Election d'un second Président de la IIème Législature

Ségolène Boyaux:

Mesdames, Messieurs mes chers collègues,

C'est après une longue réflexion que j'ai déterminé la chose suivante.

Estimant que le Parlement avait une mission de contrôle du gouvernement et de vote de la loi, que la Présidence du Parlement était dans l'obligation la plus stricte de gérer les débats dans l'impartialité, étant donné que je me refuse formellement, dans ma conception de la démocratie, à voir au sein de la législature une Présidence qui serait de la même ligne politique que le gouvernement, j'ai décidé, au nom de l'intégrité de la fonction impartiale de Président de l'Assemblée, de mettre fin à ma fonction de Présidente de l'Assemblée Nationale.

Ce fut pour moi un plaisir et un honneur que de conduire nos débats pendant 4 mois, mais j'estime que cette fonction ne saurait échouer à la majorité de gouvernement puisque, dans ma conception, il s'agit d'un contre-pouvoir.

Mon Vice-Président, Nicolas Mandragore, dont je connaît l'expérience, le professionalisme et l'intégrité la plus totale, sera chargée d'assurer l'intérim et l'organisation du scrutin de nomination du futur Président. Je lui donne d'ors et déjà mon soutien si jamais il désirerais être candidat.

Mes chers collègues, je vous remercie de votre confiance, de votre soutien. J'espère avoir mené à bien ma mission et c'est avec plaisir, mais pas sans nostalgie, que je retourne de l'autre côté de cette salle, parmis vous.


Larges applaudissement des centristes

Les candidatures sont ouvertes.

Les votes sont ouverts.

25 pour Mandragore

12 Mandragore, 10 blanc

12 pour Mr Mandragore

Etant donné le départ de Monsieur Mandragore au gouvernement, le Parlement doit nommer un nouveau président.

Les candidatures sont ouvertes.

Pas d'autres candidats ?

Bon, Christine Ruiz Présidente du Parlement.