Vote de Confiance Debré I

Ségolène Boyaux:

Mes chers collègues,

La séance est ouverte. L'Ordre du Jour appelle le discours de politique général du gouvernement suivi d'un vote de confiance. La Parole est à Madame Rose-Marie Debré, Premier Ministre.

Rose-Marie Debré:

Merci, Madame la Présidente Ségolène Boyaux.

Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

C'est devant vous, élus de la nation, que je viens rechercher la légitimité gouvernementale. C'est à vous que je demande de confirmer l'honneur que m'a fait le Président de la République de me nommer Premier Ministre de la République. Cet honneur ne cache pas les défis qui nous attendent. Beaucoup de choses ont été faîtes, certaines ont échoué, d'autre sont à remanier. C'est la politique publique, on tâtonne mais on y arrive.

Aujourd'hui, il n'est plus temps de tâtonner. Que ce soit moi, la majorité ou l'opposition. L'heure est à l'action gouvernementale. Une action coordonnée dans un esprit de solidarité de gouvernement. Les ministres ne sont pas des électrons libre: Ils peuvent dire leur pensée en Conseil des Ministre, je les y encourage mais il ne serait pas tolérable que publiquement, à l'heure grave dans laquelle nous somme, des ministres se désolidarisent, que la majorité vole en éclat.

Ce n'est pas autoritaire ce que je dit, ce que je fait, c'est l'union. L'union est nécessaire aujourd'hui. Les Sénateurs l'ont compris cette nuit en violant les codes habituels du Sénat, en procédant au vote par acclamation d'une mesure d'urgence pour Armara. C'est cet esprit que je souhaite voir naître ici. Je ne demande pas à l'opposition de se battre à mes côtés, ni même de ne pas se battre, je leur demande d'être constructifs. Le temps parlementaire n'a pas à être pollué par des débats stériles comme j'ai pu le voir cet après-midi sur le temps médiatique. Je remercie ceux qui ont défendu mon choix d'accepter d'être Premier Ministre face à certaines critiques mais je n'y répondrais pas. Je n'y répondrais pas parce que j'ai une mission précise: Sortir le pays de la crise actuelle avec nos alliés, moderniser la Francovie, créer une croissance durable.

Je pense que vous comprendrez, mesdames, messieurs les députés, que je ne réponde pas aux vaines critiques. Toutefois, je ne dirais qu'une chose sur les critiques: La présidentielle, c'est dans trois mois. Alors, évitons de spéculer sur qui sera candidat à la présidentielle. Que ce soit au sein du gouvernement ou de cette assemblée. Le redressement de la Francovie n'est sera que moins compliquée.

Elle fit une légère pause.



Mesdames, Messieurs les parlementaires, je vais à présent exposer la feuille de route du gouvernement. Ce gouvernement, je l'ai fondé sur trois critère: Le renouvellement, aucun des ministres ici n'est du précédent gouvernement ou d'anciens gouvernement. La seule tête un peu connue étant François Bogendorfer, diplomate de renommée. La volonté, toutes les personnes appelées sont des personnalités volontaires. La parité car ici, le nombre de femmes et d'homme est identique.

Pause
Au poste de Ministre d'Etat, en charge de la Sécurité, de la Justice, des institutions et des libertés, Agatha Simonson devra mener de larges réformes dans le domaine de la sécurité. Elle devra notamment réformer la loi RGST afin de la rendre plus souple dans l'accès au matériel de sécurité des Régions et des communes. Les collectivités pourront se procurer, en nombre contrôlé, en matériel sans devoir déposer de multiples dossiers auprès du gouvernement qui restent sur le bureau dans 70% des cas. La RGST sera aussi réformée afin de donner une meilleure action, un meilleur impact aux ZSP. Elle devra aussi redéfinir la carte francovare des ZSP. Le Code Pénal sera revisité. Nous allons requantifier les peines afin qu'elles soient ajustées au délit ou au crime ainsi que renforcer les pouvoirs des organismes de lutte contre la fraude et les trafics.

Au poste de Ministre  en charge de l'Economie, de l'Industrie, de l'Equipement ,des Finances et des Comptes Publics, Rose Verneuil devra mener l'essentiel des réformes du gouvernement. Cela passera par une grande loi trimensuelle pour l'équipement. Cette loi aura pour but de rénover les équipements publics et donc de maintenir la croissance à un niveau élevé. A cela s'ajoutera une loi d'équilibre budgétaire car depuis trop longtemps, nous constatons des déséquilibres trop fort dans les comptes publics. Il ne s'agit ni de rigueur ni d'austérité. Il s'agit de bonne gestion des deniers publics placés sous deux idées: Réduire le déficit de moitié, ne pas porter l'effort sur les dépenses d'investissements. Cela passera donc par une réforme des salaires dans la haute fonction publique qui correspond à 65% de la dépense publique. C'est trop! La dépense publique doit servir la croissance et la communauté. Elle ne doit pas me permettre de m'acheter une villa à 5.000 R$ alors que des gens n'ont pas de quoi se loger! Madame Verneuil aura aussi en charge la réforme fiscale. J'annonce par ailleurs le retrait de la loi en cour de débat au Parlement afin d'être remaniée. Enfin, elle devra se charger, avant les prochaines élections, de réformer les finances des partis et les comptes de campagne électorale.


Elle boit un verre d'eau



Au poste de Ministre en charge des Affaires Etrangères, de la Défense, du Developpement Micromondial et du Commerce Extérieur, François Bogendorfer devra faire preuve de toutes ses qualités de diplomate car la tâche va être ardue: Porter la réunion micromondiale sur le projet d'organisation commerciale. Il devra assurer aussi la mutation d'une partie de nos forces armées, 5.000 soldats, en une Force Humanitaire Francovare capable d'agir dans toutes les zones du micromonde qui subit une crise environnementale, humanitaire ou médicale majeure. Cette réforme est nécéssaire. Nous le voyons tous aujourd'hui avec la catastrophe en Armara. C'est à la Francovie l'humaniste d'être auprès des peuples quand ceux-ci sont en détresse, quel que soient les différents et les différences, comme l'a si bien dit Jean Coty. Ce défi qui touche Armara est aussi notre défi: C'est la preuve que l'on ne peut jamais vivre dans son coin, coupé du monde. Il faudra redresser nos relations avec Armara, c'est une nécéssité, une garantie pour l'avenir de nos peuples.

A ses côtés est nommé Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères, en charge de la Défense et de l'Armement, Roberto Delpiez. Il aura la charge de développer avec l'Etat-Major une nouvelle stratégie de défense avec la rédaction d'un nouveau livre blanc de la stratégie. Il devra, dans le cadre de la loi d'équipement, procéder à une large modernisation de l'équipement militaire francovar.


Au poste de Ministre en charge de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche, de la Culture et des sports, Sandrine Loors aura la charge de la création d'un Centre National des Arts et d'une loi de protection du patrimoine. Elle devra aussi mener une grande réforme du parcours scolaire dans le primaire et le secondaire autour des compétences des élèves à acquérir.

A ses côtés se trouvera Bernard Deschanes, Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Education Nationale, en charge de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il aura la charge d'abroger la loi sur les Université d'Avenir, qui sont dépassées, au profit d'une planification par l'Etat de la construction des Université. L'objectif était Une Région, Une université; ce n'est pas le cas, c'est donc à l'Etat d'intervenir. A cela va s'ajouter une réforme des frais de scolarité avec un plafonnement des frais de scolarité pour les étudiants et de façon égalitaire entre les universités.

Au poste de Ministre en charge de la Santé Publique, de l'Aménagement Territorial, du Logement et de l'Ecologie, Carl Tissier devra porter une grande réforme du modèle social Francovar avec l'abrogation de FILIN au profit d'un grand pôle des prestations sociales et d'un système de retraite plus efficace et moins élitiste, qui récompense non pas la fonction occupée mais le temps de travail.

C'est un gouvernement d'action, axé sur de larges réformes sociales, économiques. C'est un gouvernement volontaire qui agira pour la création d'une Francovie plus sociale, plus humaine, plus forte.

Oui, la Francovie! Oui, la République! Dîtes oui à ce gouvernement!

Le Premier Ministre parti du Parlement sans attendre les résultats du vote.

Ségolène Boyaux:

Nous excuserons Madame le Premier Ministre qui a du se rendre d'urgence à son ministère à cause de la crise à Armara. La nouvelle est tombée, il y aurait à cette heure 51.000 morts. Nous allons donc procéder au vote.

La Présidente du Groupe UD-IV se leva et pris la parole




Malory d'Aubert:




Madame la Présidente, 

Mesdames et Messieurs, chers collègues,


Ce serait, d'une hypocrisie sens nom de notre part que de prétendre que nous faisons confiance en Mme Debré, je dirais même que malgré ce merveilleux plan d'action qu'elle viens de nous dérouler, nous nous méfions beaucoup. Mais pourquoi nous méfions nous ainsi? Eh bien parce que nous attendons beaucoup de sa part et que tout ceci nous apparaît plutôt comme une belle opération com qu'un véritable programme de Gouvernement. Nous jugerons sur pièce et pas avant de la sincérité des propos tenus ce soir par Mme Debré et verrons si nous aurons a faire Mea Culpa.


Cependant, une chose est vrai, une chose demeure toujours vrai, la Francovie et le Micromonde connaissent une très grave crise peut-être la plus grave de toute l'histoire. Le Gouvernement précédent a raté son rendez-vous avec l'histoire, le constat de son action est sens appel l'ECHEC. Notre seule espérance est que le Gouvernement de Mme Debré soit plus efficace. C'est donc par simple solidarité nationale que nous accordons un vote "favorable" a ce Gouvernement qui va avoir a faire ces preuves.


12 Pour

19 Pour, 6 blancs

14 pour, 8 blancs.

22 pour

Nicolas Mandragore :

Je crois que la confiance est accordée, Madame la Présidente.

Ségolène Boyaux:

Vous croyez? Bon tout le monde lève la main pour ceux qui votent la confiance. Nicolas, veuillez les compter s'il vous plaît...

Elle tape sur le perchoir

La confiance est accordée!