Présentation du comté de Brindas

Description : Le comté de Brindas est une des régions les plus petites de la Francovie et se situe dans l’Ouest du pays aux bords du fleuve homonyme. Faiblement peuplé, il est surtout spécialisé dans la production agraire et viticole, abrite plusieurs manufactures horlogères et de fabrication de machines ainsi qu’une dizaine de banques qui profitent du régime fiscal avantageux. La région est divisée en huit grandes communes dont la plus importante, Saint-Jean, est aussi la capitale régionale, réputée pour son centre-ville historique et les vignes cultivées sur les collines avoisinantes.

Au détriment de sa petite taille et de sa faible population, la région est relativement prospère. Le chômage se situé autour de 3% et le revenu moyen annuel se situe au-dessus de la moyenne nationale. Celle-là s’explique par le fait que beaucoup de personnes fortunées se sont installés dans les années passées pour profiter du paysage sauvage, du calme ambiant et des impôts régionaux peu élevés. Aussi, même si la région ne possède pas d’université, elle jouit d’un système d’apprentissage bien développé et efficace, permettant à chaque jeune ne voulant pas poursuivre des études supérieures, de se former à un métier pratique.

Les monuments les plus notables de la région sont le Château de Saint-Jean, en possession de la famille Septimus, la cathédrale de Villeforte, siège épiscopal, la réserve naturelle de Grainbourg et les trois ponts historiques de la cité de Lille.

Carte :



Système politique régional : Système politique : La région de Brindas est divisée en huit communes. Chaque communauté élit via une assemblée populaire un conseil communal pour un mandat de quatre ans. Cette même assemblée est également l’organe législatif local qui discute et vote les lois locales. Peuvent participer à l’assemblée tous les hommes et femmes ayant le droit de bourgeoisie et étant âgés d’au moins vingt ans. Le droit de bourgeoisie se transmet par le sang ou peut être acquis  contre paiement d’une somme pécuniaire auprès le conseil communal.

Au niveau régional, le pouvoir exécutif est exercé par un conseil régional composé de huit conseillers, chacun représentant une des communes de la région et étant élu pour un mandat de cinq ans par les populations locales, ainsi que de l’évêque de Brindas qui est membre permanent du conseil. Les conseillers élisent un président de région depuis leurs rangs ou parmi la population de la région.

Histoire du clan local : La famille de Septimus arrive en Francovie au milieu du 18ème siècle en migrant depuis le Belondor. Antonov Septimus, chef de la famille de Septimus, crée en 1750 une banque dans le comté de Brindas avec pour siège social la ville de Saint-Jean. La banque s’enrichit rapidement grâce aux prêts accordés à la Couronne royale, autorité qui est en recherche permanente de nouvelles liquidités. Ce commerce hautement profitable propulse les Septimus parmi les grandes familles patriciennes de Saint-Jean.

A partir de 1778, les mauvaises récoltes se succèdent en Francovie. Antonov Septimus décide d'investir, grâce aux profits faits avec sa banque, dans le commerce de blé russlave. Il fait alors venir depuis la Russlavie des navires chargés de blé, vendant cette céréale sur le marché francovar au prix fort et amassant ainsi une fortune colossale, le transformant en quelques mois en un des hommes les plus riches de l’Ouest francovar. Il est rapidement surnommé par ses détracteurs le Corbeau noir, en raison du fait d’avoir bâti sa fortune sur la misère du petit peuple.

De 1789 à 1792, la Francovie succombe à la fureur révolutionnaire. Fin 1792, la monarchie est contrainte de capituler devant la constitution de la Première République francovar. Pendant cette période, le comté de Brindas est lourdement frappé par des soulèvements révolutionnaires. Le comte Antoine de Brindas et l’évêque de Villeforte sont lynchés par la foule et leurs demeures mis à sac. Les Septimus participent activement aux côtés de la Révolution car sentant que la monarchie est entra de vaciller et que le temps est venu de changer de camp. Antonov soutient ainsi financièrement le conseil révolutionnaire régional pendant que son fils, Dimitri met sur pied une troupe de soldats combattant les forces royalistes retranchés dans le fort de Saint-Jean.

Durant toute la Première République, la famille des Septimus soutient le régime en lui fournissant les fonds nécessaires à sa survie alors que la crise économique, la famine et l’instabilité croissante menace la pérennité de la Première République. C’est qu’à partir de 1810, voyant le Gouvernement au bord du défaut de paiement, que le clan des Septimus commence alors à rapatrier l’argent prêté, monte les intérêts et cause ainsi l’aggravation de la situation financière de la République. Dimitri Septimus, nouveau chef de clan, décide alors de faire alliance avec un jeune général du nom de Ferdinand de Goubin, lui fournissant le financement pour accomplir un coup d'état.

Après la proclamation de l’Empire, les Septimus aident à financer les projets de réforme, d’infrastructure et industriels de l’empereur Luc François Maxime Ier. Cette alliance secrète entre la banque des Septimus et l’autocrate contribue à ce qu’en 1822 Dimitri Septimus reçoit de l’Empereur le titre de comte de Brindas, restaurant le titre laissé vacant depuis la mort du comte Antoine de Brindas durant l’émeute révolutionnaire de 1789. Les Septimus profitent de la prospérité économique apportée par l’Empire pour investir dans des manufactures, formant ainsi le début d’une base industrielle dans le comté de Brindas qu’ils gouvernent de manière autoritaire avec le soutien tacite de l’Empereur.

La situation change radicalement en défaveur des Septimus en 1847 quand l’empereur Luc François Maxime Ier meurt. La Deuxième République qui succède à l’Empire prend au sérieux les plaintes toujours plus nombreuses de la part de la population à l’encontre de la gouvernance des Septimus. En 1853, les Septimus sont forcés d’abandonner la gouvernance du comté. Ils gardent le titre de comte de Brindas mais doivent désormais cohabiter avec un gouvernement régional composé de huit conseillers élus par leurs communes respectives.

Après la perte du pouvoir politique, les Septimus profitent de l’industrialisation pour se lancer dans les affaires, investissant surtout dans les usines situées dans les grandes villes de Francovie et délaissant un comté dont les autorités se montrent méfiantes à l'égard de leur famille. La famille prospère ainsi jusqu’en 1952, année où le Colonel Edgar Jallan arrive au pouvoir. A l’encontre de leur tradition familiale, les Septimus s’opposent ouvertement à Jallan et succombent à la répression du dictateur. Antonov Septimus, chef de la famille à l’époque, est assassinée par la Milice noire; le château familial est mis à sac et la majeure partie des usines et manufactures des Septimus sont saisies par l’Etat. Les rares Septimus survivant à la répression prennent la fuite en direction du Silverland avec tous ce qui leur reste de leur fortune.

C’est qu’en 2013, après la proclamation de la Troisième République, que les petits-fils d’Antonov, Vladimir et Dimitri, retournent en Francovie. Ils s'installent dans la terre natale de leur famille, le comté de Brindas. Les autres membres de la famille hésitent de revenir au pays et préfèrent rester au Silverland, le temps de voir si la nouvelle république est capable de durer. Entre temps, les deux frères reprennent possession du château de Saint-Jean et investissent dans des manufactures en Brindas afin de préparer le retour officiel de tout le clan.[/quote]

En 2018, la République de Brindas subit une transformation majeure, évoluant vers un empire héréditaire à tendance absolutiste. Le jeune Empire de Brindas offre le trône impérial à la dynastie Delfrous, marquant ainsi le début d'une nouvelle ère monarchique pour la région.

Cette transition politique s'accompagne d'un changement de lieu de pouvoir significatif. Initialement basé au château de Saint-Jean, le pouvoir politique se déplace vers le Palais de Peterhofen, qui devient désormais le centre politique des Delfrous et le siège officiel de l'Empire. Ce transfert symbolique consolide la position des Delfrous en tant que souverains légitimes et marque leur empreinte sur la région impériale.