Congrès du 29 Juin

11h. Les parlementaires s'installent. Vers 11h15, la cloche retentit, la Présidente arrive.


Elle arrive dans les gradins.

Le Président de l'Assemblée Nationale:

Mes chers collègues,

En vertu de l'article 21 alinéa 3 de la Constitution, l'ordre du jour appelle une déclaration du Président de la République à la Nation suivit d'un débat sans vote.

Madame la Présidente de la République, vous avez la parole.


Larges applaudissements lorsque la présidente monte à la tribune.


Marie Rochet, Présidente de la République par intérim:

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Monsieur le Vice-Président du Haut Conseil des Clans,

Monsieur le Vice-Président,

Messieurs, Mesdames les Ministres ,

Mesdames, Messieurs les Hauts Conseillers,

Messieurs, Mesdames les Députés,

Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs, 

Francovares, Francovars,

 

L’histoire avance et se répète inlassablement. Notre pays va bientôt fêter ses quatre années d’existence et des avancées ont été faites. La Francovie a su s’affirmer sur la scène internationale et devenir une puissance économique avec la SCBM et le Consortium des Entreprises Publiques. Nous avons menés de grandes et belles réformes, conduit le pays avec de grandes idées. Pourtant le constat est là. Le constat d’un pays inconstant, allant de la grandeur à la décadence, de la décadence à la grandeur. Notre pays est une force mais elle n’est pas celle qu’on s’aveugle à regarder. Nous ne sommes pas une force incontournable. Trop d’inconstance, trop d’instabilité ont détourné nos partenaires de la signature d’accords forts et de la construction de grands projets. Nous nous sommes trop souvent replié sur nous-même, et j’en conviens que nous sommes tous responsables.

Sur le plan intérieur, nous nous sommes trop concentrés sur des réformes de forme, mais jamais de fond. Nous n’avons pas su créer la volonté d’innover, nous n’avons su créer de libertés économiques. Les régions et les clans sont restés attentistes, attendant de l’Etat toutes les réponses. Un Etat qui a été trop souvent défaillant. Les crises de flémingites y ont une part dans cette défaillance, mais ce n’est pas l’unique raison. Nous ne devons pas être aveugles et devons admettre l’existence de défaillances structurelles interne à la nature même de notre Etat. Que de réformes qui n’ont pas été menées jusqu’au bout ? Combien de marchés publics lancés et non réalisés ? Des ministres qui se perdent entre deux texte de lois et incapable de mener à bien des projets important pour notre économie.

Il est important de réformer. Je ne le conteste pas. Mais la réforme n’apporte pas de croissance, n’apporte pas de richesse. La réforme doit permettre de poser un cadre, un moyen, un outil. La réforme n’est jamais une finalité. Or, en Francovie, c’est là que nous avons péché. Nous avons perdu de vue nos objectifs économique, de développement. L’objectif n’était plus la croissance, c’était devenu la réforme, c’était à qui aura le plus de lois à son nom.

Cette situation appelle à une réforme profonde de l’Etat et de la répartition des compétences. Le travail législatif est extrêmement important mais l’Etat ne peut y passer le plus clair de son temps. Les ministres doivent être sur le terrain. Les Régions ne doivent plus attendre les miracles du budget de l’Etat pour se décider à investir. Chacun doit trouver un rôle dans le pays et cela, Mesdames, Messieurs, cela passera par une nouvelle constitution.

Oui, une nouvelle constitution qui créera un pays à trois niveaux. Le plus haut, le gouvernement qui sera pleinement le pouvoir exécutif avec un Président représentant des clans et des collectivités, élus par le Congrès, chargé de veiller à la continuité de l’Etat et à la défense et la diplomatie. Un Chancelier, nommé parmi l’Assemblée Nationale, ayant toute latitude, toute compétence pour gouverner le pays avec un gouvernement fort. Ce gouvernement ne sera pas totalement consacré au travail législatif, il sera présent dans le processus, mais le gouvernement doit s’appliquer à l’exécution des lois et des politiques qu’il met en place. C’est pourquoi je désire voir la limitation du droit de proposer la loi à la simple émission d’ordonnance à effet immédiat et discuté en priorité au parlement. La majeure partie des textes discutés et voté devront être proposés dans le cadre de l’Assemblée Nationale, par les partis politiques. C’est pour moi une réforme majeure afin de remettre les Ministres à leur place : à l’exécution de la loi. Cette réforme du travail législatif est le second niveau.

Le troisième niveau est celui des régions. Il est temps de fixer les compétences régionales, de mettre en place une « clause de compétence par incapacité gouvernementale » permettant aux gouvernements locaux de prendre en charge certaines compétences supplémentaires en cas de défaillance de l’Etat. En temps normal, sinon, la région doit devenir l’échelle de l’investissement. C’est primordial.

Aujourd’hui, je ne vous cache pas le projet. Il s’agit clairement d’une fédéralisation de la Francovie que le propose. Elle n’est pas cosmétique, elle n’est pas idéologique, elle est nécessaire. Nécessaire pour permettre au pays de vivre malgré les défaillances potentielles de l’Etat, des flémingites sans risquer pour autant les velléités indépendantistes.

Mais cette réforme constitutionnelle n’est pas cantonnée à ces points. Il faut éclaircir les compétences du Conseil d’Etat en élargissant sa compétence au jugement de la conformité et de la légalité des décisions administratives et des décrets. La Cour Suprême doit redevenir une cour constitutionnelle et une cour d’appel, il faut cesser cette tendance qui est de fonder une super structure pouvant décider de tout dans le pays. Les lois doivent envoyées en saisine avant leur application et non après, sinon cela crée une totale incertitude et une instabilité de notre droit.

Il faut aussi démocratiser notre système et permettre le référendum d’initiative populaire et le référendum révocatoire, à majorité qualifiée. Pourquoi cette demande?. Parce que le peuple doit trouver sa place dans cette nouvelle machine et il faut responsabiliser les élus. Un élus qui ne craint pas d'être renversé sera moins efficace que si l'on permet au peuple de scruter son action et, le cas échéant, de le sanctionner.

Enfin, je rappellerais qu'une chose. Cette réforme est nécessaire mais elle n'est pas une fin en soit. Si elle n'est pas suivie d'un véritable volontarisme du monde politique, du secteur public et du secteur privé, ce sera l'échec. Et si aujourd'hui, nous échouons, ce sera la fin. Nous ne cesserons plus d'avancer aveuglément, divisés et sans force dans le Micromonde. Nous serons une micronation zombie.

Cette nouvelle constitution qui vous sera présenté n'a qu'un seul but: Permettre de réenchanter le rêve francovar, l'envie d'être francovar, de produire, de travailler, d'agir en francovar. J'ai peint un tableau assez dur de notre pays, et mon programme est d'une exigence exceptionnelle mais tout cela, je le fais parce que je crois en avenir meilleur et radieux. La Francovie a su montrer sa grandeur et je refuse de crois qu'elle s'est perdue définitivement. Parce que je suis francovare, jamais je ne cesserais de croire en notre pays. Mais parce que je suis réaliste, je vous le dit: C'est notre dernière chance avant longtemps.

Mes chers amis, camarades, compagnons, concitoyens, à nous d'écrire l'histoire. A nous de l'écrire debout!

Pour que vive la République et que vive la Francovie!

Standing ovation pour la Présidente.


Le Président de séance:


La parole est aux présidents de groupe parlementaire et aux Haut Conseillers.

La Présidente du Groupe (encore) Conservateur Elsa Bellemaison prit la parole.



Madame la Présidente de la République,
Monsieur le Vice-Président,
Mesdames et Messieurs les Ministres,

Jacques Dubois se présenta a la tribune en sa qualité de Chef du Clan d'Almara et donc Membre du Haut Conseil.













_Madame la Présidente de la République,
Monsieur le Vice-Président,
Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames, Messieurs les Hauts Conseillers,

Messieurs, Mesdames les Députés,

Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,

Il a été dit et répété que la Francovie connaît une fois de plus une crise terrible et il a été dit toute la nécessité de réformer en profondeur notre système politique. Je ne vais pas refaire un long discours sur ce qu'il conviendrait de faire, Madame la Présidente de la République l'a déjà bien fait.

Ce soir je dirait simplement que notre pays s'es toujours relevé et qu'il a toujours su avancer, que la Francovie a toujours été assez forte pour relever tous les défis. Le défi qui s'offre a nous aujourd'hui est d'enterrer la VIème République qui n'aura pas tenu ces promesses, parce que trop faible, parce que trop complexe, parce que donnent aux Francovars la sensation que rien ne bouge et que le système est a bout de souffle. Le défi qui s'offre a nous est de passer au dessus de cette chute et de recrée un système politique simple et efficace qui nous permettra de réformer le pays de façon durable pareillement a ce qui fut fait après la libération lors que les Clans se sont réunis autour de la même table pour fonder la IIIème République.

Les Clans doivent s'unir une nouvelle fois autour d'un Etat fort sens rien renié de notre attachement profond a la démocratie, Monsieur Parmantier l'a très bien dit il nous faut faire la synthèse de tout ce qui a bien fonctionné par le passé et rejeter tout ce qui a échoué affin de crée un système idéal. Notre Nation est encore jeune, elle évolue, elle grandit et elle apprend en grandissant, de nos expériences passés nous sauront, j'en suis sur, tirer le meilleur parti affin de tirer la Francovie vers le haut.

Nous allons avoir a débattre, nous allons avoir a choisir, c'est pour cela que nous sommes la, tel est notre rôle et notre destin, c'est ici et maintenant que notre Histoire va s'écrire une fois de plus et nous devront nous montrer a la hauteur lors que sera venu le moment de nous prononcer entre l'évolution et le déclin, en ce qui me concerne je refuse le déclin et ferait tout mon possible pour que la Francovie sorte gagnante et forte de ce Congrès!

Applaudissements.