Rencontre entre deux mondes

L'organisation d'un sommet par la Francovie traînant dans le temps , du côté de la monarchie on décida d'agir pour le bien de la patrie, ainsi vers 10 h, une berline accompagnée de quelques véhicules ayant du mal à circuler à cause des routes partiellement détruites arriva sur le front de l'ouest, là ou les deux Bangana se rencontre par deux grandes tranchées ou bon nombre de soldats surveiller le camp de l'autre.

Finalement, on informa la garnison de la ligne de l'est que le régent ainsi que le Roi venait d'arriver sur le front pour le moment pacifié par le cessez-le-feu entre les deux " pays ", par la suite, on annonça à la garnison de ne pas s’inquiéter suite à l'arrivée soudaine du monarque qui ne quitte d'habitude  que rarement la capitale.

Après quelques heures de préparation, une onde radio fut finalement émise en direction des zones du Bangana Occidental, la diffusion commença par une petite mélodie...



Joseph-Amédée Ier :  

" Citoyen Banganais,

Votre calvaire s’achève enfin, le Bangana et enfin  libre, et la voie vers la réunification commence, je suis jeune, je l'admets, mais pas idiot, ainsi pour faire preuve de mon vœu de conciliation, je me suis rendu sur le front de l'Est pour lancer un message de paix, et pour que la paix soit scellée, il nous faut nous entendre, ainsi donc, aujourd'hui et maintenant, je lance une invitation au Président du Bangana Occidental, Monsieur  Akilebo, je l'invite à venir à ma rencontre en zone neutre, à savoir dans la zone entre les deux fronts pour que nous puissions négocier pour une sortie de crise.

Que la paix accompagne votre décision , je vous remercie pour votre attention. "

               


Agathe Youbeb, représentante de la République Populaire à L'ONA, faisait partie de la délégation du Président Akilébo. Il y avait aussi Aminata Rototo, Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement républicain, et Zingala Diboko-Darico, Ministre de Tout le Reste.

Des observateurs ne furent pas surpris par l'absence d'Ikombo Rototo. Des rumeurs évoquaient une scission entre les membres du MRB, certains ayant suivi Youbeb à Sétissi et d'autres ayant choisi de rester à Bombasha. Selon certains, cette scission aurait même atteint le couple Rototo, il se murmurait qu'ils n'étaient plus ensemble depuis bien longtemps.

Mais d'autres, optimistes ou utopistes, voulaient croire que tout cela faisait partie d'un plan secret et que cette scission était factice...

Après l'hymne national Akilebo se dirigea vers  Houlogou pour le saluer :


Prosper Boniface Akilebo : - Bienvenu à Séhoussa camarade. Maintenant que la vermine a été chassée du pays nous allons pouvoir réaliser de grandes choses ensemble pour redonner au Bangana sa splendeur, sa liberté et son indépendance.

Pendant ce temps sa compagne se chargeait du petit Joseph-Amédée.


Nelly Toulémanga : - Salut jeune homme... tu as fait bon voyage ?... Regarde je t'ai amené une BD de Bangaman comme ça tu pourras t'occuper pendant qu'on discute... J'imagine que tu sais déjà lire, n'est-ce pas ?

Oleg Houlogou :

- " Monsieur Akilebo, je suis vraiment très honoré de vous rencontrer enfin, je fus moi aussi des vôtres,  camarade président, lors de la première invasion par la perfide Francovie, néanmoins nos opinions ont quelque peu différer depuis et nous voilà ici, vous et moi, notre rencontre figura sans doute dans les livres d'histoire en bien comme en mal, bien que je préfère la première solution.

M'enfin on m'a demandé de faire dans le cérémoniel alors je  commence, Je suis donc ici monsieur le Président pour négocier avec vous les termes et conditions qui seront appliquées au Bangana pour permettre une réunification largement profitable à tous, pour notre délégation nous demandons bien évidemment un maintien du Roi et de la monarchie, je dois dire que vous verrez le gamin et attachant, et facilement influençable *tousse*, je voulais au départ vous offrir Octave en cadeau ,  mais le serpent à préférer se suicider en prison,  a la rigueur il  y a toujours le corps si jamais   ... "

Prosper Boniface Akilebo : - C'est gentil de me propser cela mais a vrai dire j'en ai rien a cirer du corps de cette ordure. Balancez le dans la première poubelle venue il y sera  à sa place. Je pensais qu'il avait eu le temps de s'enfuir avec les Livadiens et les Avarois mais s'il est mort c'est encore mieux car il ne nuira plus à personne.

Ceci dit,  j'ai déjà acceptté ne fois la mise en place d'un régime monarchque et je l'ai beaucoup regretté ensuite. Selon moi Octave a discrédité la monarchie et je ne comprends pas votre insistance à maintenir ce type de régime alors même que vous avez été élu sur un programme républicain comme moi. Le petit est peut-être attachant mais il serait mieux à jouer dans une cour d'école avec des enfants de son age que sur un trône . Ne devrions nous pas profiter de l'opportnité qui se présente de se débarasser de cette monarchie et d'instaurer sur l'ensemble du Bangana une république populaire plus proche des idées d'Heidy Merks que des délires mégalomanes des Delfrous ? Vous pourriez devenir mon tona-kholo et ensemble nous pourrions guider le Bangana vers un avenir radieux et des lendemains qui chantent ,

Oleg Houlogou :

- " Peut-être oui, mais je suis un homme d'honneur et soucieux du respect de la volonté des Banganais, suite aux référendums, le peuple à réaffirmer son souhait de maintenir la royauté, bien qu'à mon humble avis le roi ait trop de pouvoir actuellement, le couronnement d'un monarque jeune était un objectif pour moi, et ce pour pouvoir le faire passer en monarque cérémoniel sans opposition du Roi, pour éviter un Octave bis, nous sommes prêts à entendre vos revendications monsieur le président, mais pour nous le régime de notre pays ne doit pas être modifié ici par un conseil restreint, mais plutôt par le peuple, si le peuple vous accorde suffisamment de députés lors des prochaines élections par exemple ou a un autre parti en faveur de la république. "

Prosper Boniface Akilebo : - Les référendums auxquels vous faites référence ne représentent pas la volonté du peuple Banganais car seule une partie du pays a voté.  Et lorsqu'on voit la différence abyssale entre le score des partis monarchistes à l'élection et le vote lors du référendum quelques jours plus tard,  je n'accorderais pas un grand crédit à ce scrutin manifestement bidouillé.

Je suis persuadé que la majorité du pays penche aujourd'hui vers la République surtout  après le règne sanglant  du précédent monarque et d'ici à ce qu'on en ait la confirmation lors des élections, je ne crois pas que votre petit roi ait une quelconque utilité autre que décorative.

Nous devons trouver un accord sur les modalités d'organisation des nouvelles élections puis le nouveau Barlamanka décidera s'il convient de restaurer l'ancienne Constitution, de l'amender ou de la remplacer et la Constitution adoptée sera soumise au Peuple par réfrendum. Je propose que d'ici au référendum chaqu'un de nous continue à administrer la partie du pays qu'il contrôle et qu'un conseil de transition formé de 4 membres soit mis en place pour coordonner notre action lorsque c'est envisageable : vous nommerez deux des membres du conseil et j'en nommerai deux de mon côté.

Oleg Houlogou :

- " Bien je suis parfaitement d'accord avec votre proposition, le conseil de transition figura comme autorité suprême sur nos deux parties du pays en attendant les élections, pour le mode d’élection , je propose de conserver les mêmes modalités que pour la première constituante . "

Prosper Boniface Akilebo : - Oui je pense que l'n peut reprendre le mode d'élection de la remière Constituante qui était moins compliqué que les système utilisés ultérieurement mais je propose que l'on y apporte trois modifications pour l'adapter au contexte actuel :
1 - réserver le vote aux seuls citoyens Banganais
2 - ne pas limiter le nombre de listes pouvant se présenter
3 - faire élire le kiongozi dans chaque province par les élus de cette province

EL :

Spoiler:

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Agathe Youbeb : Je tenais à préciser que le Mouvement Républicain Banganais partage le scepticisme du Président Akilébo concernant le référendum sur le maintien de la monarchie. Selon moi, il n'était pas nécessaire d'organiser ce référendum, quand un parti qui propose dans son programme l'instauration d'une république obtient 28 sièges sur 40, la chose est entendue !

Cela étant dit, je soutiens les propositions qui ont été faites jusqu'à présent et qui partent d'une volonté d'apaisement et de réconciliation et bien sûr, je soutiens l'organisation des prochaines législatives, avec un vote réservé aux seuls citoyens Banganais.

Oleg Houlogou :

- " Bien Monsieur , j'ai donc immense honneur d'accepter toutes vos propositions "

Prosper Boniface Akilebo : - Parfait ! On peut dire que nous avons été efficaces et que nous sommes en bonne voie pour restaurer l'unité du pays, la paix, et des institutions démocratiques. C'était un plaisir de vous rencontrer. Je vous ferais conaitre sous peu mes deux représentants au conseil de transition.