Re: Palais du Golden Phenix

**Ludovic Le Cam** Mar 7 Avr - 1:40

Alfred Boneimar signala qu'il n'appréciait guère qu'Akilebo ne respectait pas l'accord donnant pouvoir au Conseil de Transition de gérer le Bangana.
Ce dernier continuait de se comporter en chef d'Etat et n'hésitait pas à engager le pays dans des affaires internationales alors qu'il n'en avait pas l'autorité.

Il annonça laisser quelques jours aux ouestiens pour se remettre en question et participer au processus du Conseil de Transition, sinon il ferait comme le faisait Akilebo et demanderait à ce que l'actuel Royaume du Bangana se gouverne tout seul, actant la séparation définitive du pays.

Il précisa également que toute décision de la République banganaise serait nulle et non avenue.

**Joseph-Amédée Mounbato** Ven 19 Mar - 14:32

Coulant de paisibles vacances au sein du Palais du Golden Phenix, siège des armées du Bangana royaliste, le régent Oleg Houlogou se fit déranger par un lieutenant qui arriva en courant vers lui, ayant visiblement fait le chemin depuis Bombasha.

Le régent leva la tête avant de lui donner la parole.

Palais du Golden Phenix - Page 2 Sudans10

Lieutenant : Général Houlogou ! Le Roi vous a de nouveau nommé Tona-Kholo en charge du gouvernement !

Oleg prit la feuille pour lire la nomination avant de lui dire de préparer les jeeps.

Oleg Houlogou : Mon garçon les affaires reprenne, le Roi m'attend surement ! en route pour Bombasha !

**Hannibal Ngwenyama** Sam 28 Aoû - 23:18

Le Roi avait attribué au Tona-Kholo, le Palais du Golden-Phénix. Le colonel Ngwenyama avait pris la nouvelle avec circonspection craignant l'éloignement de la capitale et les lourdeurs administratives et financières que cela pouvait engendrer pour le budget de l’État et de la Primature. Puis, le colonel en avait pris son parti : il pourrait garder un œil sur sa province, et sa proximité avec l'état-major pourrait lui permettre de mieux contrôler les militaires (à moins que le Roi n'espère l'inverse !).

La primature était encore empêtrée dans les cartons du déménagement que le colonel recevait le très renommé Jan Kaleesh.

Jan Kaleesh Sam 28 Aoû - 23:43

Kaleesh était rentré au pays avec les siens. Il avait retrouvé son domicile où il ne s'était reposé que deux jours avant que son bouillant caractère ne reprenne le dessus. Il avait la passion de son pays, et l'engagement politique était son devoir sacré. Toute sa vie durant, il lutterait pour la restauration et l'indépendance d'un Bangana réunifié et monarchique.

Reçu dans les bureaux du Colonel, il l'apostropha familièrement. Quoique gentleman farmer, Kaleesh avait connu d'innombrables combats, souvent heureux parfois malheureux, et de nombreuses épreuves; cela l'avait affranchi des manières un peu rigides des grands planteurs blancs de Kalésie. On eût plutôt dit que cet homme qui se présentait au Colonel était un mercenaire baroudeur.

- Colonel ! Merci de me recevoir ! Je suis venu de Kalésie pour vous remercier personnellement d'avoir permis le retour de ma famille sur nos terres !

Les deux hommes s'assoient.

- Mon devoir de patriote et de lieutenant-colonel banganais me commande de vous dire ces quelques observations. Le sort de notre malheureuse patrie s'est sensiblement amélioré mais de noirs nuages s'amoncellent. Les sécessionnistes se sont acoquinés avec les Valdisks et ont obtenu une base en mer Océane. Nous sommes encerclés ! Tôt ou tard, la guerre éclatera et nous devrons lutter sur deux fronts. Aussi, je vous dis, les ennemis de nos ennemis sont nos amis ! Entendons nous avec les Zollernois ou les Livadiens pour qu'ils nous aident à nous renforcer militairement.

Il marque une pause.

- Je connais bien les milieux militaires livadiens. Ils considèrent que le Bangana a été pour eux un bourbier dont ils se sont extraits avec peine, mais la haine du merksisme, l'attrait de nos mines et la volonté de damer le pion aux Valdisks pourraient les pousser à nous aider activement. Quant aux Zollernois, je pense qu'ils peuvent nous aider à nous confectionner une flotte, flotte que nous devons produire pour garder le contrôle de notre façade maritime contre les raids futursdu porte-avions des sécessionnistes !

**Hannibal Ngwenyama** Dim 29 Aoû - 0:00

Et les Francovars dans tout ça mon ami - Ngwenyama appelait ainsi les vétérans de la guerre civile qui avait combattu au service du roi Octave.

Vous n'êtes pas sans savoir colonel, que tous les partis du Barlamanka sont pro-francovars. Je ne puis inviter des investisseurs étranger sans risquer de perdre ma place. Que pourrait me proposer les livadiens ? A quel prix ? Il me semble indispensable de doter le royaume d'une armée moderne. Il me faut un porte-avion ! Il m'en faut une plus grosse qu'Akilebo ! (bite ? pensa Kaleesh) De quoi aurais-je l'air dans le cas contraire ?

Jan Kaleesh Dim 29 Aoû - 0:16

- Hélas, Colonel, l'armée francovar est très faible. Faute d'investissements conséquents, elle se réduit à cinquante mille hommes et à huit avions de combat. Aussi pouvons-nous espérer de Micropolia des financements. Laissez-moi approcher mes contacts livadiens et s'ils sont prêts à un accord, invitions les ici pour discuter. Pour ne point effrayer le Barlamanka, j'avais imaginé que cette aide pourrait consister en des financements, du matériel et éventuellement des conseillers militaires. Nous n'avons que trop bien compris que l'arrivée de troupes étrangères fussent-elle alliée blessera l'orgueil de nos compatriotes…

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