Siège du Conseil Régional

Andra Vanhallan:

Nous pourrions étudier une contribution à la vente de chaque produit.Une vignette de 5% sur chaque vente, que la SCBM reversera au Conseil Régional.

Georgette Malainbar :

C'est un système assez difficile à mettre en place. Nous ne sommes pas l'Etat il n'y a rien d'automatique.
Ce qui me dérange c'est qu'en cas de vente d'entreprise , la région ne percevrai rien du tout ...

Andra Vanhallan:

Le contrat peut prévoir un droit de véto. C'est pourquoi je désire que l'on fasse un écrit, un arrêté qui sera ratifié par vous et par l'Assemblée.

Georgette Malainbar :

Pourquoi pas si il y a un droit de véto.
Il nous reste à nous mettre d'accord sur le prix de vente du Conglomerat.
C'est un point qui risque de faire débat mais nous avons le temps.

Andra Vanhallan:

La cession a eu lieu pour 1 R$ symbolique l'action... Le plus honnête serais de refaire la même chose. Mais je pense que c'est ouvert à la négociation.

Georgette Malainbar :

Non ce n'est pas possible vraiment.
Il faudrait que se soit beaucoup plus haut , j'aurais les juges aux fesses sinon.
Je vous propose à 200 R$ (ce qui est largement en dessous du cours) mais payable en 4 mois.

Andra Vanhallan:

Cela représenterais chaque mois le capital actuel de la SCBM. L'activité économique du pays n'est pas garantie, le gouvernement ne fait rien, le contrat spatial est en attente et menace la survie de Delta.

Un tel prix tuerais à coup sûr la région.

Georgette Malainbar :

Bah non puisque la SCBM resterait ici justement. 
Bon au pire laissons tomber , on en reparlera d'ici quelques mois.

Je vous propose de vous remettre 10% des dividendes obligatoirement et jusqu'à 30% sur décision du Président de la Région.

Andra Vanhallan:

Donc, nous avons un accord de principe sur la mise en place d'un tel mécanisme?


Pour décider du pourcentage, je vous propose de remettre ça à une discussion ultérieure, le temps d'étudier tous les paramètres de ce choix.

Georgette Malainbar :

Oui nous sommes d'accord sur le mécanisme.
Nous en reparlerons pour le %.

Henry de Saint-Auteuil:

Madame la Présidente,

Je n'ai pas l'habitude d'envelopper mes paroles dans du miel donc je serais direct. Comme vous le savez, la situation économique est critique et je pense qu'il ne faut plus faire confiance au gouvernement pour obtenir des contrats ou des grands projets de relance.

La région, les localités et vous, Madame, êtes les seuls à pouvoir assurer une réèlle croissance et un réel développement des territoires. Je sais madame que vous avez dans les cartons une enveloppe de 6.000 R$ pour lancer un chantier ferroviaire.

Delta propose donc de se charger de ce dossier. En effet, Delta avait développé un nouveau type de train, le "Solaris", qui fonctionne intégralement à l'énergie solaire. Nous pourrions connecter Nieba à Comtat. Le coût du train serait de 12.520 R$.

Vous pourriez demander des subventions à l'Etat, qu'il serve un peu.

Georgette Malainbar :

Oui mais cette enveloppe venait de la SCBM justement (qui doit verser un budget à la Région d'ailleurs)
Là je n'ai pas assez d'argent.

Décidemment, dans ce pays, il ne faut rien attendre de la puissance publique. Pourquoi paye t-on des impôts si je doit offrir en plus les infrastructures?

Il souria

Henry de Saint-Auteuil:

Oui, cela vous sera versé.

Par contre, il faudra prévoir des travaux de génie civil, de la COFRACO je pense, pour un pont pour ce projet. 7.000 R$ je pense. Mais il faudra que l'Etat mette la main à la poche, et là, il n'y a que vous qui puissiez intercéder.

Mais j'ai besoin de savoir si vous êtes intéressée par la proposition, si on peut avoir un accord bipartite, voire tripartite avec le gouvernement clanique.

Georgette Malainbar :

Bien sur que je suis interessé.
Versez déja le budget voté par l'Assemblée Provinciale , ensuite je vais contacter le ministère de l'Amenagement pour voir si un accord peut etre trouvé.

Il prit son téléphone, eu une idée, la nota, puis se connecta à internet pour faire le virement.

Henry de Saint-Auteuil:

C'est fait.

Georgette Malainbar :

Je vous tiens au courant.

Après le référendum, le Président de la Région fit une déclaration à la presse.


Robert de Soignon:

Mes chers concitoyens,

Le vote de ce jour a été clair. 68%, soit une très large majorité de la population a décidé d'autoriser le gouvernement comtadin à ouvrir des négociations en vue de l'indépendance. C'est un jour historique pour la nation comtadine.

Toutefois, cet acte n'est ni une rupture ni une sécession. L'indépendance peut ne pas être si le gouvernement francovar accède aux revendications d'une autonomie complète du Comtat au sein de la Francovie. Il est clair qu'une sécession metterais à mal l'économie de la Francovie et notre accès aux marchés.

Je vais donc réunir le Hen Cyngor et l'Assemblée Provinciale afin de déterminer la marche à suivre. Je me rendrais ensuite à Micropolia voir la Présidente Rochet pour lui transmettre nos revendications.

De retour de Micropolia, le Ministre-Président De Soignon fit l'annonce à la presse.


Robert de Soignon:

Mes chers concitoyens,

En application du référendum, j'ai négocié un accord avec Micropolia. J'ai l'honneur de vous annoncer un accord d'autonomie totale pour le Comtat-Francovin qui devient à compter de ce jour un Etat autonome coopérant avec la République Francovare dans le cadre d'une Union.

La Constitution signée à Micropolia s'applique dès à présent. J'ai l'immense plaisir de le dire! Le Comtat-Francovin est dorénavant un pays libre!

Applaudissement de la foule.

La porte du bureau du Président du Conseil s'ouvrit. Le Président, n'attendant personne et alors que le batîment était presque vide, voulu appuyer sur le bouton de la sécurité. Il se ravisa.

Eudes Berthelot:

Bonsoir, Red, j'esperais ne jamais vous voir pendant mon mandat...


John Red:

Bonsoir Monsieur le Président,

Toujours un plaisir de vous rencontrer. Je viens juste vous transmettre un rapport de mes services. ça a commencé.

Eudes Berthelot lut le document.

Eudes Berthelot:

C'est un leurre. Jamais il n'osera nous attaquer nous et nos alliés.

John Red:

Pourtant, près de 150.000 soldats ont été mobilisés et les ordres de chargement des missiles ballistiques ont été lancés. Je pense que c'est une véritable alerte. Il faut que le Hen Cyngor nomme un Conné...

Eudes Berthelot:

Je vous remercie de m'avoir apporté votre rapport. Je me charge des décisions et je pense clairement qu'il ne s'agit que d'un leurre. Nous avons des moyens de faire sauter le système financier donc il ne nous attaquera pas.