Bureau du Roi

Sylvain Pouffiaud :

- "Ah excellent alors !

Je vous propose donc de signer ce traité avec les modifications que j'ai proposées.
Cela vous conviendrait ?"

traité de collaboration économique et touristique

I-Du tourisme

Article 1: La Monarchie de Francovie et la République Shiniste du Liberistant et de Karévie souhaitent par ce traité améliorer les relations économiques et touristiques.
Article 2: Une ligne aérienne est ouverte en Micopolia et Indant-Ville a hauteur de deux vols journalier.
Article 3: La Monarchie de Francovie et la République Shiniste du Liberistant et de Karévie développent conjointement le tourisme. Les partis contractantes s'engagent de protéger les ressortissants.

II-De l'économie
Article 4 : La Monarchie de Francovie et la République Shiniste du Liberistant et de Karévie s'engagent a développer leurs coopérations économiques dans des projets établit conjointement. Ces projets sont négociés entre les deux gouvernements de façon régulière. Les gouvernements peuvent déléguer cette compétence à d'autres institutions.
Article 5: Les travailleurs francovares des Zones Economiques Spéciales bénéficient d'un statut particulier.

Comme ceci ?

Sorti de l'hôpital, Hubert de Montignac, faisant table rase des rancoeurs passés, transmit un courrier au Roi, qui après une démonstration juridique regardant la position arbitrale du roi, garant de l'édifice constitutionnel, se terminait ainsi :

"
(...)

Votre Majesté, il n'est pas prudent que l'édifice constitutionnel francovar, déjà fragilisé par la crise politique et sanitaire que connaît notre pays, soit plus encore malmené. Par ma qualité d'ancien Premier Ministre, je suggère à Votre Majesté, de nommer une nouvelle liste protocolaire de gouverneurs, pour laquelle je suis prêt à assumer la première place, afin de ne pas laisser la présidence du Conseil des Sages vacantes et ainsi de permettre à notre vie démocratique d'exister dans la crise pour que notre pays y survive

J'ai l'honneur de me déclarer; de Votre Majesté, l'humble serviteur,

"

Gontran IV :

- " Que vient faire Baudry ici ? "

Tommen II :

- " Apparemment cela concerne l'indépendance de sa province, mais je ne suis pas certain père "

Gontran IV :

- " Je suppose que je risque de le découvrir bien assez vite, bien laissez-moi, Faite donc venir le Président ! "

Tout en s'installant à son bureau, le Roi regarda la grande porte s'ouvrir afin de laisser partir son fils et sa femme, puis d'un geste de la main, il lança le message à un serviteur qui annonça l'entrée du Président.

Restant assis a cause de sa maladie, le Roi invita le Président à s'installer à bonne distance en face de son bureau pour que l'entretien commence.

Gontran IV :

 - " Monsieur le Président Baudry,  je suis plus que content de vous voir, mais trêve de bavardage, que puis-je faire pour vous ? "

Jean-Yves Baudry : Majesté, je sais que votre temps est précieux, je serai donc bref. Le 20 décembre de l'année dernière, un référendum a eu lieu à Mézénas, concernant l'indépendance de notre République. La réponse a été un OUI à l'indépendance, à 53,85%.

Je suis donc venu ici pour vous demander de respecter le désir des Mézéniens et de leur accorder l'indépendance.

Bien entendu, la République entretiendra des rapports privilégiés avec la Francovie, mais désormais, nous devons poursuivre nos chemins, chacun de notre côté. Quittons-nous bons amis !

Gontran IV :

- " Monsieur le Président, le Roi se doit de faire respecter l'intégrité du territoire Francovar, je n'ai pas les compétences constitutionnelles de vous accorder une indépendance, votre République étant reconnue comme clan, certes autonome, mais clan de la Monarchie.

Je ne comprends pas, vous saviez pourtant que c'est au conseil des sages de gérer les affaires des clans, non ?  "

Jean-Yves Baudry : Sire, je me suis tourné vers vous car je sais que vous êtes un Roi sage, un souverain qui tient comme sacrées les aspirations des peuples à disposer d'eux-mêmes.

Je pense que ma demande, qui n'est en réalité que la demande du peuple mézénien, ne fait pas partie de ce que Votre Altesse appelle les "affaires des Clans". L'article 5 de notre Constitution vous donne la possibilité de proposer une loi ou un référendum et selon moi, cette question ne saurait être réglée par les Sages.

Gontran IV :

- " Si je comprends bien monsieur Baudry, vous demander à votre Roi de recourir à un referendum national pour approuver l'indépendance de votre province, surtout dans les conditions actuelles, je vois mal le prochain Premier ministre soutenir un Roi qui fait sonder la population pour une Indépendance en pleine crise sanitaire.

Vous ne pensez pas que nous devrions attendre le retour à la normale ?

Je me suis récemment retrouvé contesté dans mes pouvoirs et dans ma place même sur le trône, je ne vois pas pourquoi je prendrai le risque de recourir à l'article 5 de la constitution qui pour certains donnes trop de pouvoir a ma personne au risque de me faire de nouveau mettre en accusation.

Je vous demande de m'éclairer. "

Jean-Yves Baudry : Mais la Constitution n'a-t-elle pas été approuvée par référendum ? Et en définitive, il appartiendra aux Francovars ou aux élus du peuple de décider, alors qui pourrait vous reprocher une décision qui ne sera pas la vôtre ?

Le Président mézénien s'inquiétait du silence du Roi.


Jean-Yves Baudry : Majesté ?

Gontran IV :

- " Hum ah oui pardon excusez moi, cette maladie me fait avoir des absences je suis vraiment navré.

J'ai bien réfléchi et je pense qu'il serait préférable d'attendre les résultats des élections et la nomination d'un gouvernement actif monsieur Baudry, Le peuple Francovar et souverain et je préfère attendre de pouvoir consulter un Premier ministre fraichement élu sur la question avant de prendre la décision ou non de tenir un referendum qui changera ou non profondément notre pays. "

Jean-Yves Baudry : Je comprends tout à fait, Votre Majesté. Une fois de plus vous montrez votre grande sagesse. Les Mézéniens ont toujours eu une très haute estime de Votre Majesté et sachez que nous avons trouvé ignoble la manoeuvre de certains carriéristes qui ont voulu vous destituer. Nous nous y sommes opposés et nous continuerons de le faire.

Nous autres, Mézéniens, aussi bien indépendantistes qu'autonomistes, nous serons toujours des amis loyaux et fidèles de Votre Majesté.

À présent, Sire, si vous le permettez, je vais me retirer.

Gontran IV :

- " Je vous souhaite bien le bonjour alors monsieur Baudry. "

D'un petit signe de la main, le Roi donna congé au Président, un serviteur lui ouvrit la porte afin de faire sortir Son Excellence, tandis que le Roi retourna dans ces appartements afin de se reposer.

Du côté du Palais des rumeurs circulaient depuis quelques jours sur un possible relâchement du pouvoir de la part des Delfrous , devant l'état maladif du Roi.

Outre un relâchement du pouvoir, des bruits de couloir et surtout des mots dans la presse laissée entendre à la possible nomination d'un régent de Francovie en attendant que le Roi retrouve ses capacités ou qu'il abdique pour mauvaise santé.

Restant  sur son fauteuil a cause de sa maladie, le Roi invita le Président à s'installer à bonne distance en face de son bureau pour que l'entretien commence en compagnie du ministre des affaires étrangères.



Gontran IV :

 - " Monsieur le Président Poltine,  je vous souhaite la bienvenue en mon palais, je suis plus que ravi de pouvoir recevoir pour la première fois depuis l'instauration de votre république, un président biéloslave, nous avions appris avec beaucoup d'inquiétudes la chute de notre "cousin" le Roi Alexandre Ier, mais votre pays nous a  montré que même sans souverain il sais être respectable et civilisé.

Ainsi c'est un réel honneur pour moi de vous recevoir, malgré des temps troublés, notamment suite a l'invasion livadienne d'Ostaria qui nous préoccupe au plus au point et nous fait nous questionner sur notre place dans la grande alliance qui ne réagit pas face a ce genre d'invasion qui va a l'encontre même de l'autodétermination, vous n'êtes pas de mon avis monsieur Poltine ?  "

C'est un plaisir pour moi d'être ici. Nous vous considérons toujours comme un pays ami et allié, et nous souhaitons signer un nouveau TRM avec vous. Concernant les problèmes en Ostaria, je suis au courant... Nous venons de mettre fin à la guerre froide entre Livadia et nous.

Lors de notre entretien, j'ai prévenu le Ministre des Affaires Etrangères livadien que la communauté micromondiale allait s'indigner suite à l'intervention en Ostaria. Je lui ai annoncé que la Biéloslavie ne soutenait pas Livadia dans ce dossier.

Votre questionnement sur votre maintien au sein de la Grande Alliance est légitime. Nous, nous allons surement demander notre adhésion en tant que membre de plein droit, maintenant que les tensions avec Livadia sont apaisées. En tout cas, nous exprimerons notre désapprobation lors d'un éventuel sommet des Etats de la GA.

Charles-Étienne Vallaud : Vous faites allusion, je suppose, aux opérations menées par les Livadiens sur l'Île de Cavour ? Il est vrai que nous sommes liés à Ostaria par notre traité de reconnaissance mutuelle et que nous devons lui prêter assistance diplomatique, toutefois à la condition qu'Ostaria en fasse la demande.

Cela était dit, je ne suis pas certain que la communauté internationale s'émeuve de ces opérations. Je pense tout comme le Président Poltine que c'est lors d'un sommet de la Grande Alliance qu'il faudra soulever cette question.

Gontran IV : Il faudra soulever la question effectivement, cette invasion en Ostaria ne pourra pas rester impunie, c'est une violation sans nom du droit des peuples et surtout de mon ancien royaume, je reste un Ostarien de naissance et je trouve cela tout bonnement inacceptable.

Alors si je comprends bien, votre pays souhaite conclure un TRM avec notre monarchie, je suppose que vous disposer déjà d'un texte de base à nous proposer monsieur le Président ? "

Le Premier Gouverneur conseillait au quotidien le Souverain.

Je suggère à Votre Majesté de pouvoir le siège de Deuxième gouverneur assumé par Madame Vallaud-Bogendorfer. En effet, ayant acquis la nationalité Mézénienne, elle n'est plus en mesure d'assumer cette fonction. Puis-je suggérer à Votre Majesté, de nommer M. Maxime de Labardière, ancien Sage de Francovie, à ce poste ?

En outre, peut-être serait-il sage de déléguer vos pouvoirs royaux au Premier Gouverneur pour une durée déterminée - jusqu'au 1er septembre par exemple - , afin que, sans engagé une procédure de vacance temporaire et de mise en place d'un gouverneur, la chefferie de l'Etat ne soit pas vacante.

Gontran IV

- " Vous avait raison comme toujours Montignac, c'est certainement le mieux à faire oui, Ce cher Maxime de Labardière sera donc dans les prochaines heures le nouveau second gouverneur en remplacement de cette mézénienne.

Je suis aussi d'accord avec vous, bien évidemment le vide que je laisse à cause de ma maladie met en danger nos institutions ainsi que notre monarchie, je pense que vous êtes l'homme le plus à même de sauvegarder l'intégrité de l'état et surtout celle de la monarchie en cette période de crise. Vous souhaitez donc que je fasse un décret royal vous déléguant certaines de mes attributions comme ce fut le cas avec le poste de consul de Francovie avec mes pouvoirs diplomatiques . Mais que dois-je vous déléguer plus particulièrement Hubert ?

Par le passé, mon grand-père le Roi Romain VIII, qui était par ailleurs le créateur du poste de consul de Francovie avait aussi créé et décerné une fois au cours de son règne le poste de Protecteur du Royaume, c'était une manière plus simple de déléguer à un homme les pouvoirs d'un potentiel gouverneur de Francovie sans pour autant avoir l'obligation de l'aval du conseil des sages, vous voudriez peut-être avoir l'honneur d'être la seconde personne à obtenir cette charge ? "

Montignac : La confiance de Votre Majesté m’honore. Je Lui suggère de délégué l'ensemble des pouvoirs royaux, afin qu'il soit éventuellement possible de porter une réforme constitutionnelle, de nommer des gouverneur et des Sages. Je ne demande pas à Votre Majesté un blanc seing, si Votre Majesté n'est pas satisfaite, il lui sera toujours possible de me retirer cette charge.