Conseil de la Table des Clans

Mariani n'avait pas cru à ces histoires de monarchie jusqu'à l'annonce du gouvernement par le Roi.
Il était trahis par son "Président du Parlement en Exil" et surtout par Parmentier qu'il avait envoyé en Francovie pour "unir la résistance".


Il se mit en colère et s'emporta.





- C'est cela votre gouvernement ?
Le meme que les echecs du passé !
A tous les coups les jallanistes vont revenir au pouvoir.

Il désigna Maréchal du doigt sur cette dernière remarque. 


- Vous avez vendu la République pour vos interets personnels ! Vous trahisez le Peuple pour vos clans !


Il se leva et cria 


- C'est moi qui a sauvé la Francovie ! C'est moi qui a libéré notre pays ! Vous etes des traitres ! Vous etes pire que les jallanistes ! 


De son coté Parmentier était décu. Bien sur il prenait un malin plaisir à voir Mariani mais sa nomination en tant que Premier Ministre était une mauvaise nouvelle. Cela l'écartait sauf surprise du poste de Premier Gouverneur. Il avait cependant accepté car ce genre de proposition ne se refuse pas. 

Robert Binden s'adressa au Roi.

Robert Binden:

Votre Majesté, Monsieur le Premier Ministre,

En tant que Ministre de la Défense, puis-je me permettre d'expulser plus ou moins diplomatiquement un certain planqué de diners mondains hors de cette salle?

Mariani :

"Planquée des diners mondains" ?!
C'est moi qui ai sauvé le Comtat Binden et tu le sais très bien ! C'est moi qui vous ai apporté l'aide de l'extérieur !

Paul Mezzanines :

Je n'y vois pas d'inconvénients. Monsieur Mariani, vous pouvez toujours partir avant que les hommes de Robert Binden ne vous fasse sortir. Cela vous permettra peut-être de conserver un semblant de dignité.

Jean Christophe Mariani :

- Et toi Paul tu en as mangé aussi de la bouf quand tu présidais le Parlement en Exil.

Voyant que la situation allait dégénérer, Mariani préféra renoncer -pour l'instant-.

- Vous payerez votre Coup d'Etat ! Le peuple ne vous suivra pas !

Binden se leva puis s’approcha de Mariani.

Robert Binden:

Vous avez été un ministre et un gouverneur compétent, ne salissez pas votre postérité par une énième déchéance. Partez, Thierry.

Il tapota l'épaule de Mariani.

Jean-Christophe Mariani s'emporta :

- Comment ça Thierry ? 
C'est une forme d'insulte ?

Allez vous faire voir Binden !

En effet, Robert Binden avait fait une confusion. Il avait rêvé un jour d'un certain Thierry portant le même nom et s'était embrouillé. Il insista.

-Jean-Christophe, vous donnez un bien piètre spectacle.
Il serra son poing gauche et serra sa main droite sur l'épaule de Mariani.

Paul Mezzanines :

Oui, Mariani, j'ai quitté la Francovie et mes responsabilités pour devenir le président de votre pseudo-parlement et j'ai pu y voir toutes les dérives de votre gouvernement.

Jean Christophe Mariani :

Arretez Binden vous faites comme les jallanistes ! Vous profitez de votre puissance pour vous imposer au ministère de la Défense.
Pendant ce temps là Parmentier devient Premier Ministre, les élvéotes qui ont commis des crimes de guerre ont l'Economie, le clan du Vernier corrompu au pouvoir obtient la royauté tandis que les jallanistes de Fux restent au gouvernement.

C'est vous qui etes à l'origine du piètre spectacle. Vous transformer notre réussite, ma réussite, en un régime oligarchique.

Robert Binden tira la chaise de Mariani.

Et vous, en cherchant à vous approprier le pouvoir, vous vous rendez passible du crime d'usurpation de commandement et de la prison à vie. Ce que je ne vous souhaite pas, partez maintenant ou je serais contraint d'employer des termes moins... diplomatiques.

Des gardes s'approchèrent.

Mariani recula mais sa colère ne baissa pas :

- Allez y menacez moi avec des armes ! Comme le faisait les jallanistes ! 
Après la dictature jallaniste la dictature des clans !
Vous ne faites que rendre service les jallanistes en vous comportant comme ils vont ont dénoncé !

Vous faites la pire erreur de votre vie.

Il montra du doigt chaque personne dans la salle.

- Les francovars vous le feront payer.


Voyant les gardes s'approcher, Mariani était proche de quitter la salle mais il ne l'avait toujours pas fait.
Il réflechissait grandement. Il disposait encore du matériel piréen. 

Binden:

Messieurs, raccompagnez Mariani. Qu'on lui laisse un véhicule et un visa pour qu'il aille où bon lui semble.

Raccompagnez le... doucement.

Edouard Maréchal :

Il me semble évident que Mariani va tenter de déstabiliser le régime prochainement, par tous les moyens dont il peut disposer même si les piréens vont sans doute l'envoyer balader. Votre Altesse, il vous faut absolument affirmer votre autorité le plus rapidement possible pour éviter toute déstabilisation du Royaume ou toute remise en cause de votre légitimité, il serait important selon d'instaurer le plus rapidement possible la Constitution et nommer le Conseil des Sages.

Antoine Debré pris la parole.

Antoine Debré:

Et surtout, il faut organiser des élections au plus vite. C'est ça qui légitimera le régime puisque c'est la donnée démocratique de notre système.

Paul Mezzanines :

Il faut en effet faire adopter la Constitution par le Peuple rapidement, le Ministère de l'Intérieur peut en avoir la charge je pense.
Il nous faudra ensuite organiser tout aussi rapidement les élections, comme l'a fait remarquer monsieur Debré. Dès l'adoption de la Constitution, le Conseil des Sages sera mis en place et pourra assurer l'organisation des élections conformément à la Constitution. C'est pour cela que j'invite les Chefs de Clan à réfléchir dès à présent au nom du second Sage de leur clan.

Nous devrions également garder un oeil sur Mariani, même s'il ne risque pas de trouver beaucoup de soutien.

Yves Genevois, Ministre de l'Intérieur et de la Justice :

Je peux organiser un référendum rapide, simple et efficace pour l'adopter rapidement très très prochainement. Votre accord, votre Altesse ?

Archimède Parmentier :

Peut etre faut-il nommer également d'hors et déja la liste des Gouverneurs afin de faire fonctionner le régime.
Si le peuple refuse par réferendum les nominations seraient annulés.

Je soutiens la position du ministre de l'interieur.

Paul Mezzanines :

Je suis d'accord, monsieur le Ministre.
Je soutiens également la proposition du Premier Ministre. Cela nous permettrait également de commencer les nominations du Conseil des Sages en avance.
Je vais nommer les gouverneurs.

Archimède Parmentier :

Il est temps que le Roi face une déclaration annoncant le nouveau régime.

Le Roi reçut les résultats alors qu'il revenait dans la salle après s'être absenté pour négocier la nomination des gouverneurs. Il avait dû faire des compromis pour contenter ses alliés politiques et les résistants, et il y aurait assurément des déçus. Parmentier, que le Roi avait nommé Premier Ministre, n'aurait pas sa place tant rêvée et cela ne plaisait pas plus à Mezzanines.

Il annonça la nomination des gouverneurs, tout en pensant aux résultats du référendum qui n'était pas si élevés, même s'il s'en contentait largement.

Paul Mezzanines :
Par ordre protocolaire, Edouard Maréchal, Timothée Allëscquot, Archimède Parmentier, Jean-Pierre Roffenbach et François Derue sont nommés gouverneurs.

J'invite les clans à nommer leur second sage pour permettre au plus vite la tenue des élections

Je souhaiterais m'adresser au Peuple francovar une fois les résultats du référendum annoncés.