Encerclement de l'assemblée

Les milices post guerre civile Banganaise ayant disparu dans la création de la nouvelle armée royale, il rester peu probable que les différentes garnisons pour la plupart habituer et fidèle à l'idéologie totalitaire manquent d'obéissance au Roi néanmoins, pour éviter que l'assemblée ne parvienne à convaincre les hommes présents, les bataillons sélectionnés pour encercler l'assemblée furent ceux de Kalésie du Nord depuis toujours fidèle à l'image royale d'abord par Joffrey 1er , ensuite par le Roi Octave.


Le Capitaine Jerjerod fut charger par le Roi en personne via l'ordre 77 d’arrêter les députés , le Roi ayant dissout l'assemblée pour le bien de la nation.


- " Ici le Capitaine Jerjerod , au nom du Roi Octave premier du nom , roi du Bangana , nous vous demandons d'ouvrir les portes et de vous rendre traîtres ! "

Derrière les portes barricadées du Barlamanka les députés ne faisaient pas mine de vouloir se rendre et par un porte-voix depuis une fenêtre à l'étage une députée du MPA répondit au capitaine Jerjerod.



Célestine Ajouéogo : - NOUS SOMMES LES REPRESENTANTS DU PEUPLE ET LE PEUPLE BANGANAIS NE SE REND PAS !....  ALLEZ PLUTÒT A BOMBASHA ARRETER LE TRAITRE OCTAVE !



A l'intérieur du bâtiment on commentait le fait qu'Octave n'avait envoyé manifestement que des soldats kalésiens tous blancs ce qui semblait indiquer qu'il ne devait pas se fier d'une bonne partie de son armée. D'une part c'était plutôt de bon augure car cela signifait que l'armée était loin d'être entièrement derrière Octave. Mais d'autre part c'était aussi inquiétant car cela risquait de hâtiser les conflits ethniques en donnant l'image d'un roi blanc s'appuyant sur des soldats blancs pour opprimer des parlementaires majoritairement noirs. De quoi rappeller les heures sinistres de l'oppression coloniale.

Capitaine Jerjerod :

- " Pas de Violence soldats , je souhaite avoir les traîtres en vie ... "

Ensuite le Capitaine Jerjerod ricana en écoutant la pauvre femme hurler qu'il fallait arrêter le Roi, l'armée ayant des méthodes particulières et surtout l'armée Kalésienne, utilisa le bazooka disposé un peu plus tôt par des soldats pour enfoncer ( détruire en partie les barricades);


Les députés sans armes furent rapidement mis sous les verrous malgré quelques  affrontements de couloir , la scène la plus mémorable fut sans aucun doute le capitaine Jerjerod rentrant dans la salle en pleine séance pour embarquer tout le beau monde présent alors que le vote de destitution du Roi était en débat.

Outré par cette intervention des soldats kalésiens, le SGA Moutawa se rendit au Bangana et arriva à l'assemblée alors que les députés étaient en train d'être arrêtés.



Capitaine Jerjerod !

Vous n'avez pas honte de vous en prendre à mes frères banganais ? Ils sortent d'où tout ces blancs ? Vous m'avez bien l'air d'instaurer ici un Coup d'Etat racial ! Et après un nettoyage ethnique c'est çà ?
Si vous embarquez les députés, embarquez moi avec eux ! Ou descendez moi sur place !
Vous avez le choix !

Le Capitaine fixa l'inconnu avant de l'écouter de manière dubitative , il rajouta en direction du lieutenant

Capitaine Jerjerod :

- " Il parle quoi comme langue la monsieur , lieutenant filius ? "

Lieutenant :

- " Il parle comme un gwanguamas, Capitaine ! "

Jerjerod fixa l'homme gwanguamas avant d'ajouter avec ironie.

Capitaine Jerjerod :

- " Nous n'acceptons plus les ingérences étrangères dans le pays , dehors les capitalistes étrangers, Lieutenant aider donc le Monsieur a la langue étrange a repartir chez lui dans le premier avion a destination du sud   ! "

Lieutenant :

- " Bien capitaine ... "

Après cela, Jerjerod quitta les lieux en jepp accompagner par plusieurs camions contenant les anciens parlementaires, dans le même temps il laissa un bataillon en garnison dans l'ancienne assemblée ... Le gwanguamas fut raccompagner de force à la frontière.

Le Secrétaire Général Adjoint de l'ONA était hors de lui . Ces salopards faisaient semblant de ne pas comprendre son (léger) accent gwanguama.  
Avant d'être expulsé de force, il leur cria en authentique dialecte gwanguama :


Ya ku bakomai, baku da kwallayen harbi ! Ni Mataimakin Sakatare ne na Kungiyar Majalisar Dinkin Duniya !
Kuma zakuyi magana da Prince of Imperial jini gwanguama !
Za ku ji daga gare ni ! Lokacin da Mai Martaba Sarki ya san ayyukanku, zai sake jagorantar hanya, Na san shi dan uwana ne !


Quelque-chose comme çà :
Bande de salauds, vous n'avez même pas les couilles de me tirer dessus !  Je suis Secrétaire Adjoint de l'Organisation des Nations de l'Archipel !
Et vous parlez à un Prince de sang Impérial gwanguama !
Vous allez avoir de mes nouvelles ! Quand mon Empereur connaîtra vos agissements, il va péter un plomb, je le connais c'est mon frère !