Conférence de presse Maréchal/Seborovska

Le président francovar, accompagné de la chancelière krasslandaise et de sa délégation, ainsi que du créateur de Touétteur, se rendirent la salle de presse du Palais des Louvrières ou attendait un parterre de journalistes, krasslandais et francovars. Le Président de la République se dirigea vers le pupitre pour prendre la parole en premier.

Edouard Maréchal méprisait profondément les journalistes, mais depuis qu'il est aux Louvrières, il doit se forcer à présenter un visage plus cordial à ces personnes.



Édouard Maréchal :

Mesdames, messieurs,

Cette rencontre à Micropolia, avec la Chancelière krasslandaise, ses ministre, ainsi que le créateur du réseau social Touétteur fut très fructueuse pour nous tous. Aujourd'hui, la Francovie remet un pied solide sur la scène micromondiale. Elle va exporter son talent, sa réussite, ses innovations et son savoir-faire.

En effet, un contrat a été signé, entre le Krassland et Monsieur Ledez, créateur de Touétteur, concernant le droit d'utiliser Touétteur au Krassland. C'est la consécration du travail remarquable et brillant de monsieur Ledez, qui doit être un exemple pour la jeunesse francovare. Innovez, créez, soyez ambitieux ! Tel est le message que je veux faire passer à notre pays !

Ces négociations se sont très bien déroulé, et madame la Chancelière a évidemment fait preuve d'un grand professionnalisme. Cet accord, a également entrouvert une possible ouverture économique entre le Krassland et la Francovie.

Je connais le sentiment de certains de nos compatriotes vis à vis de cela. Nous avons eu un passé tumultueux, mais aujourd'hui nous devons regarder vers l'avenir pour redresser la Nation. Nous avons donc décidé de travailler sur un prochain traité commercial. Un traité équitable, un traité où les deux pays seront debout, et non un seul debout et l'autre à genoux. Soyons certains que ce traité, sera bénéfique et conforme aux intérêts de la Francovie, mais aussi du Krassland.

Mesdames messieurs, ce jour est une nouvelle étape dans les relations avec notre ami, le Krassland. Je laisse maintenant la parole à la Chancelière du Krassland.

Deux pupitres avaient été disposés dans la salle de presse du Palais Présidentiel. Placée derrière le sien, Tyrana avait ékouté le petit speech du Président Maréchal, Konstance se chargeant de la traduktion.

A la fin du diskours de Maréchal, la Chancelière prit la parole. Les mots k'elle allait prononcer, elle le savait, seraient entendus en Frankovie, mais aussi au Krassland.


Tyrana Seborovska : Merci Monsieur le Président. Ce fut pour moi un grand plaisir ke de revenir en Frankovie, un pays dans lekel je fus jadis ambassadrice et pour lekel j'ai toujours gardé un attachement partikulier.

"Nous voulons participer au développement du Krassland, en inventant sans cesse de nouvelles choses, pour une meilleure vie dans ce beau pays". La phrase n'est pas de moi, mais d'un kompatriote krasslandais, hélas parti trop tôt, Ben von Büchhow.

Aujourd'hui, je kontribue à mon humble niveau au développement du Krassland. Notre pays a ackis les droits d'eksploitation d'un logiciel développé par un jeune frankovar, bourré de talents, Matthieu Ledez. Je suis konvainku ke ce logiciel, le réseau social Touétteur, remportera un grand sukcès auprès des Krasslandais.

Koncernant les relations ékonomikes de nos deux pays, il appartiendra au Président Maréchal et à la Présidente Undborg de décider si elles peuvent être rétablies, mais pour ma part, je ne doute pas k'elles pourraient nous être mutuellement profitables. Refuser l'ouverture, c'est se kondamner à l'isolement.

Monsieur Maréchal, je vous redonne la parole.

Matthieu Ledez

Bonsoir,

Tout d'abord, j'aimerais remercier ma famille et mes amis pour m'avoir aidé à accéder à mon rêve le plus cher : devenir ingénieur en informatique. C'est une profession qui demande de la patience, mais cette patience paye et tôt ou tard l'on en deviendra passionné. Aujourd'hui est un grand jour pour moi, car j'ai réussi à proposer aux gens un outil qui leur convient qui est utile et qui facilite grandement la communication en temps réel. C'est aussi un moment unique car tout un pays étranger m'accorde à moi et à Touétteur la même confiance, la même utilité. Aux jeunes, aux entrepreneurs, aux travailleurs et salariés, aux artistes, gardez espoir. Vos efforts payeront obligatoirement. Vous êtes – comme l'a bien rappelé Monsieur le Président – les moteurs de notre Nation. Ne perdons pas confiance en notre avenir.

L'accord qui a été décidé entre Touétteur et le Krassland permettra à ce-dernier de bénéficier des services du réseau social, qui seront distribués aux krasslandais via les entreprises de téléphonie mobile. Cela permettra à tout un chacun de pouvoir communiquer rapidement, simplement et le plus naturellement possible. L'argent qui découlera de cet accord sera investi totalement en Francovie, dans le développement de notre Nation, conformément à mon fier sentiment patriotique. Car, bien que l'on exporte nos technologies, n'oublions pas aussi de défendre nos origines, notre patrimoine, notre savoir et nos valeurs.

J'espère que les krasslandais trouveront une utilité au réseau social. Merci pour votre écoute, et restez connectés.

Des journalistes elvéotes étaient présents.

Matthias Aurbont
Madame la Chancelière, l'acquisition du droit d'exploitation de Touétteur soulève une question. Ce contrat prévoit-il une expiration, dans quel cas il serait obligé de le renouveler (moyennant une somme) ?

Tyrana Seborovska : Le contrat stipule ke la licence a été konsentie sans limite de temps. Et les clauses de ce kontrat ont été akceptées par Monsieur Ledez.

Cela répond-il à votre kestion, Monsieur Aurbont ?

Matthias Aurbont
Très bien, donc nous imaginons des sommes colossales, vu le potentiel du réseau social. Pouvez-vous nous donnez une estimations ? 15 000 R$ ? 20 000 R$ ?

Tyrana Seborovska : Je regrette, je n'ai pas à vous kommuniker cette information.

Une autre kestion ? Oui, Monsieur Kerner ?


Franz Kerner : Bonjour Madame la Chancelière, Monsieur le Président, Franz Kerner, pour KTV 2.

Monsieur le Président, la vente de la licence du réseau Touétteur au Krassland marke-t-elle le signe d'une volonté de la part de la Frankovie de réouvrir des échanges kommerciaux avek cette mikronation ?

Édouard Maréchal :

Bien évidemment. La Francovie souffre depuis plusieurs mois de multiples crises qui l'ont durement touchée. Ma volonté est de redresser notre pays, et cela passe par une réouverture vers le micromonde. La Francovie doit retrouver sa place dans le concernant des grandes nations, et pouvoir de nouveau, exporter son talent à travers le micromonde.

Donc, en effet, nous allons travailler avec le Krassland pour rouvrir les relations commerciales entre nos deux pays, qui devra être équitable et profitable à tous.

Lisa Coty:

Monsieur le Président, pour le Média Indépendant: Cette réouverture des relations économiques avec le Krassland induira t'il la signature d'un nouveau traité? Il s'agit là d'un point qui a toujours été sujet à crispations. Or le gouvernement francovar semble suivre la voie utilisée avec le dernier accord puisque la nouvelle loi sur l'économie inclue le recours unique à la grille de Schweinwald.

On se souvient tous de comment à fini cet accord "équitable et profitable à tous". Pourquoi est ce que ce serait différent aujourd'hui?

Édouard Maréchal :

S'il y a une réouverture économique, il y aura un nouveau traité. Mais la raison de l'échec du dernier traité est surtout politique. Le Krassland a refusé de négocié, et la Francovie menait une politique trop souverainiste. Résultat, ce fut un échec. Aujourd'hui, l'objectif est de ne pas renouveler ces erreurs.

Mais cette réouverture n'est pas actée et pas automatique. Des négociations auront lieu, et je prendrai ma décision finale uniquement en fonction des négociations. Ni la Francovie, ni le Krassland, n'accepteront un traité les yeux fermés et contraires aux volontés de chacun. Nous devrons trouver un compromis, ou il n'y aura pas d'ouverture, cela me semble clair.

Bettina Feuerglut : Bettina Feuerglut pour KTV1... Ma kestion s'adresse au président Maréchal. Monsieur le président, la Francovie a été absente du dernier sommet trimestriel de la Ligue des Etats Modernes ki s'est tenué l'an passé à Maskva. Votre pays n'a donk pas participé à l'élaboration de la nouvelle charte de la LEM et ne l'a pas signé. Est-ce ke cela signifie ke la Francovie ne souhaite plus faire partie de cette organisation internationale ? Ou bien komptez vous signer et ratifier la nouvelle charte à temps pour ke votre pays puisse assurer la présidence tournante de la Ligue ki devrait - selon le tournus prévu - lui échoir le 1er avril pour un trimestre ?

Édouard Maréchal :

C'est une très bonne question madame. Nos services diplomatiques ont obtenu le contenu de cette charte et nous en avons débattu avec le gouvernement. Je l'affirme aujourd'hui, la Francovie maintient son adhésion à la LEM.

Le gouvernement présentera prochainement le traité de la LEM. Je suis conscient que ce sera une grande bataille parlementaire, les forces souverainistes étant encore très fortes dans notre pays. Mais chaque francovar doit comprendre que la LEM est out de même une opportunité pour notre pays de s'exporter, de rayonner à l'étranger et de saisir de grandes opportunités, en plus de renouer des liens forts avec les nations membres.

La Francovie ratifiera donc ce traité, et assurera la présidence tournante.