Discours du trône [août 2024]

**Joseph-Amédée Mounbato** Dim 25 Aoû - 18:44

La grande salle du Barlamanka, habituellement animée par les débats politiques, était aujourd’hui plongée dans un silence pesant. Tous les regards étaient tournés vers l’entrée, d’où émanait une aura de gravité et de puissance. Le Roi Joseph-Amédée Mounbato, vêtu de son lourd manteau royal, fit son entrée, accompagné de ses gardes personnels, marquant chaque pas d’une solennité rare. Le son de ses bottes sur le marbre résonnait comme un écho du passé, rappelant les jours où la monarchie n’avait jamais été remise en question.

Le Roi s’avança lentement vers le pupitre central. Derrière lui, les portes de la salle restaient grandes ouvertes, laissant entrevoir des soldats en uniforme, postés de manière stratégique. Ce déploiement militaire n’était pas passé inaperçu, ajoutant une tension palpable dans l’air. Les députés, debout par respect, ressentaient la force imposante de l’État dans chaque recoin de la salle.

- " Mesdames et Messieurs les députés du Barlamanka "

La voix du Roi, bien que vieillie, était teintée d'une fermeté qui commandait l'écoute. Il balaya l'assemblée d’un regard sévère, conscient de l’impact de ses paroles à venir.

- " Je me présente devant vous aujourd'hui non seulement en tant que chef de l'État, mais aussi en tant que gardien de notre Constitution, ce socle fondamental qui régit notre vie politique et garantit nos droits et libertés. C'est avec une grande gravité que je viens ici pour vous faire part de ma décision, une décision qui s'impose à moi en vertu de mon serment de protéger et de préserver l'intégrité de notre nation. "

Un murmure anxieux parcourut les rangs des députés, mais le Roi, impassible, poursuivit :

- " Deux lois ont récemment été votées par cette honorable assemblée : la Loi Organique sur la Fonction Royale et l'Acte de Reconnaissance de Mariage. Ces lois, bien que votées par la majorité, présentent des contradictions profondes avec les principes fondamentaux de notre Constitution, en particulier en ce qui concerne la continuité monarchique et le respect de la souveraineté du trône. "

Le Roi s’arrêta, laissant le poids de ses mots s’imprimer dans les esprits. Les députés sentaient que le moment était historique. Derrière le pupitre, les soldats, immobiles, observaient la scène, prêts à agir si la situation l’exigeait.

- " En tant que Roi et gardien de notre ordre constitutionnel, il est de mon devoir d'invalider ces deux lois. "

Les murmures dans la salle devinrent plus insistants, certains députés échangeant des regards inquiets. Mais le Roi, avec une autorité indiscutable, reprit :

- " La Loi Organique sur la Fonction Royale, en définissant des critères d'aptitude royale basés sur l'âge et en établissant des conditions qui fragilisent la stabilité du trône, menace directement la continuité et l'autorité de la monarchie. Elle introduit des éléments qui pourraient conduire à des périodes d'instabilité, en particulier en cas de vacance du pouvoir ou d'absence prolongée du Roi. De plus, les actes de haute trahison définis dans cette loi remettent en question le respect de l'ordre constitutionnel, inversant les rôles entre le souverain et le parlement.

Quant à l'Acte de Reconnaissance de Mariage, en validant des alliances extérieures et en octroyant des titres et des droits à des personnes étrangères à notre lignée royale sans consultation préalable de la Couronne, il constitue une ingérence inacceptable dans les affaires dynastiques. Le mariage royal, tout comme l'héritage du trône, doit rester une affaire qui relève exclusivement de la maison régnante. "

Le Roi leva légèrement la main, comme pour apaiser les esprits, mais ses paroles ne laissaient aucun doute sur la gravité de la situation :

- " Par conséquent, je déclare ces lois nulles et non avenues. "

À ce moment, l’agitation dans la salle atteignit son paroxysme. Certains députés se levèrent, protestant à voix basse, tandis que d’autres restaient figés, choqués. Mais avant que la situation ne dégénère, le Roi, d’un geste impérieux, fit un signe aux gardes à l’entrée. Ces derniers, en réponse, adoptèrent une posture plus alerte, rappelant aux députés la présence de l’armée dans cette salle.

- " En vertu de mon autorité constitutionnelle et pour préserver l'ordre et la stabilité de notre royaume, je déclare également la dissolution immédiate de cette assemblée. L'État d'urgence est proclamé afin de garantir la sécurité de nos institutions. J’ai ordonné le déploiement de l’armée pour maintenir l’ordre dans notre capitale, Bombasha la Majestueuse, et dans tout le pays. Aucun désordre ne sera toléré, et les forces armées royales veilleront à ce que la transition se fasse dans le respect de la loi et de l’ordre. "

Les députés, certains blêmes, réalisèrent l’étendue de la décision royale. Le pays tout entier était désormais sous le contrôle direct du monarque et de son armée. Le Roi, sans se laisser perturber par l’agitation qui régnait, acheva son discours :

- " Dans les trente jours à venir, de nouvelles élections législatives seront convoquées, ouvertes à tous les partis politiques légitimes, afin de reconstituer un Barlamanka capable de servir les intérêts de notre peuple et de notre royaume.

Le Bangana est et restera une nation unie, guidée par les principes de justice et de paix. L’armée veillera à ce que l’ordre soit maintenu et que notre pays traverse cette période avec dignité. Je compte sur vous, sur chacun d'entre vous, pour respecter cette décision et œuvrer à la prospérité de notre royaume. "

Le Roi Joseph quitta le pupitre, escorté par ses gardes, laissant derrière lui une assemblée sous le choc. À l’extérieur, le bruit des bottes des soldats résonnait déjà dans les rues de la capitale, marquant le début d’une nouvelle ère pour le Royaume du Bangana, une ère où le Roi, soutenu par son armée, réaffirmait son autorité incontestable.

**Hannibal Ngwenyama** Dim 25 Aoû - 21:29

Le colonel Ngwenyama, président du Barlamanka se dressa face au roi afin de donner du courage aux autres députés présents :
- Sire,

Nous, députés de la Nation banganaise ne reconnaissons pas la dissolution du Parlement et la proclamation de l'état d'urgence qui ne font en rien partie des prérogatives royales dévolues par la Loi à la Couronne, c'est pourquoi, moi Hannibal Ngwenyama, en raison des manquements à l'article 3.1. de la constitution, je prononce la mise au vote de votre destitution au titre de l'article 4 de la Constitution.

Les députés brusquèrent le roi, sans crainte des baïonnettes sûrs de leur droit. La police du Barlamanka mettait déjà en joue les soldats s'ils leur venait l'idée d'empêcher la destitution du roi.

ACTE DE DESTITUTION DU ROI JOSEPH-AMEDEE Ier

Considérant que les décrets de dissolution du Parlement et du proclamation de l'état d'urgence ont été formulés en dehors de tout cadre légal,
Vu l'article 4 de la Constitution,

Nous, députés de la Nation banganaise,

disposons ce qui suit ;

Article 1 : Le Barlamanka considère comme nul et non-avenue la dissolution prononcé par le Roi Joseph-Amédée et la proclamation de l'état d'urgence et le reconnaît coupable de haute trahison au motif du non-respect de la Constitution.

Article 2 : Sa Majesté Joseph-Amédée Ier est destitué, déchu de ses titres et prérogatives royales.

Article 3 : Le Barlamanka se réunira sous l'autorité de son président afin d'élire un nouveau roi conformément à l'article 3.1. de la Constitution. Les membres de la famille Mountbato se présentant à la Couronne sont invités à se faire connaître avant le 27 août 2024 au président du Barlamanka.

Courageusement les députés votèrent la destitution du roi qui n'eut pour seule réponse à son discours que des hués, soutenu par la police du Barlamanka, ils étaient prêt à se battre si on les délogeait.

**Joseph-Amédée Mounbato** Dim 25 Aoû - 21:41

Alors que les derniers échos des huées et des cris de défiance s’évanouissaient dans la grande salle du Barlamanka, un silence pesant s’installa. Mais ce silence fut rapidement brisé par un bruit plus menaçant : le claquement des bottes des soldats sur le marbre. Le Roi Joseph-Amédée Mounbato avait quitté les lieux, mais il avait laissé derrière lui des instructions claires, exécutées avec une implacable efficacité par les forces de l’ordre.

La porte de la salle s’ouvrit à nouveau, révélant une escouade de soldats de la garde royale, suivis de près par des officiers de la police de la capitale. Leurs visages étaient fermés, déterminés. Sans hésitation, ils prirent position autour de l’assemblée, leurs armes en main, prêts à intervenir. Leur présence imposante réduisit immédiatement à néant toute tentative de rébellion parmi les députés.

Un officier supérieur s’avança, sa voix coupant l’air comme un glaive :

Par ordre de Sa Majesté le Roi Joseph-Amédée Mounbato, tous les députés ayant participé à cette tentative de sédition sont placés en état d’arrestation pour haute trahison.

Les mots étaient simples, directs, et terrifiants dans leur implication. Les députés, qui quelques instants plus tôt se croyaient invincibles, se retrouvèrent désarmés face à la puissance implacable de l’État. La police, initialement chargée de protéger le Barlamanka, baissa ses armes, incapable de rivaliser avec les forces royales. Les soldats, méthodiques, commencèrent à menotter les députés les uns après les autres, tandis que les officiers de police surveillaient chaque mouvement.

Les députés furent emmenés sans ménagement hors de la salle, certains protestant faiblement, d'autres restant silencieux, abasourdis par la tournure des événements. Aucun n’avait prévu que leur défiance contre le Roi se retournerait contre eux de manière aussi brutale. Les forces royales, intransigeantes, firent sortir les prisonniers, les conduisant directement vers les prisons de la capitale, où ils seraient jugés pour leur trahison.

**Hannibal Ngwenyama** Lun 26 Aoû - 21:39

Le colonel Ngwenyama arrangua les soldats et policiers présents. Su certains baisserent les armes, d'autres repliquerent permettant la fuite du colonel et de ses compagnons :
1.2. Replique nulle. Moins de 15 députés seulement parviennent à s'enfuir.
3.4.replique mitigé des morts dans les deux camps 15 à 30 députés parvient à fuir
5.6. Succès contrairement à la profonde 30 à 40 députés parviennent à s'enfuir.

**Admin** Lun 26 Aoû - 21:39

Le membre 'Hannibal Ngwenyama' a effectué l'action suivante : Lancés de dés électoraux

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