Congrès de Cheusnon (PP)

Vernier :

1 - Parmentieriste-socialiste avec Ferdinand Hautelier
2 - Social-libéral avec Louis de Vernier
3 - Nouvelle gauche avec Paul Weber
4 - Parmentieriste-socialiste avec Paul Massintat
5 - Social-libéral
6 - Cotyiste
7 - Parmentieriste-socialiste
8 - Cotyiste
9 - Parmentieriste-socialiste
10 - Social-libéral
11 - Nouvelle gauche
12 - Cotyiste
13 - Parmentieriste-socialiste
14 - Social-libéral

Ferdinand Hautelier est candidat à la présidence du Parti progressiste, bien qu'il aurait préféré que la marche à suivre décidée au début du congrès soit respectée.

Ferdinand Hautelier : Je vous remercie pour le soutient des sociaux-libéraux, Sébastien. La présidence du Parlement est le moins que vous puissiez avoir pour cela. Saluez Jean-Christophe de ma part !

Ferdinand Hautelier prit congé de Sébastien Hito. Il était, selon Hautelier, et comme presque tous les sociaux-libéraux, un homme détestable et prêt à se vendre voire prêt à pactiser avec la droite. Hautelier détestait tout autant le chef du courant à Hito, Mariani, qui était bien pire que le Châtillonais en terme d'ambition politique. Hautelier saurait se contenter de la présidence du Parti, mais il avait conscience que Mariani qui se voyait sans doute déjà installé aux Louvières, et qu'il ne tolérerait pas d’obstacles sur sa route. Peut-être voulait-il mettre hors course Hautelier en le mettant à la tête des progressistes, surtout si le parti perdait les élections. Mais Hautelier n'avait aucune ambition présidentielle et il comptait bien s'assurer un avenir au sein du mouvement progressiste.

Coincé entre des cotyistes qu'il n'aimait pas depuis l'époque du PSR et des sociaux-libéraux qui le trahiraient dès qu'ils le pouvaient (Hautelier n'hésiterait pas à faire de même non plus), il sentait que la suite allait être passionnante. Une alliance avec la Nouvelle Gauche se révélait tout à coup très intéressante.

Pendant ce temps là les Parmentieristes pur et dur essayaient de s'organiser.
L'absence de leur leader légitime, parti faire campagne pour l'ONA avait laissé un vide comblé un peu par défaut par l'ancienne première ministre Philomène Heinfurer qui étant proche de Parmentier parraissait la mieux à meme de diriger le courant sous le patronage de Hautelier en ce qui concernait le socialisme. 


Cependant meme si Heinfurer était influente, son mandat de Premier Ministre avait été très critiqué, elle essayait donc de se reconstruire une réputation.



Salut Ferdinand ... heu dit moi étant donné qu'on est du meme courant, est-ce que tu crois que tu pourrais me nommer Vice-Présidente du Parti lors de ta brillante victoire ?

Elvéotie

1 - Nouvelle gauche, Alvia Glasuez
2 - Cotyiste
3 - Parmentiste
4 - Parmentiste
5 - Nouvelle gauche
6 - Social-libéral
7 - Parmentiste
8 - Nouvelle gauche
9 - Nouvelle gauche
10 - Cotyiste
11 - Cotyiste
12 - Social-libéral
13 - Social-libéral
14 - Cotyiste

Total : 4 NG, 4 CO, 3 PA, 3 SL

Hautelier n'était pas contre nommer Heinfurer Vice-Présidente, elle était connue à gauche et plutôt influente. Elle pourrait se révéler utile à la suite s'il était élu.

Ferdinand Hautelier : C'est tout à fait envisageable, Philomène. Je pense que vous êtes tout à fait qualifiée pour ce poste.

Cette proposition était intéressante. Si Hautelier gagnait, Bregen se rangerait derrière lui au sein d'une institution qui ne serait pas gênante pour son leadership, et s'il perdait, il deviendrait tout de même Vice-Président et se verrait ouvrir les portes de la présidentielles. Il pourrait enfin débarasser le parti de Mariani et de ses ambitions en étant soutenu par son ancienne rivale. Oui, cette offre était vraiment intéressante, et Hautelier allait l'accepter. Il aurait un avenir politique peu importe l'issue du scrutin.

Ferdinand Hautelier :

Effectivement, Brigitte, nous avons des différences, mais c'est ce qui définie la gauche. Mais elles ne doivent pas nous empêcher de nous unir au sein d'un seul parti, et c'est pour cela que j'accepte ton offre. Face à une droite prête à tout pour obtenir la victoire, nous devons permettre l'union de la gauche peu importe qui gagnera. Je suis ravi que nous ayons pu nous entendre dans l'intérêt du Parti progressiste.

Brigitte serra la main de Ferdinand, chacun allait probablement rejoindre son équipe rapprochée dans l'attente du vote. Néanmoins, Brigitte tenta une note d'humour avant de laisser partir Hautelier.

Brigitte Bregen:

Bon ben, que le ou la meilleure gagne.

Xavier Rolant, ténor progressiste du courant social-libéral, prit la parole devant des journalistes afin de réagir aux scandale des listes du PP. Il comptait profiter de cet évènement pour lancer sa carrière au PP.

Xavier Rolant :

Oui, il s'agit clairement d'un scandale. Les dirigeants du PP, d'ailleurs qui sont-ils?, ont fait preuve d'une immense incompétence.

Nous avons fait l'erreur de faire confiance au vieux pontes progressistes, les Hautelier, les Bregen... Aujourd'hui, nous avons perdu toute crédibilité auprès des gens.

Clairement, il faut un renouveau au sein de la gauche, et nous préparer pour l'avenir. Car le futur proche semble être très sombre pour notre parti...

Brigitte Bregen réagit aux propos de Xavier Rolant devant la presse.

Brigitte Bregen:

Ce cafouillage est malheureux et nous assumons pleinement le fait d'avoir donné en retard les listes dans une situation exceptionnelle avec moins d'une semaine de préparation, alors que le pays est désorganisé. Fonder un parti prend du temps et ce temps ne doit pas être gaspillé en de vaines polémiques.

La campagne est commencée alors faisons campagne.

Ferdinand Hautelier :

J'adhère totalement au point de vue de Brigitte Bregen. Et je rajouterais que nous sommes plus que jamais déterminés à prouver aux Francovars que le Parti progressiste tout entier est prêt à gouverner la Francovie, uni derrière les même idéaux qui ont fait se rassembler la Gauche : la Justice, l'Egalité et la Liberté. Maintenant, recentrons le débat de manière constructive afin d'offrir aux Francovars la campagne électorale qu'ils méritent. Les polémiques, quelles qu'elles soient, n'ont jamais rien apporté à notre nation et à ses habitants.

Ce message sonnait aussi comme un avertissement à ceux du Parti progressiste, comme Xavier Rolant, qui avaient réagi en critiquant l'organisation actuelle du parti. Pour Hautelier, la gauche devait se montrer unie pour gagner.

Candy Pantère :



Vous m'avez tous laché alors que j'ai tout fait pour justement éviter ce genre de problème. C'est de votre faute si le PP en est là aujourd'hui et ...


Sebastien Hito :

Oui bon bon on s'en fou Candy de ce que tu dis.

Si on passait à l'election de notre chef de Parti ?
Comment se déroule le vote ? On réparti des dés ?

Brigitte Bregen:

Oui, 5 dés par clan?

Sebastien Hito :

Allez c'est parti si tout le monde est d'accord

Candy Pantère :

Je pense que ...

Sebastien Hito :

Chhuuuttt

Avant toute chose, j’aimerais exprimer ma compassion pour Madame Patère qui, malgré les erreurs procédurales faites, reste une personne avec un potentiel non négligeable. Je me reconnais beaucoup à elle : j’ai moi aussi été l’objet de vives critiques dans le passé à cause de mes erreurs politiques, ce qui m’a value des critiques violentes voire animales de la part de l’opposition. Pour bâtir une nouvelle Francovie, faudrait-il d’abord adopter de bonnes bases, des bases saines d’unité et de concorde. Là, nous sommes en train de semer de nouveau les graines de la déchirure, de la discorde. Assez des aboiements ! Assez des critiques ! L’humain peut être imparfait, mais l’imparfait restera toujours au passé : pour avancer pardonnons et construisons.

Je ne suis pas de ceux qui critiquent, je ne suis pas de ceux qui se vengent. Je ne me soucis point des manœuvres politiciennes. Si une erreur est constatée, je l’admets et la corrige. Longtemps ma carrière politique a été brouillée par mon incompétence. Je n’étais ni  réactive ni assez confiante. J’avais peur : peur de décevoir les Francovars, peur de me décevoir. La perfection et la réussite me tourmentaient l’esprit ; aucun faux pas ne m’était toléré. Pourtant, je me suis profondément déçue, à moi et à mes proches, à l’ensemble du peuple, par la tournure des évènements lorsque j’ai été promulguée à une haute fonction exécutive. J’en ai laissé un goût amer sur ma langue, jusqu’à en devenir muet pendant un long moment.

Mais je suis revenue, pleine, confiante ; déterminée à corriger les erreurs du passé. Les remords se sont accentués ces dernières semaines : je ne pouvais pas laisser la Francovie dépravée, sans avenir. Je ne pouvais pas laisser résumer ma carrière en un simple, maigre pourtant malicieux et honteux mot : la défaite. Le concours à la présidence de ce parti est un nouveau tournant pour moi, en tant que politique, mais aussi en tant qu’humain car enfin je possède ma chance, celle de changer la donne. Je ne suivrais pas le discours des conservateurs, qui se sont clairement lancés dans une manœuvre clivée et populiste. Je ne suivrais pas non plus le discours des branches concourantes à la présidence, qui sent la politique politicienne classique, celle de promettre sans espérer appliquer. Ce que tolèrent le moins les Francovars est le mensonge, or il se trouve que je ne le tolère pas non plus.

Très bien, je concours à la présidence du parti. Si tel est le cas, devrais-je avoir un programme politique ? Sachez qu’il a été déjà rédigé en grande partie, prêt à être appliqué, prêt à être négocié avec les citoyens au travers de dispositifs que je compte mettre en œuvre efficacement et « rapidement », promis. Elle sourit avec bienveillance. Ce programme retranscrit la pensée de notre branche : une pensée saine basée sur les valeurs d’équité, de liberté, d’écologie, de partage et de solidarité. Le voici :

PROGRAMME POLITIQUE
Courant de Nouvelle Gauche

Les priorités idéologiques de la branche

• Le respect des traditions et coutumes des Clans.
  
• La mise en avant de l’écologie et de l’économie alternative.
  
• Le respect des diversités culturelles.
  
• La mise en avant du bien être des travailleurs.
  
• La mise en avant du développement des nouvelles technologies.
  
• Réformer et moderniser la Loi pourqu’elle soit plus pratique, plus accessible.
  
• Redonner aux citoyens le pouvoir de s’immiscer dans les pouvoirs publics.
  

Mesures économiques

• Développer le secteur tertiaire en Francovie dans les domaines des sciences et nouvelles technologies, de la culture et du tourisme…
  
• Relancer une réelle productivité, saine et distante de toute exploitation abusive de l’environnement.
  
• Démocratiser l’entreprise en favorisant les petites entreprises, les coopérations et autres structures productives à hiérarchie linéaire.
  

Mesures culturelles

• Prendre en compte l’éducation : véritable pilier de notre République. Une revalorisation de l’apprentissage et une mise en structuration des filières scolaires est une des priorités de la Nouvelle Gauche.
  
• Revaloriser les territoires francovars et spécialiser localement les productions, tout en combattant la destruction du patrimoine local.
  
• Réorganiser la Francovision, véritable moment d’unité et de convivialité.
  
• Organiser une journée d’appel visant à sensibiliser les Jeunes au rôle de citoyen et aux libertés individuelles.
  

Mesures sociales

• Définir dans la mesure du possible un temps de travail maximal, fixé éventuellement aux alentours de trente-huit heures.
  
• Construire un arsenal juridique clair concernant les aides et protections sociales des Francovars.
  
• Développer le système syndicaliste et associatif en Francovie, presque absent des débats entrepreneuriaux et sociétaux.
  

Mesures écologiques et sanitaires

• Instaurer une loi claire et cohérente qui combatte les rejets de polluants en instaurant des quotas d’émissions et réclamant des compensations financières aux acteurs responsables.
  
• Développer le tri sélectif en Francovie ainsi que des mesures contraignantes contre les petites infractions sur l’environnement (ex. jet de déchets, de mégots…)
  
• Bannir le tabac et l’alcool dans les espaces publics suivants : les stations de train, les
  

Mesures législatives

• Réformer profondément la Loi francovare en abrogeant un maximum de lois jugées contreproductives, complexes, ralentissant les démarches, ou paradoxales.
  

Mesures de réforme de la structure de Nouvelle Gauche

• Mise en place d’outils de discussion entre politiques et adhérents ou militants de la branche, dans le soucis de recueillir un programme politique conforme aux exigences nationales tout en respectant l’identité et les objectifs de la filière Nouvelle Gauche.