Communications du Grand-Royaume de Livadia

Le gouvernement du Grand-Royaume de Livadia informe le gouvernement de la Monarchie de Francovie de :

- la ratification du Traité de Reconnaissance Mutuelle entre la Monarchie de Francovie et le Grand Royaume de Livadia
- la nomination de l'Honorable Anna Jelgava en qualité d'ambassadrice en Monarchie de Francovie. Elle prend ses fonctions immédiatement.
- l'ouverture de l'Ambassade francovare à Livadia, mise à disposition du gouvernement francovare.

Le gouvernement du Grand Royaume de Livadia fait montre de son indignation à l'égard des mesures de rétorsion décidées par S.A.R Gontran IV à l'égard de la famille royale de Livadia. Les mesures iniques et injurieuses à l'égard des Ostermann-Ivanovitch posent question, jamais la nation livadienne ne s'est déclarée hostile à la Francovie ou à sa famille royale. Sa diplomatie s'est toujours montrée bienveillante, et si l'intervention au Bangana a pu heurter les sensibilités francovares, Livadia a toujours respecté la souveraineté du Royaume, et a retiré ses troupes dès que le souverain banganais l'a réclamé.

Aussi, l'Honorable Anna Jelgava, ambassadrice de Livadie auprès de la Francovie sollicite une entrevue avec un membre du gouvernement afin d'obtenir des explications et d'aplanir les différents entre les deux nations.

L'Honorable Anna Jelgava, ambassadrice de Livadia en Francovie, demanda une audience auprès des autorités francovars pour évoquer les modalités du rapatriement des prisonniers francovars merksistes en son pays.

Anna Jelgava reçut donc le Premier Gouverneur et aborda rapidement le sujet qui devait occuper bon nombre de Francovars.

- Monsieur, le gouvernement que je représente entend libérer les milliers de prisonniers francovars pris durant cette malheureuse guerre civile. En les délivrant rapidement et avant les délais exprimés, nous tenons à souligner l'amitié que nous portons à votre pays. Et puis c'est un acte de remerciement et d'amitié que nous voulons porter à votre gouvernement qui a accepté de recevoir feu Nikolaï III à l'Institut Filin pour le sauver, même si ce fut en vain, hélas.

- Si nous avons votre accord, la libération aura lieu demain et nous affrêterons plusieurs long cargos pour rapatrier vos concitoyens samedi. Ils sont 3787 très exactement. Nous en avions pris un peu plus. Hélas six d'entre eux ont été fusillés pour des crimes inommables. Pour les autres, nous devons souligner leur coopération au travail, leur strict respect des consignes et la grande disciple dont ils ont fait preuve.

La nation livadienne a su faire la différence entre ces quelques milliers d'égarés par Enculine et votre nation qui s'est toujours montrée loyale et droite à notre égard. Nous espérons que vos concitoyens n'en tiendront pas rigueur aux nôtres.

Jelgava remarqua que Pouffiaud se faisait bien pâle à l'évocation des condamnés à mort. Ah, les Francovars ne sortaient pas des affres d'une guerre civile, eux ! Elle pianota un instant sur son téléphone sécurisé pour informer ses supérieurs de l'accord de principe du gouvernement francovar. Loin de là, en Livadie, un officier militaire apprenait aux Francovars l'imminence de leur libération.

- Nous vous transmettrons toutes les informations. Chaque prisonnier a un dossier avec toutes ses informations personnelles, les circonstances de sa capture et les éventuelles crimes dont il est accusé. Néanmoins, vos concitoyens sont arrivés très tardivement dans le conflit et à part ces six personnes-là, aucun ne s'est rendu coupables de violences sur des soldats désarmés ou des civils. De même, aucun d'entre eux n'a exercé de hautes responsabilités.

Jelgava n'osa pas ajouter que les officiers supérieurs francovars avaient été sommairement abattus sur le champ de bataille par des Lansquenets enragés et que la plupart était simplement parti avec la flotte valdisk.