Réunion des entreprises du Secteur Primaire

Le directeur du Vignoble Baron de Marzillac était présent.

Le Grand Argentier, Henry de Saint-Auteuil, était présent, bien décidé à faire valoir ses intérêts au niveau agricole.



Il fut surpris de se retrouver en face d'une de ses cousine, une femme qu'on avait pas vu depuis des années. Lui, pourtant si assuré, sembla chancelant.


Henry de Saint-Auteuil:

Bonsoir, Messieurs, mesdames.

Bonsoir, Aliénor.

Le Ministre:

Bon, nous attendons plus que les patrons des secteurs miniers.

Robert Gérard, Ministre de l'Economie:

Bonjour et merci à tous d'être venus,

Je sais que certains ne sont pas venus dans les meilleures dispositions et sachez que je regrette la situation médiatique autour d'un plan que l'on a présenté comme imposé et définitif. Je ne peux ni vous l'imposer, ce serais anticonstitutionnel, et il n'est pas définitif.

Concernant la dimension sociale, j'aimerais poser la question: Tant qu'aucun plan n'est arrêté, est-ce que je vais réunir les syndicats pour discuter du vent? Non.

Bon, mesdames, messieurs, comme vous avez pu le remarquer, le secteur primaire est dans une mauvaise passe. Toutes vos capacités de productions sont rabottées, même avec vos bonus de production lié à l'investissement. Pour revenir à des niveaux qui soient rentable pour tous, permette l'investissement dans du matériel, bref dérouiller l'économie, j'ai le regret d'annoncer que deux de vos entreprises doivent disparaître.

Mais attention! Il s'agit bien de faire des fusions et non de démanteler des entreprises et de l'emploi. Les infrastructures issues des entreprises qui auront fusionnées seront concédée, les termes seront à préciser, mais il n'y aura pas de fermeture des mines SAVCO ni de fermeture des vignobles au Comtat.

Alors, voici mon plan:

-Pour le secteur agricole, fusion des deux grands vignobles au profit de la société Baron de Marzillac. Cette société rachetera, à valeur courante, les biens des Coteaux de Neuvalet. Ainsi, Baron de Marzillac disposera d'un bonus de production. L'argent que la SCBM obtiendra de ces ventes sera réinjectée pour l'achat et le redressement des Pecheries Sud Océan.

-Pour le secteur minier, en effet, SAVCO doit être fondu dans Bailly Industrie. J'aimerais avoir l'avis de monsieur Luc Bailly et qu'il nous explique le problème dans le fait que SAVCO fusionne avec Bailly Industrie, qui est lui même actionnaire à majorité absolue dans SAVCO?

-Pour le secteur de l'énergie, Madame Denièvre-Chatelain me fait connaître l'idée d'un passage à une énergie 100% verte d'ici la fin de l'année. C'est déjà le cas, mais il faut donner un poids plus important au secteur du recyclage. L'idée serait donc de réduire d'un cycle la capacité d'Energétis pour augmenter d'un cycle la capacité d'Ecolia. A terme, Energétis devra devenir une unité de valorisation énergétique.

Ce plan est intégralement négociable et discutable. Si nous constatons un risque de perte d'emploi, mon ministère mettra la main à la poche pour développer un plan de reclassement. Si il y a des revendications, notamment sur cette rumeur autour des Coteaux de Neuvalêts, subitement devenu elvéotes durant la nuit, nous pourrons peut-être discuter avec Pecherie Océan pour une nouvelle répartition de l'actionnariat et des infrastructures de pêches.

J'aimerais d'abord donner la parole sur le sujet du secteur agricole.

Frederic Lompard , directeur du Vignoble Baron de Marzillac :

Votre proposition pour notre secteur est interessant mais avant d'accepter , je voulais savoir combien cela pourrait representer en R$ pour mon entreprise et quel serait nos capacités de production par la suite.

Roger Lambert:

Si l'ensemble du projet est validé, vous passeriez déjà d'une productivité restreinte de 58 PA à 72 PA, ce qui représente une valeur marchande de 1.260 R$ par mois. Avec les bonus obtenus par les Coteaux de Neuvalet, vous aurez un cycle supplémentaire (j'aurais bien fait une dérogation pour vous en mettre deux mais comme vous n'avez pas de local d'entreprise conformément à la loi et que vous allez acquérir un terrain) de 9 PA.

Vous passerez donc à 81 PA et passeriez alors à 2.070 R$. Toutefois, le coût de la restructuration, pour vous, serais de 9.850 R$.

Toutefois, j'inscrirais dans l'accord une dérogation pour que vous puissiez bénéficier, le mois prochain (cette réforme est à faire avant le mois de juin, impérativement) avec le paquet pour la relance économique des subventions à l'équipement.

Le coût devrait se situer, après cela, vers 6.000 R$ je pense.

Robert Gérard:

Avec 2 suppressions d'entreprise et un compte bancaire réactivé, cela devrait pouvoir se faire. Cela est pleinement possible et même nécessaire.

Robert Gérard:

Pour les locaux, les Coteaux de Neuvalet en on déjà, vous pourrez donc les utiliser. Après, pour les deux bonus de production, je ne suis pas certain de la faisabilité. Il faudrait voir avec la BCF et je ne suis pas sûr du résultat.

Par contre, ce que je peux proposer, c'est une prise en charge de 30% des frais et la mise en oeuvre d'une loi rarement appliquée...

https://francovie.1fr1.net/t542-economieloi-sur-l-agriculture

Vous aurez la moitié de vos taxes remboursées, même sur ce plan de transfert, en plus des 30% d'aide et un débouché garanti chaque fin de mois avec la GEF.

Luc Bailly :

Acheter SAVCO a coûté une certaine somme à Bailly Industries, et cette opération était nécessaire pour bénéficier d'une meilleure capacité de production. Comprenez bien que je ne peux pas sacrifier comme cela une entreprise qui me rapporte de l'argent, quelque chose en retour serait déjà un pas vers une acceptation de cette proposition.

Frederic Lompard :

Il y aurait pas des choses à faire du coté du secteur des PE ? On a Energetis et Ecolia mais on en a pas d'autre ?

Robert Gérard:

Légalement, avec les deux tracteurs, vous aurez forcément un bonus.

Passons à Monsieur Bailly et le sujet le plus épineux de la journée, en vérité.

Monsieur Bailly, vous comprenez que la réussite de la réforme dépend aussi de la fin de SAVCO. Votre achat date d'une époque où l'on préférais acheter des entreprises plutôt que d'investir dans du matériel pour avoir des bonus.

A vrai dire, Monsieur Bailly, je suis bien embêté. Parce que vous venez assez récalcitrant, après avoir eu l'argumentaire du "On n'est qu'une PME"... Détenue quand même à 50.1% par Bailly Industrie, grand conglomérat micromondial minier. Je comprend que vous ayez mit une investissement important dans cette entreprise.

Et je vois que en plus, vous avez préféré investir au Skotinos qui offrait des lois plus coulantes en matière de production. Mais regardez votre productivité au skotinos: Vous ne pouvez produire que 51% de votre capacité.

En multipliant les entreprises d'un secteur, on multiplie les risques d'avoir une chute de la productivité réèlle comme c'est le cas avec Bailly Skotinos.

Il fit servir des petits gâteaux

Moi, ce que je veux que vous compreniez, c'est bien que aujourd'hui, on ne peut plus suivre cette logique. Si ce n'était que votre productivité à vous, je m'en ficherais un peu. Mais ce surnombre affecte toute l'économie francovare. Une solution devra être trouvée.

Pour moi, SAVCO doit être fusionnée à Bailly Industrie. Voilà ce que je peux vous proposer:

-Fusion de SAVCO et de Bailly Industrie et partage des fonds de SAVCO entre les trois actionnaires.
-L'argent que l'Etat obtiendra de la liquidation du capital servira à construire une Mine qui vous sera concédée et vous octroira un bonus de production.

Vous gagnerez sur Bailly Industrie 2.860 R$ de productivité et vous aurez, comme tout le monde, droit à des subventions d'équipement le mois prochain.

Luc Bailly :

J'attendais juste de voir vos propositions pour prendre une décision. Je n'ai jamais été opposé à une fusion, et je suis même disposé à accepter vu les contreparties offertes.

Robert Gérard eu son coude qui dérapa de l'accoudoir tant la réponse était loin de l'opposition qu'il pensait devoir affronter.

Robert Gérard:

Bien, heu donc pour l'énergie, je laisserais la parole à Madame Denièvre Châtelain.


Marie-Hélène Denièvre Chatelain, Ministre en charge de l'énergie:

Mesdames, messieurs,

Comme vous le savez, la Francovie est le premier et le seul Etat à avoir une production énergétique 100% écologique et renouvelable. Grâce au Pacte d'Orientation Ecologique, Energétis fournit de l'énergie à 100% éolienne quand Ecolia fournit de l'énergie grâce à la valorisation énergétique.

Mais il faut une nouvelle orientation. Et je pense que nous pouvons axer une partie de la relance économique intérieure sur la question énergétique. Comme vous le savez, Ecolia a été réactivé par Madame de Jullanis d'auteuil. Et nous nous sommes rendu compte d'un fait incroyable: Le micromonde surstocke des Pdéchets sans les valoriser.

Et la Francovie, avec sa loi sur l'énergie qui fait que c'est l'état qui fixe la vignette de collecte des Pdéchets, nous sommes imbattables en terme de compétitivité sur ce domaine.

Pour moi, Energétis doit devenir une unité de valorisation énergétique. Mais cela n'a, en vérité, aucun vrai lien avec vous ici. C'était juste une annonce que j'avais à vous faire.

Robert Gérard:

Des questions? des propositions? des inquiétudes?

La SCBM a appliqué une part de l'accord: Les Pécheries sont dornénavant co-détenues avec l'Elvéotie qui en a la gestion. Les équipements des vignobles sont en vente et attendent leur rachat par les Picabiens.

Il faut aussi que la BCF retire aux Coteaux de Neuvalets leur titre de "Ferme" pour le titre d'Association pour qu'il arrête de produire.


Rappel: Le plan est a exécuter avant le 31 mai 2015 23h50... Sans quoi, ce sera un mois de perdu.