Conseil Régional de Micropolia

David Benayoun vint à la rencontre du Ministre et l'accueillit avec les honneurs dus à son rang. Tous deux entrèrent dans les locaux du conseil régional, accompagnés des journalistes de radio et de télé.


David Benayoun : Monsieur le Ministre, je vous remercie d'avoir répondu à mon invitation. J'irai droit au but. En arrivant au conseil régional, j'ai fait faire un audit pour connaitre l'état des finances. Celles-ci sont dans un état catastrophique ! Les caisses sont vides ! Nous ne pourrons pas mener nos projets avec aussi peu de moyens !

Jean-François Mailllard :

Combien vous avez de budget ?

On peut envisager une aide aux régions les plus en difficultés afin qu'elle puissent financer des projet et participer à la relance de l'économie.

David Benayoun : Ce que nous avons est dérisoire, à peine quelques milliers de rons. C'est une somme ridicule pour une région qui est tout de même la plus peuplée de notre pays ! J'ignore de combien disposent les autres régions, mais en mettant en place la décentralisation, en nous donnant plus de responsabilité, l'Etat doit nous donner également plus de moyens !

Jean-François Maillard :

A quoi pensez-vous quand vous me demandez de nouvelles responsabilités ? Quel types de responsabilités proposez-vous ?

David Benayoun : Vous semblez ne pas bien me comprendre, je ne vous demande pas plus de responsabilités, Monsieur le Ministre, je vous demande plus de moyens ! C'est de cela que je vous parle !

Jean-François Maillard :

en nous donnant plus de responsabilité

Faudrait savoir ce que vous dites. Mais bon, je comprend votre demande. Pour cela, j'aurai besoin du budget exact dont vous disposez, puis le gouvernement étudiera la possibilité de verser une aide financière aux régions les plus en difficultés.

Spoiler:

David Benayoun : Je suis heureux que vous compreniez ma demande. Je sais que les régions peuvent compter sur l'aide du gouvernement. Mes services transmettront au plus tôt le détail de nos finances à votre Ministère. Je vous raccompagne ?

Jean-François Maillard :

Je veux bien.

Sachez que je proposerai au Président de la République et au Premier un plan d'aide aux régions en difficultés. Le gouvernement sera aux côtés des régions, qui doivent être mieux impliquées dans la vie économique du pays, et qui doivent participer au redressement du pays.

Au revoir, Monsieur le Sénateur.

"Cette visite ne figurait pas sur mon agenda", pensa le Président de région. "Se pourrait-il que l'on ait omis de me signaler la venue de Binden ? Oh, ça ne me plait pas du tout, ça !"


David Benayoun : Monsieur Binden, venez dans mon bureau, nous serons plus à l'aise pour discuter.

Ils se saluèrent et Robert Binden s'installa de suite dans un fauteuil. Il posa son chapeau et sa cane sur le bureau et sorti une bouteille de Whisky Comtain.

Robert Binden:

Pour fêter le fait que la région et la ville de Micropolia soient totalement à gauche.

Il servit deux verres.

David Benayoun : Eh bien, à la vôtre, Robert ! Vous permettez que je vous appelle Robert ?

Robert Binden, levant son verre:

Bien sûr! A la tienne, camarade!

Il but cul sec.

Alors, quels sont tes projets pour la région?

David Benayoun : Je vous le dirai lorsque la région aura un peu plus de moyens. En arrivant, lorsque j'ai vu combien il restait dans les caisses, j'en suis resté sur le cul. Mon prédécesseur devait être un bien mauvais gestionnaire !

Robert Binden:

Ha... C'est problématique mais les régions ont bien peu de recettes. Mais je vous rappelle que vous pouvez prélever des impôts. Jusqu'à 10% des richesses régionales par mois. Mais je pense que pour Micropolia, c'est plus ou moins difficile.

Sylvain Pouffiaud , Président de Région-Maire de Micropilia était pret à acceuillir l'élvéote.

Le président entra dans la salle.
Bonjour Monsieur, c'est un plaisir de vous voir !

Il le salua
Je pense que vous connaissez la raison de ma visite ? Je trouve que Micropolia est une belle place ou faire profit, et l'Elvéotie en a besoin en ces temps de crise.

Sylvain Pouffiaud :

Oui je suis au courant de cette histoire de Parabole.
Sachez qu'à Micropolia tout investissement est vu d'un très bon oeil !

Il nous est donc possible d'investir sans problème dans la création d'une station radio ? Fabuleux !

Sylvain Pouffiaud :

Assurément , les micropoliens ont toute confiance en moi , pas d'Assemblée consultative pour mettre des batons dans les roues du progrès !

Et bien, merci pour votre rendez-vous très rapide ! Merci pour votre coopération économique.

Timothée salua Monsieur Pouffiaud avec un air d'admiration. Il alla rejoindre la BCF pour demander un prêt bancaire.

Sylvain Pouffiaud , Président-Maire de Micropolia :

Conscient de la réalité de nos régions , et de leur difficulté à etre active , j'ai décidé de fonder l'Association des Régions de Francovie (ARF).
Cette association sera composée je l'espère de l'ensemble de nos régions égales chacune l'une envers l'autre.
Cette association aura pour but de promouvoir nos régions , de faciliter les echanges entre elle et de cumuler leur puissance pour les rendre plus attractive.

Ainsi , je proposerais dès le premier Congrès de l'ARF ce Samedi et Dimanche à ce que les régions face des appels d'offre communs.
Ces appels d'offres seront donc dans un seul et meme lot par catégorie , je pense notamment aux transports , aux infrastructures diverses ou à la sécurité , les rendant bien plus volimineux et donc plus interessant pour les entreprises , les régions seront gagnantes puisqu'elles pourront faire baisser le prix.

Différentes mais Unies.