Francovie Télévision 1

Monsieur le Président, Bonsoir.


Bonsoir.


Merci d'avoir accepté d'accorder à FT1 cette interview exceptionnelle, ici, dans votre bureau aux Louvrières, à un peu moins de deux semaines de la campagne présidentielle. Tout d'abord, quel a été votre réaction, et votre avis, sur le résultats des législatives anticipées ?


Cette dissolution de l'Assemblée, je sais que certains ne l'ont pas comprise. J'entends leur incompréhension, mais je vais clairement m'expliquer une nouvelle fois ici. J'ai décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale, parce qu'il est selon moi, vital, dans une démocratie comme la notre, avec des mandats de 3 mois, de consulter le peuple francovar pour qu'il puisse dire clairement ce qu'il veut, et faire passer un message. Le message, il a été fort. Les francovars ont exprimé leur mécontentement. Pensez-t-on réellement, que j'allais rester sourd à cela ? Évidemment que non. Face à une gauche conquérante et provisoirement unie lors des législatives, malgré le fait de n'avoir qu'un programme de présidentielle, la droite n'a tout simplement pas pu endiguer cette défaite.


Vous avez nommé Antoine Bordemer, Premier Ministre. Pourquoi ce choix, alors qu'il n'était pas tête de liste ?


Je n'ai jamais nommé de tête de listes de législatives. Le principe, d'imposer au Président de la République, comme seul et unique choix, la tête de liste, c'est bafouer le rôle du Chef de l'Etat. Le Président ne doit pas être prisonnier, il doit pouvoir choisir librement, le chef du gouvernement.
Ce choix de nommer Monsieur Bordemer, je l'ai fait pour plusieurs raisons. Tout d'abord, en premier lieu, je me refusais à nommer madame de Formenteuil, je ne pouvais en aucun cas, nommé une personne qui a été condamnée par la Justice, malgré le fait qu'elle ait purgée sa peine, à la tête du gouvernement de la République. Cela aurait eu un signal très négatif. Je me suis donc décidé à choix Bordemer, qui avait selon moi le plus d'expérience sur la liste communiste, malgré le fait qu'elle soit quasi-nulle. Mais je ne dis pas ça méchamment, je trouve Monsieur Bordemer très sérieux dans sa tâche, cela ne peut être contesté. Après, nous avons des divergences, mais est-il nécessaire de le préciser ?


Cette nomination n'est-elle pas plutôt une manœuvre stratégique pour faire diviser la gauche, ce qui a en partie eu lieu ?


Le choix des francovars avaient été clair, je n'allais pas m'amuser à manœuvrer pour diviser la gauche. Mais cette querelle d'égo, que je ne veux pas spécialement commenter, mais qui peut être instructive, démontre tout simplement la fragilité du projet de la gauche, qui n'avait pas de programme rapide pour le mois et demi de mandat.


Comment se déroule cette cohabitation avec le gouvernement Bordemer ? Et que pensez-vous du début de ce gouvernement ?


La cohabitation se déroule normalement. Je laisse faire le gouvernement. Il n'y a pas spécialement d'accrochage, mise à part le décret sur le SMIF que j'ai refusé de signer. Alors que notre économie est en difficulté, et que nous devons soutenir nos entreprises, augmenter massivement le salaire minimum est selon une bien mauvaise idée. Mise à part cela, il est difficile de faire un bilan. Je remarque du sérieux dans ce gouvernement, mais il est normal qu'il n'agisse pas pour l'instant. Tout le monde attend le référendum.


Le référendum, parlons-en. J'imagine que vous prônez le OUI ? Pourquoi cela ?


Vous imaginez bien. En effet, je suis favorable au OUI mais je ne compte pas spécialement ce soir influencer qui que ce soit. Le référendum, c'est une très belle disposition de la République. Chaque citoyen décide de ce qu'il pense bon pour le pays.
Je prône le Oui. La grille de Schweinwald est selon moi, inadaptée à notre pays. Ce système, il est taillé pour des nations comme le Krassland ou Prya, avec une plus faible activité par rapport à un pays comme la Francovie, plus actif. Il nous faut reprendre notre destin en main, et reprendre notre souverainieté économique. Certains disent que la grille de Schweinwald est clairement favorable aux entreprises. Sur le papier, c'est exact. Le problème, c'est que ces personnes, sortant d'énormes sommes de Ron de commandes, et qui veulent que l'Etat mène ses achats, font une grande erreur. C'est que l'Etat n'a tout simplement pas les moyens de faire des appels d'offre avec cette grille !
Regardez, au Krassland, il ont récemment fait des achats de drones pour environ 150,000 G$. C'est très bien, ça dynamise l'économie. On peut donc légitimement croire que cette grille est bonne. Mais, cette somme, elle représente une part beaucoup moins importante du budget étatique au Krassland qu'en Francovie. Ces mêmes personnes, qui veulent que l'Etat commande beaucoup plus, critique le redressement des recettes de l'Etat que nous avons mené. Sans redressement des recettes que nous avons faites, aucune possibilité pour l'Etat de financer des appels d'offres.


Si le OUI l'emporte, qui devra organiser l'élaboration de la nouvelle grille selon vous ?


Je proposerai une commission, où seront présent l'ensemble des groupes parlementaires et partis politique. Cette grille ne devra pas, si le peuple le décide, se créer en catimini.


Parlons maintenant de la diplomatie. Vous avez validé la résolution sénatoriale visant à la suspension des relations franco-pryannes. Pourquoi ?


La Francovie ne peut tolérer voir Monsieur Duvalon donner des notes à notre politique et à notre République. La Francovie, par cette résolution sénatoriale, exprime son mécontentement devant les attaques répétées du Président Duvalon, qui, quand même, à récemment consacrée une interview, exclusivement aux attaques contre notre pays. Je sais bien, qu'il nous considère comme des extrémistes, soit. J'imagine qu'ils doivent même imaginer un complot avec Armara ! Quoi qu'il en soit, je ne céderai jamais à la facilité, celle de s'initier dans les critiques contre les politiques nationales. Jamais je n'ai critiqué les politiques nationales des nations, alors que celle de la Francovie est critiquée en permanence. Quand on veut notre souveraineté, on se doit de reepcter celle des autres : ce sont mes valeurs.


Au Krassland, la Présidente Uberkrass, qui est candidate à sa réélection, vous a violemment critiqué, et a estimé que vous ne comptez plus, que vous êtes faible et que vous ne serez bientôt qu'un souvenir. Que voulez-vous lui répondre ?


Je ne commenterai pas la campagne présidentielle Krasslandaise, je lui répond juste que le peuple francovar décidera, mais nous aurons sûrement l'occasion de nous revoir.


Monsieur le Président, avez-vous prit votre décision concernant la future élection présidentielle ?


J'ai beaucoup réfléchit à cette question. Inutile de se mentir, inutile de se cacher. Autant assumer ses choix, et ses responsabilités. Oui, je suis candidat à ma réélection. J'estime que, devant le retour de la politique politicienne avec les accords de partis avec la gauche plurielle, avec des leaders inexpérimentés, divisés, sans cap, je pense être, avec mon expérience de Président de la République, le plus à même de guider notre pays pour les trois mois qui viennent. Je veux convaincre les francovars, de m'accorder une seconde fois leur confiance. Nous avons fait de grande choses ensemble, nous avons entamer le redressement, nous avons défendu la souveraineté nationale, nous avons été ferme et courageux. Je n'ai rien perdu de ma volonté d'agir, et de ma confiance dans la Francovie. C'est pourquoi je souhaite, vous protéger dans ce monde risqué, et parfois dangereux, pour les trois mois qui viennent.


Merci, Monsieur le Président.