Palais Caerbulïn- Siège du Gouvernement Local

Roberto Delpiez:

Mesdames, Messieurs les journalistes,

Depuis la nomination du gouvernement, d'importantes réformes sont à l'oeuvre. En effet, l'objectif du gouvernement local est d'instaurer un dynamisme fort. Ce matin ont été pris les mesures concernant la sécurité et les moyens donnés à la sécurité. Le Comtat-Francovin ne peut plus accepter qu'une personne sur dix soit victime de violences. Notre objectif est de réduire de 25% la criminalité et la délinquance. Les moyens sont donc donnés.

Mais cela ne pourra pas se faire sans déclencher un Etat d'urgence social. 1 personne sur 5 vit sous le seuil de pauvreté. 97.000 personnes, 44% des salariés touchent moins de 80% du salaire médian. 1.45% de la population perçoit 15.5% des revenus, 56% des revenus sont perçus par 22% de la population.

Les inégalités dans le Comtat sont très fortes. Et c'est une source d'injustice et de désordre. J'entends des critiques sur la politique de sécurité sociale que j'entends créer, que sont coût dépassera les 5 milliards de R$C, que ce sera 5 milliards qui étoufferons l'économie locale.

A ceux qui critiquent et se satisfont de cette situation, je leur répond qu'il y aura la réforme coûte que coûte.
A ceux qui attendent de nous une protection forte, je leur assure que je ne reculerais pas: Couverture maladie à 100%, retraite à 60 ans et à 60% du salaire.
A ceux qui s'inquiètent du coût, je leur dit qu'il sera partagé de façon équitable entre les travailleurs et les entreprises, que nous ne les abandonnerons pas et que notre gouvernement soutiendra l'investissement et le développement économique. Je mobiliserais dans le prochains jours les acteurs de la finance et l'Etat pour lancer un "Fond Comtadien pour le Développement" qui permettra de soutenir le lancement de nouvelles entreprises et d'attirer des travailleurs.

A ceux, enfin, qui s'inquiéterais du développement de la Province du Comtat, je leur dit que nous restons francovars et que nous voulons travailler avec toutes les provinces. Une missive a d'ailleurs été envoyée à Evrain pour proposer une rencontre entre les souverains de nos deux provinces. Nous avons un tribut à payer aux Elvéotes qui sont venus se battre avec nous, oubliant nos disputes et l'arrogance des anciens gouvernements comtadins. Ce tribut est celui d'une coopération franche et solide.

C'est tous ensemble que l'on réussira à redresser la Francovie et à redevenir une nation de premier plan.

FT1 : Quel est l'avis de vos juristes concernant les pouvoirs du Roi sur l'Ile du Phare ? Selon vous le Roi peut-il par ses prérogatives militaires faire ce qu'il fait ?

Plébéien : Allez vous soutenir pour les législatives la ligne dure contre le Roi avec les conservateurs et notamment sa destitution ?

Radio Picabie : Vous parlez de saisir l'ONA, pouvez vous nous dire plus précisément vos plans ?

Finalement, le Roi s'installa en saluant Picaban .

Gontran IV :

- " Merci de me recevoir, Lord Picaban, je suis ici pour deux choses, premièrement je souhaite obtenir votre avis sur le Prince Zollernois qui souhaite prendre le contrôle de l'Empire de L'Ouest, en votre qualité de plus haut représentant en l'absence de votre épouse, je me tourne vers vous pour savoir que faire en cas de revendications . "

Rayal Picaban :

- "Les revendications de ces stupides paysans n'ont aucune valeur assurément.
Offrons leur Mézénas, c'est toujours apprécié des pecnos de leur genre."

Gontran IV:

- " Bien bien, je prends en considération votre avis Lord Picaban, mais je suis aussi ici pour vous offrir une récompense suite à vos bons et loyaux services envers la couronne sous le Roi Romain, sur avis de mon conseil et de bons nombres de courtisans, je vous prie de mettre un genou à terre ... "

Le Roi fit signe à un serviteur de venir, il rentra dans la pièce avec une boîte.

Rayal Picaban :

- "Je préfère rester debout si cela ne vous dérange pas."

Picaban attendait de savoir ce que serait sa récompense. 

Gontran IV:

- " Non cela ne me dérange pas Picaban, bien commençons donc "

Le Roi ouvrit la boîte pour prendre un bâton et des épaulettes qu'il commença par fixer sur chaque épaule de Picaban avant de rajouter.

- " Moi Gontran IV, Roi par la grâce de Dieu et du peuple, de la dynastie Delfrous, je nomme en ce 11 février 2020, le Prince Rayal de la Maison Picaban, Maréchal de Francovie, que Dieu lui accorde son soutien pour supporter le poids de ces nouvelles fonctions ... " le Roi tendit le bâton de Maréchal  a Picaban , qui devint de  facto , le second Maréchal en titre de la monarchie avec Brinden comme Amiral de Francovie .


Dans le même temps, on invita le Prince Léopold à patienter dans le Salon d'honneur du Palais, le temps pour le Roi de terminer son entrevue avec Picaban..

Sans avis contraire du Hen Cyngor, Picaban rester le régent de l'Empire de L'Ouest, après avoir salué le Maréchal de Francovie, le Roi gagna le Salon d'Honneur pour partir à la rencontre du Prince qui souhaitez-le rencontrer depuis quelques jours, le Roi une fois dans le salon, salua cordialement le Prince avant de rajouter aimablement.

Gontran IV :

- " Prince Léopold, je suis extrêmement heureux de vous rencontrer, je vous ai accordé cette audience, car j'ai appris que vous souhaitiez me rencontrer, alors me voici, en quoi puis-je vous aider. "

Le dernier des fils de la Grande-duchesse s'inclina. Fardeau des cadets de famille régnante pléthorique, trop éloigné du trône pour compter vraiment dans l'édifice monarchique zollernois, le prince Léopold cherchait à l'étranger une situation que son pays ne pouvait lui offrir. Après avoir cherché les faveurs du Roi de Palogne, son cousin, courtisé la fille du Prince Andronikov en Russlavie. Il ouvrait le chapitre francovar de son éternel vie de prétendant. Un groupe de monarchiste Comtadin l'avait choisi pour représenter une seconde voie monarchique. Les princes de la Grande Alliance avaient la côte en Francovie qui s'apprêtait à devenir le nouveau viviers dynastique du micromonde. Le prince s'inclina devant le Souverain :

- Si je rends visite à Votre Majesté, c'est pour Lui déclarer ma prétention au trône vacant du Comtat, en même temps que je me déclare Son Sujet.

Le Palais s'agitait depuis plusieurs heures. La rumeur avait parcouru l'ensemble de la Francovie. L'alerte Flémingite avait été levée et la famille royal du Comtat-Francovin était en route pour revenir au Palais.

A quelques heures du Palais, Eléonore de Jullanis était en voiture sous bonne escorte. Elle était accompagnée de son fidèle ami, l'Amiral Binden. Il était, à son habitude, inquiet.


Robert Binden:

Votre Altesse,  je ne sais pas si vous vous rendez bien compte... Le pouvoir réel est au mains des Picaban, de votre époux. Vous savez comment je me méfie de lui. Il voudra se servir du trône pour obtenir le plein pouvoir sur la Picabie et le Comtat.

Elle souria. Binden avait toujours été trop inquiet. Mais cela n'en faisait pas moins un chef de guerre exceptionnel.

Eléonore:

Je ne crains pas Rayal. Il court après un lièvre qu'il n'atteindra jamais ou, s'il l'atteint, cela nous servira. C'est lui qui a besoin de moi. Et les institution n'obeissent qu'à moi seule. J'ai la main sur la loi, sur la constitution, sur les Ceannads et n'oubliez jamais, j'ai la SCBM même inactive, même affaiblie, j'ai ça dans ma main.

Et puis, s'il arrive quoi que ce soit, vous êtes là pour me protéger. Vous lèverez une armée pour la 3ème fois.

Il souria lui aussi. Puis il fut pris d'une violente quinte de toux. Il était âgé, au bout de ses forces. L'Impératrice lui prit la main.

Eléonore:

Ne vous en faîtes pas, Amiral. Tout ira bien.

L'Impératrice était dans son cabinet de travail avec Robert Binden. Elle avait déjà procédé au plus gros du travail dans la matinée. L'Amiral fut alors congédié. Il quitta le cabinet pour se rendre à l'aile Est, dans ses quartiers.


Il salua le Prince Picaban et les enfants. Ils purent ainsi entrer.


Eléonore de Jullanis :


Rayal ! Mes enfants ! Je suis si heureuse de vous voir revenir au Palais et de tous vous retrouver.


Elle était effectivement très heureuse de retrouver sa famille avec qui elle avait partagé, malgré tout, de nombreuses épreuves. 

Rayal était venu en tenue de Maréchal.
Le retour de sa femme était une belle nouvelle pour sa carrière (Rayal raisonnait toujours par interet politique).
Il avait beaucoup d'affection pour sa femme mais c'était pour lui avant tout un mariage de raison et politique qu'un mariage d'amour.


En l'absence de l'impératrice du Comtat, il s'était retrouvé dépendant du Roi mais finalement il en avait bien profité.
Le retour de sa femme pouvait lui poser problème dans son influence au Comtat mais il pouvait obtenir une plus grande influence au niveau national.


Il visait notamment dans un avenir proche, le poste de representant du Clan du Comtat au Conseil des Sages.

- "Ma chérie ! Je suis heureux de voir votre retour après cette longue maladie."


La flemingite était devenue une maladie comme une autre dans le Micromonde mais elle n'empechait pas d'avoir des conséquences parfois graves. Cela faisait des mois que les deux époux ne s'étaient pas vus.

- "Je vois que vous vous etes mis au travail."

L'Impératrice avait publié bon nombre de décret.

- "Je peux vous aider si vous le désirez. N'hésitez pas à me confier des responsabilités."