Bureau Présidentiel

Le fait que vous nommez le directeur de Delta n'est pas de règnent tant que nous avons le pouvoir de surveillance de l'actionnaire.

A l'image de la collaboration région - clan.

Eh bien nous reviendrons sur la réforme qui a démontré son échec.

Il acquiesça. Il avait une dernière proposition à faire

Andrew de Saint-Auteuil:

Je ne veux pas m'immiscer dans la politique nationale, ce n'est pas mon rôle. Mais un point qui revient régulièrement en ce moment, c'est ce sois-disant mythe du socialiste picabien infiltré dans tous les lieux de pouvoir.

Que ce soit faux ou vrai, je m'en contre-fiche. Mais cela provoque de graves remous. Je me demande si il ne faudrait pas faire entrer, avec un rôle consultatif ou pleinement législatif je ne sais pas, les Chefs de Clan au Sénat.

Mais bon, les affaires politiques du pays ne me concerne pas franchement... A la limite, le constitutionnel.

Archimède Parmentier :

Hum mettre les chefs de Clan au Senat pourquoi pas.
Après il faut dire aussi que les chefs de Clan ont déja beaucoup d'importance sur les elections sénatoriales par l'influence sur les Elections municipales et régionales.
Mais c'est une idée que j'envisagerais en tout cas.

Andrew de Saint-Auteuil:

Bon, je pense que nous avons tout vu.

Archimède Parmentier :

Merci Andrew , j'espère que la prochaine fois que nous nous reverrons se sera dans une situation plus pacifique.

Avant de sortir, le Grand-Duc se retourna un dernière fois.

Andrew de Saint-Auteuil:

Et McRavage? C'est peut-être un con prétentieux, mais il est le premier à avoir alerté le pays sur la question et pour ça, il a été condamné.

Archimède Parmentier avant d'aller au QG des armées avait répondu au Grand Duc :

Vous avez parfaitement raison mais que faire ? Je n'ai pas de pouvoir de grace.
Il peut toujours faire appel à la Cour Supreme.

Achimède Parmentier venait de racrocher. Il avait eu une discussion longue , interessante mais peu constructive avec le Président Pryan.
Celui-ci s'était retranché sur ses positions , il faut dire que Parmentier y été allé un peu fort peut etre.



Toujours la meme chose avec les pryans quand ils ont tord ils ne répondent pas et fuient pour ensuite aller t'insulter à l'ONA et dire que tu refuses le débat.
Que faire contre la mauvaise foie ?


Il convoqua son cabinet en lui expliquant la situation.
Le débat fut court et extremement clivant. Pratiquement un tiers du cabinet était pour que Prya aille se faire voir , un autre tiers pour le statut-quo et un autre tiers pour la soumission.

Parmentier hésitait , Morton était visiblement manipulé ou alors il était vexé pour le coup de l'Agence militaire et souhaitait le lui faire payer sur le long terme.
Il reflechit et pris sa décision , pour lui il y avait une logique à respecter.


Il allait annoncer sa décision ce soir dans une allocution sans prévenir le gouvernement mais ça c'était une habitude et depuis que Heinfurer était Premier Ministre il  n'y avait aucune contestation au sein du gouvernement.

Le bureau du Président de la République reçu un coup de téléphone. C'était le Secrétaire Général du Palais du Grand-Duc.

Le SG:

Oui, je sais que le Président est en rendez-vous officiel mais j'aimerais que l'on planifie au plus vite une rencontre entre le Président de la République et une délégation Comtadine.

Le Secrétaire Général:

La délégation serais composée d'Henry de Saint-Auteuil, qui voudrait discuter de la reprise par l'Etat de la base de Rémipolis. Et de Madame Andra Vanhallan, sauf si le Grand-Duc souhaite venir mais il ne s'est pas encore exprimé, qui vient pour, je cite, "discuter de la mise en place, le plus rapidement possible, d'une dévolution maximum au Comtat".

Le Secretaire Général :

Je vous recontacterais pour savoir si le Président peut vous trouver un créneau ce soir.

Le Président accueilla la representante au cours de la nuit.

Bonjour madame Vanhallan , que me vaux votre visite ?

Andra Vanhallan, Premier Ministre du Comtat:

Monsieur le Président,

je vous remercie de me recevoir de nuit, un peu à l'impromptue. Comme vous le savez probablement grâce aux journaux et à l'emportement assez violent de John de Saint-Auteuil, le Comtat considère la confiance avec Micropolia comme étant rompue.

Cela nous pose donc un problème. J'ai à mes côtés beaucoup de monde qui me disent que je doit vous demander l'indépendance.

Elle marqua une pause.

J'y ait été favorable. J'y suis d'ailleurs toujours favorable en dernier et unique recours, à ce qu'on fasse un référendum sur l'indépendance du Comtat-Francovin.

Mais je suis Premier Ministre d'une nation, comme vous êtes le Président d'un pays. Nous savons tous deux que, au-delà des clivages politiques, notre boulot est de défendre les intérêts de nos Etats ou de nos nations.

Je regarde l'expérience indépendantiste de Mézenas... Et je crains d'un échec aussi cuisant. Je sais aussi que économiquement, ce serais très dur. Mais si nos discussions devaient échouer, je vous assure que nous tenterions l'expérience même si les épreuves seraient dures.

Alors pour moi, il a fallut réfléchir. Le Comtat a toujours eu sa place, bien qu'un peu spéciale, au sein de la Francovie. D'ailleurs, c'est notre confiance avec l'Etat qui est ruinée et non notre amitié pour la Francovie et ses nations.

Elle prit une profonde inspiration.

Monsieur le Président, je suis venue proposer une dévolution maximale des pouvoirs, hormis militaires et diplomatiques, pour le Comtat Francovin.

Archimède Parmentier :

J'aimerais bien connaitre votre sentiment sur le manque de confiance envers Micropolia.
On me parle moi de l'Appel d'offre mais je ne me souviens pas vous avoir promis un appel d'offre.

J'avais promis qu'il y aurait des appels d'offre dans le secteur de l'armement , il y en a eu 2. Et il y en aura d'autre.
Vous en avez gagné un , l'autre vous l'avez perdu selon les règles des appels d'offre du secteur public.

Il n'y a donc eu aucune trahison , l'Etat Francovar n'a pas a fournir plusieurs dizaines de milliers de R$ par mois au comtat tout comme à aucune autre région.

De la meme manière , un réferendum sur l'indépendance qu'il soit régional ou national serait totalement illegal et sanctionné par la Cour Supreme.

Malgré tout je ne suis pas forcément opposé à votre proposition , cela dépend des pouvoirs que nous pourrions vous donner , la charte actuelle vous en donne déja beaucoup , je ne vois pas ce que vous pourriez avoir de plus mais sait-on jamais.

Andra Vanhallan:

Mais nous ne sommes pas défavorable aux règles qui sont mises en place, nous les respectons d'ailleurs pleinement. Ce que nous critiquons, c'est déjà que vous importerez massivement des Pvéhicules alors que l'administration intérimaire, dirigée par le PSR, de la SCBM à produit en masse sur ces consignes.

Les intérêts de la Francovie n'ont pas été défendus. Il a fallut que Hubert de Prat fasse un scandale pour que vous vous rappeliez que ce serais bien d'avoir des droits de douanes avec le Skotinos.

Nous ne sommes plus en mesure d'avoir une confiance avec Micropolia, parce que les intérêts nationaux ne sont pas défendus. Que même les investisseurs francovars, apparemment, préfèrent investir à l'étranger pour ensuite exporter vers la francovie. La situation est ubuesque, monsieur le Président.

Concernant la légalité de l'indépendance du Comtat, nous savons le danger. Si nous arrivons à ce cas extrême et qui nous serais rejeté, ce sera pire encore puisque ce sera l'exil de tout un peuple de sa terre ancestrale parce qu'il est hors de question que nous nous lancions dans une guerre civile.

Elle fit une pause.

Nous voulons une liberté d'action dans tous les domaines. Seules exceptions la Défense et les Affaires étrangères. Sur la question économique, nous resterons fidèle au Code francovar mais la question monétaire se posera. Je sais que nous ne pouvons pas avoir deux banques centrales et deux monnaies différentes. J'ai à l'esprit la question d'une sorte de Réserve monétaire pour le Comtat, en co-gouvernance avec la BCF, qui obtiendrais sa part, proportionnellement à sa population, du capital et de toute création monétaire.

Ce sont là, je pense les points les plus sensibles de la discussion. Après, vous me poserez certainement la question des législations. Hormis ces domaines, le Comtat aura toute souveraineté sur ses législations. En cas d'absence de loi comtadine, la loi francovare prévaut. Au niveau judiciaire, la loi francovare et la justice francovare prévaut pour les crimes contre l'Etat et les crimes de sang.

Sur l'organisation politique, nous demandons la disparition de la Région au profit de l'organisation clanique actuelle, toujours dans sa forme démocratique. Nous renoncerons à l'intervention de nos affaires locales dans les élections nationales.

Enfin, cette nouvelle charte, pour se faire, devra avoir valeur de loi constitutionnelle.

Archimède Parmentier :

Désolé mais votre proposition est en total désaccord avec la constitution et les lois francovars.
Sans parler de son caractère totalement injustifiée.

Vous n'avez aucune raison de quitter la Francovie.

Andra Vanhallan:

Tout est négociable, Monsieur le Président. Et il y a un intérêt fort à négocier.

Archimède Parmentier :

Non mais là vous en demandez vraiment trop.

Faites une liste de vos demandes et je vous dirais non ou oui mais très sincèrement vu ce que vous me demandez , meme si je le voudrais je ne le pourrais pas et heureusement car sinon cela marquerait la fin de la Francovie uniquement parce que vous avez perdu un appel d'offre que vous disiez le contraire ou non.

Andra Vanhallan:

Soit. Je vous propose donc vivement d'organiser la nationalisation de la SCBM. Vous pourrez la céder alors à votre guise aux investisseurs Skotinec, ça ne changera pas grand chose vue qu'ils sont francovars.

Je vous remercie de cette entrevue, Monsieur le Président. Je pense que c'est la dernière.

Archimède Parmentier :

Votre réaction n'est pas normal madame Vanhallan , vous sureagissez à chaque action.
C'est vraiment dommage.

Rose-Marie Debré sorti du Palais Présidentiel.


Rose-Marie Debré:

J'ai rencontré ce matin le Président de la République afin de lui faire part de mon intention de former un gouvernement. Si le Président de la République accepte, je présenterais à l'Assemblée Nationale la demande de confiance afin d'exercer le rôle de Premier Ministre d'une majorité issue d'une coalition entre l'AReV et le Parti Conservateur.

Dans le cas où j'obtiendrais la confiance du Parlement, j'aurais le plaisir, alors, d'assurer le gouvernement de la République comme Premier Ministre.

Elle se dirigea vers la voiture qui l'amènerais au Parlement, dans l'attente de la réponse du Président de la République.