Canal Francovie

Marie Delorme:

Et c'est la seconde mauvaise nouvelle pour l'Alliance, qui démarre bien mal sa campagne pour la Présidence.

Après l'annonce de Jean Coty de s'opposer à la candidature de Dubois, candidature qui fait déjà grincer les dents de l'aîle gauche de la FdC, c'est les sondages qui sont accablants pour Dubois qui serais battu au premier et second tour par la gauche... Mais en plus, le maintien de Jacques Dubois au second tour n'est pas assuré.

Tout de suite, l'analyse de notre spécialiste politique et économie: Antoine Coty.


Antoine Coty:

Merci, Marie. Tout d'abord, je resterais mesuré sur la portée de ce sondage. Nous ne sommes pas encore dans la campagne officielle, les candidats n'ont pas encore dévoilé leur programme. Toutefois, cela nous donne une indication sur les personnalités.

La Présence d'Eric Franchet à la tête de ce sondage est quelque peu une surprise puisqu'il est censé être un homme un peu inconnu. Pourtant, cette idée que l'on a à Micropolia tombe puisque pendant que la droite et le centre gouvernent, Franchet a mené une campagne de terrain très dure contre la droite.

Dubois serais donc second... Mais ce n'est pas assuré car avec moins de 1% d'écart avec De Carpentier, on se trouve dans la marge d'erreur. Comment expliquer que, malgré l'Alliance, il ne fasse pas plus? Hé bien, mon avis est qu'il ne rassemble pas, pour le moment. Cela fait longtemps que l'homme est écarte par Boncoeur, celui-là même qui devait être consacré par la Primaire puisque tout le monde, je dit bien tout le monde, à la FdC et à l'UD-IV s'accordait sur sa candidature. Même Jean Coty.

Là, cet accord sur l'envoi de Boncoeur à la Présidence est aujourd'hui mort et on voit naître une dissidence à la FdC: 1 centriste sur 2 se déclare prêt à voter pour Franchet si son programme est tourné vers les valeurs centristes.

On peut donc dire que Dubois est dans une situation très difficile et il suffira d'une erreur, d'une gaffe, d'un lapsus pour qu'il tombe à la troisième place, chose qui serait fatale à l'UD-IV qui joue sa survie dans ce scrutin.

Mathilde Raubra:

Mesdames, Messieurs,

Bienvenue à ce premier numéro de "Face aux Francovars". Le principe de l'émission est simple: 1 politique, deux journalistes, 10 questions.

Voici nos journalistes: Antoine Coty, Politologue et économiste, et Henriette De Krass.

Aujourd'hui, nous acceuillons Antoine de Carpentier, Président du MNF et candidat à la Présidence.

Applaudissement

Bonsoir, Monsieur De Carpentier.

Antoine de Carpentier :

Bonsoir !

Henriette de Krass:

Bonsoir, Monsieur de Carpentier. J'aurais le plaisir de vous poser la première question et je serais très directe.

Vous êtes actuellement à la tête du MNF, ancien parti d'extrême-droite qui fut dirigé par l'anti-républicain notoire Robert de Saint-Auteuil. Ce parti est lié à des personnalités politique sulfureuses comme Rose Ambert, Mickael Figaro et Charles de Mont-Robert qui sont des figures d'extrême-droite.

Vous avez toujours refusé une alliance avec cette droite là. Pourquoi la faire aujourd'hui? N'y a t'il pas là une contradiction avec vos déclarations passées?

Antoine de Carpentier :

Ma position est très claire, pas d'alliance avec l'extrême. C'est vrai, il y a des personnalités sulfureuses, mais ce n'est en aucun cas une alliance avec l'extrême-droite. Si, les personnes que vous avez cité, étaient toujours réellement d'extrême-droite, ils seraient déjà en train de faire la campagne de Robert de Saint-Auteuil. S'ils ne se reconnaissent pas dans la ligne du MNF, ils peuvent partir vers Monsieur de Saint-Auteuil. Je ne m'adapte pas par rapport à eux. Je fais ce que j'ai à faire, conformément à ce que je pense, à ce que les militants veulent, en m'ayant élu d'ailleurs contre Rose Ambert. Et, s'ils ne sont pas d'accord, ils peuvent partir.

Mais, que ce soit clair, pas d'alliance avec l'extrême-droite.

Henriette de Krass:

Pourtant, c'est vous qui avez dissout l'UMPF pour le MNF, parti d'extrême-droite...

Monsieur de Carpentier, vous êtes à 22% dans les sondages. Certains, à cette table, pensent que vous pourriez arriver même en seconde position au Premier Tour de la présidentielle. Comment ressentez-vous ce sondage? Si il venait à se réaliser et que vous arriviez même à vous qualifier pour le second tour, vous sentez vous prêt à gérer le pays? Le MNF à t'il d'ailleurs des cadres capables de gouverner?

Mathilde Raubra:

Ca vous fera deux questions en une, Henriette.

Antoine de Carpentier :

A mon avis, nous sommes encore trop loin de l'élection pour prendre à la lettre ce sondage. Les candidats n'ont pas présenté leur programme, et il peut se passer encore beaucoup de choses. Mais, cela donne une tendance de l'opinion des gens. Je suis heureux de ces sondages. Je ne serai qu'à environ 1 point du candidat d'une alliance rassemblant deux partis de gouvernement. Même si je ne suis pas au second tour, si je fais un score comme celui du sondage, ce serait une grande victoire.

Il est possible en effet, que j'arrive au second tour, étant donné le faible écart avec Monsieur Dubois. Bien sûr, Madame, je me sens prêt à diriger le pays, sinon je ne serai pas candidat devant le peuple francovar. Et je vous répond également, que le MNF a des personnalités compétentes et d'expériences, capable de gérer un poste ministériel.

Henriette de Krass

Aujourd'hui s'ouvre un sommet Micromondial, organisé par le Président Vinago, sur l'économie et le commerce. L'idée est de créer un organisme de régulation, de gestion des litiges et de réglementation.

Vous qui êtes souverainiste social, seriez-vous prêt à accepter quelques délégations de compétences, telle la régulation du commerce et la gestion des litiges commerciaux, afin d'assurer la réussite de ce projet?

Antoine de Carpentier :

Je trouve que cette idée d'organisation, est une bonne chose. Les ouvertures économiques se sont accélérées, on ne peut pas laisser les échanges sans aucunes réglés, sans aucune réglementation, ni régulation. Mais, je pense qu'il ne faut pas trop donner de pouvoir à cette organisation. Elle doit servir à mettre en place des règles communes fondamentales, un cadre général, mais les Etats doivent garder le contrôle de pouvoirs fondamentaux, comme les taux de douanes, par exemple.

Henriette de Krass:

Ma dernière question avant de laisser la parole à Antoine. Quel sera votre priorité de campagne, et au mieux, votre priorité de mandat?

Antoine de Carpentier :

Aller à la rencontre des gens. Il y a une rupture entre la vie politique et les francovars. Beaucoup ont fait de la politique une simple ambition, avec de petits accords purement politiciens, au mépris des idées et convictions, au mépris de la réalité de la vie des francovars.

Ma priorité de mandat, ce sera de refaire de la politique, le levier du peuple pour faire changer les choses. Oui, je le dis très sincèrement, le Président et le Premier Ministre ont été trop passifs.

Antoine Coty:

Monsieur de Carpentier, je vais, quand à moi, vous parler de choses plus techniques et concrètes. Cette nuit, le Président de la République a promu Rose-marie Debré Ministre de l'Intérieur. Elle a promit une lutte contre le crime.

Pensez vous qu'elle réussira, aujourd'hui, à mener cette bataille? Vous, que proposez vous concrètement?

Antoine de Carpentier :

Je le souhaite ! Il faut en finir avec tous ces crimes qui oppressent notamment Almara en ce moment. Le précédent ministre n'a clairement pas prit le problème à bras le corps, il l'a traité avec nonchalance. Je souhaite qu'elle réussisse. J'attends d'ailleurs avec impatience son décret fixant la répartition des policiers sur le territoire.

Ce que je propose pour la sécurité : Il faut en finir avec ce sentiment d'impunité. Je pense, que pour que la sécurité des francovars soit assurée, il faut augmenter les effectifs dans la police, dans une plus ou moins grande mesure, suivant la répartition et effectifs actuels, que nous aurons via le ministère. Il faut, une Réforme de la Police et de la Gendarmerie, pour définir clairement leur compétence, car aujourd'hui, c'est le flou qui prédomine, et c'est grpace à cette réforme notamment, qu'il faut créer une véritable police de proximité. Et, il faut protéger nos policiers.

Ensuite, je trouve que l'ont exploite pas assez la RGST, nous devons profiter du système des ZSP, dans les zones les plus sensibles. Puis, je pense qu'il faut punir plus sévèrement les primodélinquants. Il faut arrêter de toujours se placer du côté des agresseurs. Il faut alourdir les peines pour les crimes ls plus graves, car si les délinquants, voient que les peines ne sont pas si grandes que ça, forcément, il hésiteront moins. Il faut en finir avec ces personnes, qui sont une minorité, qui oppresse et prennent en otage, la majorité innocente.

Antoine Coty:

N'y a t'il pas un lien entre la criminalité grandissante et la désindustrialisation massive de certaines régions?

Ne vaudrait t'il pas mieux de soutenir la lutte contre le chômage et la pauvreté plutôt que de matraquer toujours plus sur la délinquance et la criminalité?

Antoine de Carpentier :

Vous faites bien de dire ça. C'est vrai que la désindustrialisation et la pauvreté engendrée par le chômage, sont un facteur de la criminalité. Renforcer la sécurité seule, n'aurait pas de grands effets. Il faut accompagner le renforcement de la sécurité, par une politique industrielle plus ambitieuse. Le redressement industriel est en cours, dans le Vernier notamment, ou une entreprise armaréenne s'est installée. Mais, dans d'autres régions, comme Almara, Mézénas ou Evrain, la pauvreté grandit. Il faut, que les présidents des régions prennent des initiatives, soutenues par l'Etat. Il faut mener une politique de grands travaux, de constructions d'infrastructures, de soutien à l'implantation d'entreprise.

Il faut combiner politique économique et industrielle ambitieuse, avec une sécurité plus forte, pour lutter efficacement, à le fois contre la délinquance, et contre la pauvreté.

Antoine Coty:

Pourtant, la croissance économique est au rendez-vous. Comment expliquer ces difficultés de régions pourtant puissantes autrefois comme Rémipolis?

Antoine de Carpentier :

La croissance n'est pas répartie équitablement. Vous prenez l'exemple de Rémipolis. Ce qui a fait très mal à Rémipolis, c'est la dissolution du groupe De Kaulle Innovations, qui était le véritable "employeur" de la région, avec de nombreuses entreprises implantées localement. Actuellement, la région de Rémipolis possèdent deux entreprises, Lagonda, et Resto-Plaisir. La relance économique est en cours, avec nos deux sénateurs. Mais, la longue période d'inactivité économique, de Janvier à Mars, à fait très mal à nos régions. Maintenant, il faut que les régions et l'Etat prennent des initiative, pour recréer les tissus industriels régionaux.

Antoine Coty:

Pourtant, le gouvernement vient de mettre en place une loi de décentralisation. N'y a t'il pas un risque de maintien de Rémipolis dans la pauvreté?

Antoine de Carpentier :

Je suis beaucoup plus préoccupé par les situations de Mézénas, d'Evrain ou du Vernier que de Rémipolis. La région de Rémipolis a gardé ses acquis, elle n'a pas de problèmes financiers. La relance est en cours, et avec les efforts de chacun, Rémipolis retrouvera sa force, même si je ne nie en aucun cas les difficultés de cette région.

Antoine Coty:

Enfin, dernière question: Comment voyez vous cette campagne électorale?

Antoine De Carpentier :

Je veux que cette campagne soit populaire. Que l'on parle des vrais problèmes des gens. Que chacun des candidats disent très clairement ce qu'il propose pour le pays. Cette campagne est d'une importance capitale. Les francovars ont l'avenir de la Nation entre leurs mains. Leur choix d'une, grande importance. Nous sommes des patriotes, à nous d'agir, à nous de faire en sorte que la politique redevienne le levier du peuple pour agir, à nous d'agir pour que nous n'ayons pas simplement des gestionnaires au pouvoir. Il est temps de faire place aux conviction, à l'action, à la sincérité et au rassemblement. La Francovie a changé, le micromonde a changé. On ne peut plus se contenter de proposer toujours la même rengaine. Place à l'avenir, à l'avenir de l'ordre juste. A l'avenir d'une Francovie, profondément patriote, profondément rassemblée.

C'est cette République Francovare que je veux construire avec le peuple francvoar. Lançons nous dans la bataille de l'avenir, avec confiance, sincérité, et solidarité !

Mathilde Raubra:

Et bien, Monsieur de Carpentier, c'est ainsi que s'achève l'émission.

Nous vous remerçions d'être venu.

Mesdames, Messieurs, bonsoir.

Xavier Durand:

Bonsoir,

La nouvelle de la semaine: Ca y est, les élections sont lancées et les candidats sont tous connus et ça commence avec Jacques Dubois qui a triomphé lors de la primaire.

Alors, Monsieur Dubois, votre impression sur cette élection.


Jacques Dubois

Hum, c'est à moi? Heu oui, Monsieur Durand. Voyez vous, j'ai bon espoir de triompher de cette élection. J'ai écrasé la crotte de Boncoeur et l'autre brushing de Bregen. Maintenant, il ne me reste plus qu'a descendre le communiste et le conservateur.

Xavier Durand:

Mais pourtant, les sondages vous donne en difficulté, nombreuses sont les critiques sur l'absence de programme et d'orientation de l'UD-IV.

Silence gêné. Georges de Hautecourt arrive.


Georges de Hautecourt:

Mais, c'est tout à fait faux, Monsieur Durand. L'Alliance à un programme!

Xavier Durand:

A part faire élire Nathan Boncoeur?

Georges de Hautecourt:

C'est du passé, Durand. Vous devez regarder vers l'avenir.


Vers l'avenir, Durand. Grâce au programme du Social-Travaillo-centro-libéro-souveraino-démocratisme, je vais moderniser la Francovie!

Xavier Durand:

Hum... Reste a savoir qui entre Dubois, Boncoeur et Hautecourt est le candidat à la Présidence. La suite!

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Xavier Durand:

Donc l'élection présidentielle a déjà débutée et déjà le feuilleton politique s'accélère avec la dissidence de Jean Coty...

Ecran noir puis image


Sophia Larisse:

Mister Sexy President, Nathan et Brigitte ont été trahis. C'est Jacques le candidat.


Jean coty:

Putain... Tu sais ce que ça veut dire?

Sophia:

Non...

Jean Coty:

Que ça recommence...

Sophia:

Noooon!

Jean Coty:

Si, va falloir flinguer, chérie. Comme en 2013...

Sophia:

Oui!!!!

Pendant ce temps, de l'autre côté de la ville.


Jacques Dubois:

Brigitte! T'es foutue! Monte dans la bagnole et tu sera Premier Ministre!

Brigitte Bregen:

Et si je refuse?

Jacques:

Ben tu sera pas Premier Ministre.

Brigitte Bregen:

Bon d'accord, laisse moi fermer la porte et j'arrive.

Dans le Coeur de Micropolia


Nathan Boncoeur:

Bon les gars, c'est la merde. On a Coty au nord de Micropolia qui flingue tout ce qui se trouve a sa droite. Au sud, on a Carpentier. A l'est, c'est Saint-Auteuil. A l'ouest, c'est Franchet.

Ils donnent l'assaut sur le Palais... On doit pas les laisser en prendre notre chance et assaillir le palais.

Robert Auberly

Heu... Nous sommes déjà au Palais... En vérité, c'est nous qu'ils viennent descendre.

Marie Delorme:


La nouvelle viens de tomber dans la nuit des marchés financiers: Pro-Bat et Delta sont visés par des opérations de rachat particulièrement offensives.

Ces rachats se font sur fond d'élection présidentielle avec l'inquiétude des entreprises face à une potentialité tout à fait réèlle d'une victoire de la gauche à la Présidentielle. Et là, c'est une entreprise emblématique du pays puisque l'OPA porte surtout sur Delta, premier et unique fabricant d'arme du pays... Le père Saint-Auteuil hésitait, le fils l'a fait.

Une chose est sûre, Georges de Hautecourt va passer une longue nuit blanche car si Delta tombe au privé, ce sera clairement la fin de l'Etat dirigiste qui n'aura plus que le secteur de l'énergie pour peser.

Ici, notre spécialiste éco, Antoine Coty. Bonjour, Antoine, quelles possibilités s'offrent au gouvernement ce soir?