Confédération Ouvrière Nationale et des Employés Régulièrement Inquiets (CONERI)

Le CONERI lança un référendum interne sur la question: Autorisez-vous le bureau National à prendre les mesures d'actions nécessaires pour interpeller le gouvernement sur la situation économique?


En clair, la grève.




(Tout joueur peut voter. 1 Dé par vote + 1 dé de départ. Réponses: Oui/ Non. Fin dans 48 heures ou quand tout le monde a voté)

Feliciano Sanchez soutient la demande de faire grève (+ 1 dé OUI)

4 dé oui, 1 dé non

Le membre 'Eléonore de Jullanis' a effectué l'action suivante : Lancés de dés électoraux

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'Dés électoraux' : 3, 2, 3, 5, 1

Le oui l'emporte par 92.85%

Le Secrétaire Général de la CONERI fit une déclaration à la presse :



- "Nous laissons deux jours au gouvernement pour renoncer à son projet ou au Roi pour réagir et utiliser son influence pour que ce soit le cas.
Passez ce délai nous bloquerons totalement la Francovie si la Taxe Tout Type ne passe pas en dessous de 15%."

- "Dernier jour pour que le gouvernement ou le Roi réagisse ! Dernier avertissement !"

Intervention du Secrétaire Général de la CONERI, appelé à l'aide par les syndicalistes d'Ecolia :





- "Alors que les politiciens de droite comme de gauche, francovares et mézéniens, attaquent Ecolia dans le seul et unique but de mettre fin au monopole de l'entreprise afin de détruire ce service public, je préviens les autorités que nous manifesterons activement si le gouvernement mézénien et francovar se mettent d'accord sur un démantèlement de ce service public !

Il est hors de question que les courageux éboueurs et cantonneurs de notre pays soient pénalisés par l'incurie de la direction et par l'incompétence des gestionnaires et dirigeants politiques locaux et nationaux qui rejettent leurs fautes sur les travailleurs !

Attention à vous !"

Le Premier Ministre téléphona à Féliciano Sanchez afin de rassurer la Confédération. Les deux hommes se connaissaient bien. Ils s'étaient rencontrés à de nombreuses reprises dans les prétoires du Tribunal de la Monarchie. Hubert avait pour cet homme de gauche une estime profonde :

- Bonjour M. le Secrétaire général, comment allez-vous ? J'ai souhaité vous appeler au sujet d'Ecolia.

Sanchez restait un gauchiste. A ce titre il n'appréciait pas du tout la politique du gouvernement.
Néanmoins c'était quelqu'un de respectable et malgré son ton souvent cru, il était quelqu'un avec qui on pouvait parler :

- "Monsieur le Premier Ministre, votre appel était une nécessité. Je crois en effet que nous devons parler d'Ecolia. Vous jetez à la poubelle -c'est le cas de le dire- le travail de nombreux travailleurs de l'entreprise je trouve !"

- Je crois qu'il y a un malentendu M. Sanchez, le gouvernement n'entend pas remettre en cause le monopole de centrale de production et de retraitement d'Ecolia. En revanche, il attribue une mission qui n'était plus assuré par Ecolia - la collecte et le stockage des déchets à Mézénas - à une autre entreprise. Ecolia aura désormais un concurrent sur cet aspect de son activité. Le service public à mon sens doit s'en trouver renforcé. Deux entreprises c'est l'assurance que les déchets seront toujours et toujours mieux collectés et stockés.

Mise en concurrence, fin du monopole public, service public offert au privé, voila des valeurs que ne partageais pas Sanchez :

- "C'est une insulte aux travailleurs d'Ecolia ! Nul doute que le concurrent d'Ecolia sera soumis à ses actionnaires aux détritus...détriment des usagers et des salariés !"

- M. Sanchez, je crois que nous n'avons pas la même appréciations des choses. Il me semble au contraire que l'entreprise à venir va être créatrice d'emploi en plus de mettre un terme au problème de gestion des déchets.

- "Le problème des déchets vient de la direction d'Ecolia. Changez la direction et vous verrez que les problèmes disparaitrons.
Pour 1 emploi crée chez ce concurrent, 4 seront supprimés chez Ecolia."

D'où tenez-vous ses chiffres ? Il n'y aura pas de perte d'emplois à Ecolia je m'y engage. Je peux changer la direction si cela rassure les salariés ?

Sanchez n'était pas convaincu :

- "La démission de la direction est un minimum mais vous savez tout comme moi qu'une baisse du chiffre d'affaire d'Ecolia entrainera sur le long terme une baisse du nombre de salarié. Pourquoi Ecolia aurait des salariés à Mézénas si les détritus sont ramassés par une autre entreprise ?"

- Bien, je vais m'occuper du renvoi de la direction et je m'engage à investir dans Ecolia pour maintenir l'emploi : cela vous convient-il ?