MasterClasse : Refonder l'économie de la santé en Francovie : un moteur nécessaire de la croissance
Page 1 sur 1
MasterClasse : Refonder l'économie de la santé en Francovie : un moteur nécessaire de la croissance
Le plus grand amphithéâtre était bondé à la faculté Hubert de Prat. De nombreux étudiants étaient venus au milieu de l'été pour assister à la première Masterclasse d'une des sommités du monde économique Francovar : Henry de Saint-Auteuil, doyen de la faculté, ancien gouverneur de la BCF et ancien PDG de la SCBM. Autant dire que c'était un petit évènement.
Henry de Saint-Auteuil arriva avec quelques minutes de retard.
Henry de Saint-Auteuil arriva avec quelques minutes de retard.
Henry de Saint-Auteuil :
Bonjour à tous...
Hé bien ! Vous avez vraiment sacrifié une après-midi ensoleillée par 37° pour venir m'écouter ? Vous êtes très cour... Ha on me dit que c'est pour la climatisation!
Rires dans l'auditoire.
Bien, bienvenue pour ma première classe sur un thème important qui, je pense, va être un des débats de la fin de l'année 2020. Il s'agit du système de santé Francovar. Comme vous le savez, il est aujourd'hui très disparate.
Vous avez le Comtat qui a son propre système, très performant. Vous avez Micropolia qui cherche à agrandir son hôpital et vous avez encore quelques fonctionnaires de FILIN qui bossent encore... Les autres ayant probablement été infectés par un flacon de virus de la flémingite renversé dans la salle de pause déjeuner.
Rires d'une partie de l'audience sur la blague sur la bureaucratie. Henry de Saint-Auteuil commença la lecture de son cours.
Faculté Hubert de Prat Master Stratégie Economique, Industrielle et politique
Henry de Saint-Auteuil
Refonder l'économie de la santé en Francovie : un moteur nécessaire de la croissanceEn Francovie, le système de santé est actuellement à l’arrêt. La Francovie a pourtant été pionnière dans le domaine de la santé grâce à la réforme FILIN qui a permis, autrefois, de fournir un élément majeur de la consommation.Toutefois, FILIN pose un certain nombre de problème : il exclut du système les entreprises tertiaires mais aussi toutes les entreprises de production.Jusqu’à présent, FILIN se contentait d’une simple simulation selon la méthode dite « de Dédé » et du règlement d’un forfait au compte consommation. Cela est, évidemment, extrêmement réducteur et peu profitable pour l’économie francovare.I. Les limites du système FILINLe système FILIN apparaît donc comme très limité. S’il faut noter que la méthode « de Dédé » apparaît comme pertinente par la dimension aléatoire et de son réalisme, il convient de dire que le système actuel n’est pas profitable.Comme dit précédemment, le système FILIN suis un schéma simple :Simulation « Dédé » > Ordonnance à régler du patient > versement des frais au compte consommation.Aucun acteur économique n’intervient dans cette affaire. Pourtant, il pourrait permettre de soutenir la croissance économique notamment les Hôpitaux qui n’ont aucune ressource autre que la subvention. Le système de santé pourrait faire intervenir la consommation de produits finis comme les médicaments, nécessiter des outils pour les maladies importantes.II. Quelles solutions concrètes possible ?a. Régionaliser la simulation de « Dédé »La première des solutions que nous pouvons noter est d’adapter le modèle sur celui qui est le plus abouti aujourd’hui : celui du Comtat-Francovin.Le Comtat-Francovin fait chaque mois une étude selon la méthode « de Dédé » avec une simulation pour chaque maladie. Ainsi, on détermine un certain nombre de maladies qui affectent le Comtat. Les frais sont réglés par le compte consommation local.Toutefois, il faut noter le cas particulier de la finance comtadine avec un système de compte global. Pour les autres clans, il faut permettre soit d’adapter selon le système Comtadin soit conserver le système initial par personne physique.Dans tous les cas, il convient de régionaliser l’exécution de la simulation « Dédé » et laisser une large marge de manœuvre dans la réalisation de cette simulation tant qu’elle reste crédible.b. Créer une économie des soinsComme nous l’avons souligné, le système FILIN exclut toutes les entreprises du système de santé. Il faut ouvrir à l’économie.Tout d’abord, la première solution est de donner aux hôpitaux le monopole de l’exercice des soins. Ils assureraient ainsi l’achat de matériel de soins et pratiqueraient les tarifs selon leurs besoins.L’institut FILIN ne doit plus définir le coût de chaque maladie mais la composition de chaque médicament en nombre de PAlcool. Cela permettrait ainsi d’entrer dans l’ère de la fabrication pharmaceutique et d’ouvrir le marché à l’industrie Francovare. Nous pourrions même aller plus loin et notamment soigner les maladies complexes et rare par des machines en PMachine. Tout cela créera une véritable économie de la santé.c. Faire de l’institut FILIN le régulateur de la santéToutefois, cela ne signifie pas supprimer l’institut FILIN. Il doit être le régulateur avec de réèls pouvoirs :- Coordonner la recherche médicale- Contrôler le réalisme et l’exécution des simulations régionales- Réglementer la composition des médicaments en PAlcool- Assurer la veille sanitaire et gérer la liste des maladies présentes en Francovie- Assurer la coopération micromondialed. Défendre une recherche rentableA ces propositions s’ajoutent celle d’une réforme du système de recherche avec la mise en place de la possibilité pour les laboratoires pharmaceutique, les Hôpitaux et certains consortiums de faire de la recherche. Nous proposons 3 orientations :- Découverte d’une nouvelle maladie : mise en place d’une course à la recherche avec le système en place, monopole de la vente de médicaments sur la maladie pour le 1er qui termine la recherche.- Recherche d’une meilleure formule : 6 mois après la découverte du premier médicament, la recherche est réouverte. Une autre société ou la même peut relancer une course à la recherche pour trouver un meilleur médicament et obtenir à nouveau 6 mois de monopole.- Recherche publique : en cas de force majeure ou d’absence de recherche, FILIN peut se substituer au système de recherche privé. La formule tombe donc dans le domaine public à vie et peut être utilisée par tous les laboratoires.e. Créer un système d’assurance publique / privéeC’est le dernier point de cette étude. La question qu’on peut se poser autour de ces pistes de réflexion est le coût. En effet, au lieu du simple forfait FILIN, faire intervenir de multiples acteurs économiques va adapter, à la hausse ou à la baisse, le coût de la santé au coût économique réel.Face à cela, il faut une vraie réforme de la consommation et des salaires afin que chacun puisse accéder aux soins (et à la consommation). Il faut aussi créer une couverture sociale et des assurances.L’Etat, ou les clans, peuvent participer à la prise en charge des maladies et notamment des plus onéreuses via un système de couverture maladie publique. Il doit être accompagné, afin de limiter les coûts sur l’Etat et les contribuables, d’un système d’assurance privée. Cela nécessite donc la mise en place d’un système financier privé à l’instar du CMRC comtadin.
Jonas d'Agrolia- Messages : 11832
Date d'inscription : 06/03/2014
Localisation : Quelque part entre Micropolia et Comtat
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum