Conseil des Ministres du Gouvernement Parmentier

Votre majesté,
Mesdames et messieurs les ministres,

Je ne sais pas si je dois déclarer ce Conseil ouvert mais je me permet de le faire et d'en confier la présidence au Roi.

Je me permet d'inviter chaque ministre a exposé ses projets afin que notre gouvernement provisoire puisse lancer sur de bonne voie ce nouveau régime.

Emile Lourre, ministre des Affaires étrangères :

Le domaine des affaires étrangères étant du ressort de Sa Majesté, j'agis en ayant préalablement fait valider mes projets par le Roi.

Le premier projet consiste à officialiser nos relations avec nos voisins mézènes. Ces derniers nous ayant soutenu plus d'une fois dans notre lutte contre la dictature, il est important que la Francovie leur exprime sa gratitude et qu'elle reconnaisse l'existence de l'Etat mézène. Nos relations sont pour l'instant cordiales et j'espère qu'elle le resteront.

Nous avons également reçu un communiqué du Bangana, qui est de nouveau actif, par l'intermédiaire de sa mission à l'ONA, nous invitant à renouer des relations avec lui. Il semble de plus que le Bangana ait en son sein un état très autonome, la Karévie du Nord. Je pense qu'une visite diplomatique s'impose pour clarifier cette situation, remercie les banganais qui ont accueilli des réfugiés francovars et renouer des relations diplomatiques. Là aussi nos relations pourront sans doute être cordiales.

Concernant la LEM, il y a eu un sommet organisé en CSH mais la Francovie y a été représenté par Mariani. Je pense que nos nation doit rester dans la LEM et y intensifier sa participation.

Les deux "chantiers" prioritaires restent Mézénas et le Bangana. À plus long terme, l'adoption du traité de la ZELEM peut-être une bonne option pour réintégrer le marché commun une fois notre économie reconstruite.

Concernant l'ONA, la situation devrait radicalelent changer avec l'élection d'un nouveau Secrétariat plus ouvert et moins autoritaire...

Alvia Glasuez
Les réformes du Ministère de l'Économie et de la Reconstruction Nationale s'intéresseront en priorité sur la refondation de notre système économique, de notre système de santé ainsi que de nos infrastructures. Cinq réformes principales seront conduites au cours du mandat qui m'a été confié : la reconstruction des zones détruites par la guerre via la sollicitation des entreprises (appels d'offre) et via des projets menés par l'État, la mise en place d'un système de santé fonctionnel et automatisé, la construction d'un nouveau système économique avec de nouvelles règles qui permettront un regain de productivité et une dynamisation de l'activité du pays (ce point là sera l'occasion de créer un code de l'entreprise), l'amélioration de la condition économique de l'État en augmentant les impositions sur les secteurs clés qui concernent la reconstruction du pays (le BTP en outre) et en restructurant les comptes de l'État (une réunion avec les différents ministères concernés sera organisé afin de se mettre d'accord sur ce point), enfin réforme contestée : la libéralisation des banques qui permettra aux Clans de lever des fonds pour des projets de court à moyen terme, ce qui permettra une dynamisation de la vie économique. Ce sont sur ces cinq points que le Ministère de l'Économie souhaite poursuivre ses réformes.

Le Premier Ministre intervint après ce début de tour de table :

Monsieur Lourre il faudrait peut etre envisager d'aller plus loin pour Mezenas.
Beaucoup de mezène sont des anciens exilés mezeniens, il serait peut etre temps de gracier les anciens condamnés afin d'avoir une relation d'amitié avec eux.
Plus globablement il faudrait organiser une cérémonie avec ceux qui nous aider à nous libérer.

Madame Glasuez, je suis d'accord avec vos projets. Vos priorités doivent etre la mise en place d'un système economique et social viable, la relance de notre économie (le gouvernement qui nous succedera devant ensuite décider de la réelle politique économique de la Nation) ainsi que de nous faire connaitre l'état financier du pays. 

Le premier ministre attendait l'intervention des autres ministres. 

Yves Genevois :

La priorité de mon ministère sera de rétablir la sécurité sur l'ensemble du territoire, de stabiliser le pays et restructurer nos forces de l'ordre. L'enjeu est clair, réaffirmer l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire avec les Clans et éviter tout trouble ou désordre visant à déstabiliser le régime. Nous allons donc déployer des forces de l'ordre dans les zones les plus sensibles.

Sur le plan judiciaire, une action juridique doit être assurée pour punir les crimes commis non pardonnés sous le régime.

Archimède Parmentier :

Monsieur Genevois, il est vrai que vous allez etre compétent sur un sujet sensible ... le cas des jallanistes.
Tarque est toujours hospitalisé cela nous laisse du temps pour organiser un grand procès pour juger les jallanistes.
Cela va etre à vous d'organiser.

Le Conseil des Sages est compétent forcément mais peut etre faudrait-il penser à faire participer les autres nations qui ont été attaqué.
A moins qu'autours de la table vous vouliez faire une nouvelle loi pardon ? 
Je vous laisse y reflechir monsieur le Ministre.
Travaillez y avec le ministre de la Défense il y a une purge à faire dans l'armée, je tiens à utiliser ce terme car il est justifié.

Pensez également à relancer les chiffres de la délinquance éventuellement.

Monsieur le ministre des Affaires Etrangères, j'ai oublié de parler du cas de l'ambassadeur francovar à l'ONA monsieur Bondepierre.
Il s'agit d'un proche, très proche meme de Mariani.
Je pense qu'il va falloir le faire dégager bien entendu avec l'accord du Roi puisque cela entre dans son domaine.
Nous parlerons de son successeur si sa majesté est d'accord.

Emile Lourre :

Je pensais qu'une cérémonie entrait plus dans les attributions du Ministère de la Défense mais je vais en organiser une. Pour la grâce, cela me semble nécessaire en effet.

Paul Mezzanines :

Pour l'ONA, nous ne pouvons pas laisser un proche de Mariani en effet. Vous pensez à quelqu'un pour le remplacer, monsieur Parmentier ? Pourquoi pas Hermes Pattington, l'ancien ambassadeur ?

Robert Binden:

Pour la cérémonie, je propose de la faire en inauguration du futur cimetière à l'entrée de Micropolia. Y seront enterrés les résistants, soutiens extérieurs et soldats du régime non accusés de crime.

Pour mon ministère, il y a deux choses sur laquelle je travaille: La purge de l'armée et sa réorganisation.

Pour la purge, il s'agit de renvoyer l'Etat-Major et les officiers convaincus de crime. Pour l'Etat-Major, je vous propose une chose inédite: Fusionner le poste de Chef d'Etat-Major avec la fonction royale.

Archimède Parmentier :

Votre majesté je pense en effet que la nomination de Monsieur Pattington serait une bonne chose.

Monsieur Lourre, dans mon esprit, j'ignore ce qu'en pense notre majesté, mais le sacre pourrait se cumuler avec une cérémonie rendant hommage à la fois aux autres micronations et aux résistants qui se sont sacrifiés notamment à Micropolia.

Monsieur Binden je pense que cette mesure est une bonne chose en effet. Que pensez vous de créer des postes distinctions pour les chefs de corps d'armée ? Par exemple la Marine serait dirigé par un Amiral, l'armée de Terre par un Général, l'Armée de l'Air par un Major et la Gendarmerie par un Connétable ?

Paul Mezzanines :

Je vais procéder à la nomination de monsieur Pattington. Je suis d'accord pour coupler la cérémonie du Sacre à celle de l'hommage aux morts, ce sera un symbole fort.

Concernant le poste de Chef d'Etat-Major, si nous conservons des chefs pour chaque les Etats-Major de chaque armée (Marine, Armée de Terre, de l'Air, Gendarmerie), je suis n'y suis pas opposé.

Archimède Parmentier :



J'invite les ministres à continuer ce tour de table.
Je tenais à signaler un petit soucis concernant Armara notre plus vieil allié. 
Suite à un réferendum, Armara va etre rattachée à Ys, une nouvelle nation apparaissant dans le Micromonde (du moins de retour).
Il s'agit d'une Union politique qui sera confirmé par le mariage entre l'Empereur d'Armara et l'Impératrice d'Ys.

Le nouvel Ys récupérant les terres armaréennes, récuperera aussi la Syldavie-du-Sud frontalière de la Francovie. Par ailleurs Armara était notre plus vieil allié donc il serait important de savoir comment nous réagissons à cette situation. Nous devrions contacter les nouvelles autorités yssoises pour mettre à jour notre diplomatie sur la question.

Ce qui pose problème c'est qu'une minorité armaréenne assez importante tout de meme est contre cette "fusion" et notamment du coté de ceux qui ont la double nationalité piréenne et armaréenne. Il faudrait donc agir tout en ne froissant pas Pirée qui est aujourd'hui un allié d'importance.

Je pense, je laisse sa majesté en décider mais il nous faut la conseiller, qu'il faut ouvrir des relations avec Ys de façon très cordiale et amicale pour en faire un allié aussi important qu'Armara précedemment mais à la fois pour Armara mais aussi pour Pirée, nous nous engagions également à ce que la culture armaréenne soit protégée à l'interieur d'Ys (ce qui est prévu dans le traité de fusion).

Qu'en pensez vous ?

Emile Lourre :

Avec cette fusion Ys va récupérer les territoires armaréens, notamment la Syldavie du Sud, mais l'Empire a également déjà des territoires dans l'Orion insulaire, qui représente une zone stratégique pour beaucoup de nations, parmi lesquelles la nôtre. Nous avons donc tout intérêt à nous en faire un allié.

Il va nous falloir en effet prendre en compte Pirée dans "l'équation", qui avait des prétentions sur la syldavie du sud, et des armaréens opposés à la fusion y ont déjà immigré. Les revendications de Pirée semblaient plus territoirales mais maintenant qu'elle accueille des opposants à la fusion, elle va peut-être prendre une part active dans l'opposition à cette fusion. Nous pouvons effectivement les rassurer en disant que nous veillerons à ce que le traité soit bien respecté (comme ça ils verront qu'ils ne seront pas les seuls à y veiller et à y attacher de l'importance), nous ne pouvons pas veaiment faire plus au risque de froisser Ys, alors qu'il nous serait bien plus bénéfique d'entretenir de bonnes relations avec.

Il nous faut aussi penser au Krassland, qui a toujours été un rival d'Ys. Peut-être que ce retour va s'accompagner d'une détente, je l'espère, et notre action pourrait y participer. Je pense que si Ys ne vient pas se mêler des affaires économiques du Krassland, cela pourrait bien se passer.

Quoiqu'il en soit, vu la position d'Ys, il me semble totalement contre-productif de mener une politique de méfiance à son égard. Un traité de reconnaissance mutuelle serait déjà un bon début et nous verrons oar la suite si cela nécessite des approfondissements.

Les relations diplomatiques à engager se portent donc à trois : Mézénas, Bangana et Ys. Pour le premier, et peut-être le Bangana, nous pouvons faire cela lors de la cérémonie, pour les deux autres nous pouvons envoyer des diplomates et je peux m'y rendre également. Je pense que Sa Majesté le Roi peut publier un communiqué sur la situation avec Armara.

Mezzanines acquiesa.

Robert Binden:

Le retour d'Ys pose beaucoup d'inconnues et notamment la question, comme vous l'avez dit, à la fois de la Syldavie et celle des relations entre Ys et nos alliés.

Sur cette seconde question, j'invite à toujours observer les intérêts de la Francovie avant même l'état de nos relations avec les autres Etats. Toutefois, notre appartenance à la LEM nous oblige à une certaine solidarité.

J'invite donc à la prudence d'autant que la question syldave est une question importante sur le continent, doit-je rappeler qu'il y a une forte communauté syldave dans les terres allant de Comtat à Soye-en-Septaine?

Oui pour la diplomatie avec Ys. Mais ne soyons pas naïf et soyons prévoyants. Cette nouvelle donnée peut, à terme, très bien mener à un bouleversement géostratégique de cette frontière, comme tout peut rester comme avant. Mais notre boulot c'est de prévoir. Et aujourd'hui, je pense qu'il ne faut plus considérer, à titre provisoire, cette frontière comme une sécurité mais comme une menace potentielle.

Il faut que l'armée prenne cela en compte dans sa stratégie.

Archimède Parmentier :

Je ne crois pas qu'Ys soit un danger militairement parlant.
Nous devrions laisser parler la diplomatie, une déclaration publique de sa majesté royale serait une bonne chose.

Emile Lourre :

Sur la terre, peut-être pas, mais sur mer Ys est redoutable, surtout vu l'état de la "flotte" francovare.

Nous ferions mieux de surveiller la Syldavie du Sud, surtout si Pirée à des prétentions sur ce territoire. Cela pourrait être une zone de tension à l'avenir.

Les services du Ministère des Affaires étrangères transmirent au Roi la lettre du Duc de Pirée.

Paul Mezzanines :

Je suis  invité à Pirée pour traiter différents sujets, notamment les relations diplomatiques et économiques. Cela pourrait être un bon moyen de rassurer Pirée sur nos intentions quant à Ys. Ils veulent aussi dialoguer au sujet du Bangana. Il me semble que Pirée avait des vues sur ce pays, mais il reste un allié proche de la Francovie.

diplomatie piréenne a écrit:

Message du Duc de Pirée:

Archimède Parmentier :

Après Pirée, vous pourriez passer par Bombasha également pour signer un accord de reconnaissance mutuelle.

Archimède Parmentier a écrit:Archimède Parmentier :

Après Pirée, vous pourriez passer par Bombasha également pour signer un accord de reconnaissance mutuelle.

Robert Binden:

Et discuter de la situation intérieure de ce pays. La frontière du Bangana fut, autrefois, facteur d'instabilité.

Archimède Parmentier :

Edoran et la CSH sont prets via l'AHLEM a apporter une aide à la Francovie pour reconstruire les infrastructures notamment à Micropolia.
Notamment le système electrique, les eaux etc...
Est-ce que nous leur disons qu'ils peuvent venir ?

Archimède Parmentier :

Votre majesté, vous n'avez pas encore répondu précisément à l'invitation piréenne.
Avez vous fixé une date pour le voyage ?

A la fin de mon gouvernement interimaire je pourrais faire quelques voyages diplomatiques pour vous en tant que gouverneur mais pour le voyage en Pirée c'est votre venue en personne qui est attendue.