Congrès de Cheusnon (PSR)

Le centre des congrès du Vernier allait accueillir sa plus grande manifestation politique depuis sa construction : le congrès de fondation du Parti socialiste-républicain. Des membres de toute la gauche, allant du PCF au mouvement social-démocrate du PTR, s'étaient donnés rendez-vous à Cheusnon pour fonder un grand parti de gauche. Les militants des deux partis étaient également conviés, ainsi que tous ceux qui souhaitaient adhérer à la nouvelle gauche.

Quelques milliers de personnes étaient présentes dans la grande salle de conférences. Aux premiers rangs se tenaient les hommes politiques tels Jean-Christophe Mariani, Archimède Parmentier, Ferdinand Hautelier, Martine Bailly, mais aussi des anciens hommes d'État comme Eric Franchet, Luc Bailly ou Eugène Fourcade. Certains disaient que Stéphane Maurier pourrait venir faire un tour au congrès...

Le bruit des discussions cessa pour faire place à celui des applaudissements quand Ferdinand Hautelier monta sur scène.


"Merci ! Merci beaucoup d'être venus si nombreux à ce congrès. "

(Applaudissements.)

"C'est ici, à Cheusnon, dans le Vernier, que la gauche va se rassembler dans un grand parti. Oui, toute la gauche est ici : des communistes aux sociaux-démocrates. Nos différences peuvent parfois nous éloigner, sauf si nous décidons de nous rassembler autour d'une idéologie commune.
L'union ne fait-elle pas la force ? La volonté de se rassembler, de s'unir fait ce parti."

(Applaudissements.)

"Je suis monté sur scène pour vous parler de notre idéologie. Nous sommes avant tout socialistes, et républicain. C'est ainsi que s'appelle notre parti. Mais nous sommes aussi parmentieristes, c'est-à-dire favorables au retour des clans, ou tout du moins à un rôle plus important des régions. Nous sommes aussi portalystes. Le système qui porte le nom de Maurice Portalys est celui qui a permis la croissance. Les entreprises francovares étaient beaucoup plus nombreuses dans le top dix des grands groupes mondiaux.
Voici la base de notre idéologie : socialisme, républicanisme, parmentierisme et portalysme.
Mais certains d'entre nous sont plus communistes, plus merksistes, plus sociaux-démocrates. Cela ne change rien, puisque tout le monde participe, quelque soit ses convictions. "

(Applaudissements.)

"D'aucuns diront qu'une telle union ne peut marcher. Nous verrons bien. Mais si nous sommes à Cheusnon, rassemblés autour de cette base idéologique commune, c'est que nous voulons que ça fonctionne. Et je vais citer une autre expression bien connue : quand on veut, on peut.
Mais que serait un parti sans son fonctionnement interne ? Je laisse le représentant des frondeurs PCF et du PPP nous l'expliquer. "

Applaudissements lorsque Ferdinand Hautelier, descend de la scène. Les militants s'apprêtent à ovationner le futur orateur.
Des interventions étaient prévus pour toute la journée, mais les deux premières étaient les plus importantes. Elles définissaient le parti. L'élection de l'équipe dirigeante aurait lieu à la fin du congrès.

Jean Christophe Mariani arriva sur la scène , il s'était imposé comme le leader des frondeurs du PCF , que se soit apprécié par ses amis politiques ou non et a ainsi pu obtenir une place de choix à ce Congrès qui s'annoncait historique.



Quel plaisir de se retrouver entre nous , francovars libre , instruit et ayant le désir de faire avancer la Francovie !

(Applaudissement)

Ce n'est pas le cas dans tous les partis politiques y comprit à gauche mais nous sommes ici justement pour lancer le plus grand rassemblement politique que la Francovie n'ai jamais connu.
Un rassemblement politique digne des plus grand moment de la gauche ! Un rassemblement politique qui fera égal à l'UNR de notre temps , la véritable UNR , pas celle de la IVe République mais bien celle de la IIIe. Mais si l'UNR était une coalition politique , le PSR sera lui un rassemblement unie de francovars autours des valeurs de prospérité , d'égalité et de libérté !

(Applaudissement)

Soyons fier de ce que nous allons lancé , alors que la Francovie est frappée de maux venant de toute part , la volonté supérieure a voulu nous donner une chance de revenir dans les prochains jours au pouvoir , pour changer réellement la Francovie ! Profitons de cette dissolution pour prendre d'assaut la Lenterne et ramener la Francovie a la place qu'elle mérite , à la hauteur du Micromonde !

(Applaudissement)

Plus encore que ce désir de changement , que cet espoir meme de changement que portera le PSR c'est aussi dans son fonctionnement que le PSR sera original et l'un des partis les plus démocratiques de Francovie.
Trop souvent dans les partis actuels , l'élite du parti essaye de limiter l'avancée de la nouvelle génération pour rester au pouvoir. Ces hommes politiques préfèrent sacrifier une génération pour leur interet personnel plutot que de se comporter en homme d'Etat et permettre à cette génération d'apporter du renouveau à leur nation , à leur pays !
Ce comportement honteux ne sera pas accepté au sein de notre parti car nous aurons un fonctionnement propre et efficace !

(Applaudissement)

Le parti se divisera en un Conseil National de 50 membres élu à la proportionnelle à 1 tour par liste de motion.
Le vote se déroulant selon un scrutin spécial.

Spoiler:

Les tetes de liste des deux motions arrivée en tete s'affrontent dans un second tour pour devenir le Président du Parti.
Le Président du Parti élu pourra ensuite nommer son bureau politique.

(Applaudissement)

Notre parti étant parmentieriste , aura également un fonctionnement important avec nos fédérations locales.
Je laisse Archimède Parmentier nous en dire un peu plus.

Travaillons pour le Peuple , la Patrie et la Nation ! Soyons Socialiste Républicain !

Archimède Parmentier avait réussit à devenir leader d'un mouvement politique grace à son essai politique.
Il était ainsi devenu en quelques heures un ténor de la gauche et comptait bien en profitait.
Sa place de choix en ce Congrès était déja une victoire.



Peuple de Francovie ! Nous sommes là !

(Applaudissement)

Le PSR est là pour vous sauver du méandre du chomage et de l'insécurité !

(Applaudissement)

Nous sommes tous ici dans un seul et unique but : Sauver la Francovie !
Mais nous savons que ce sauvetage ne se fera pas en un seul jour meme si le Président De Carpentier nous donne une chance rapide de le faire !

(Rire dans la salle)

Non , nous savons que se sera long et difficile et qu'il nous faudra etre au pouvoir et donc gagner des elections pour y arriver.
Pour gagner des elections , il nous faut un parti fort , efficace , populaire et compétent.
Etant parmentieriste , nous savons tous l'importance des régions , de la localité , de la puissance démocratique locale.
C'est pourquoi nous devons avoir des fédérations locales fortes si nous voulons gagner des elections et permettre à notre démocratie interne de fonctionner.
Nos présidents de fédérations seront eux aussi élu par les membres de ces fédérations.
Les présidents de fédérations auront le pouvoir de nommer les candidats aux elections locales (régionales et municipales) se ne seront donc pas comme dans les autres partis , des "servant à rien" mais bien des "servant à tout".

Se sera grace à nos fédérations , à notre pouvoir locale , à notre idéologie parmentieriste que nous pourrons relancer la Francovie et lui permettre de atteindre son apogée qu'elle avait connu sous la IIIe République !

(Applaudissement)

Vive les Clans , le Peuple , la Patrie et la Nation !

Nombreux applaudissement tandis que Parmentier quitte la scène , il pensait déja à sa candidature ...

Ferdinand Hautelier prit la place d'Archimède Parmentier sur scène. Le programme initial du congrès avait été changé pour permettre aux militants de choisir la tête de liste du PSR aux législatives.


Francovares, francovars, camarades, puisque nous luttons ensemble pour la même cause,

Nous allons maintenant passer au vote pour désigner celui qui mènera la liste du Parti socialiste-républicains aux législatives. Veuillez lire attentivement les consignes de vote.

Plusieurs personnalités étaient candidates pour la tête de liste :
- Jean-Christophe Mariani, social-libéral convaincu qui avait fait sensation en prenant la tête du mouvement frondeur du PCF.
- Archimède Parmentier, lui aussi de centre-gauche, parmentieriste-portalyste convaincu. Il est à l'origine, avec les dirigeants du PTR et les frondeurs PCF, du PSR.
- Martine Bailly, plusieurs fois ministres depuis la IIIe République, elle est plus ̄ gauche que les deux derniers et accorde de l'importance à l'écologie.
- Carl Tissier, ancien ministre de la IIIe République lui aussi, il se qualifie de socialiste et de parmentieriste.
- Candy Panthère représente elle les personnes les plus à gauche.

Ferdinand Hautelier ne se présentait pas pour la tête de liste, il préférait se porter candidat pour diriger le parti.
Les adhérents votent et le résultat s'affiche après validation par la commission électorale.

Spoiler:

Même si les candidats étaient relativement nombreux, les adhérents en ont particulièrement plébiscité un.
Ferdinand Hautelier descend de la scène pour laisser place au nouveau leader du parti pour ces législatives.

Archimède Parmentier avait enfin réussit.
Il était proche de la Lenterne.
Bientot quand on dira "Parmentier" on ne pensera pas à Archibald mais bien à Archimède pensa t-il.



Merci beaucoup , merci beaucoup !

(Ovation du public)

Vous n'avez pas un homme , vous avez nommez une tete de liste pour un changement radical dans notre pays !

(Applaudissement)

Nous devons nous mobiliser pour permettre une victoire et claire et franche du mouvement progressite et réformateur de notre pays , du parti qui osera améliorer la Francovie , qui osera la proteger des attaques internes et externes , qui osera developper son économie , qui osera baisser l'insécurité , qui osera mettre en place la Sécurité Sociale !

(Les applaudissements doublèrent)

Car oui la Sécurité Sociale sera issus du PSR et nous rentrerons dans l'Histoire pour cela ! Nous serons ceux qui auront relancer le pouvoir d'achat des francovars , nous serons ceux qui auront protéger leur santé , nous serons ceux qui leur auront donner un travail et nous serons ceux qui auront placé la famille au centre des interets des francovars !

(Applaudissement)

Oui mes amis , nous somme au bord d'une révolution politique et le PSR sera l'épée qui tranchera le chomage et l'insécurité et le bouclier contre le nationalisme , l'obscurantisme et la démagogie.
Nous changerons la Francovie parce que la Francovie doit changer !

(Applaudissement)

Etant votre tete de liste je vous promet solennelement d'établir une liste équitable entre les différents courants politique et permettant un total respect de vos convictions , de vos désirs.
Si nous gagnions les elections législatives , je ne gouvernerais pas seul , je gouvernerais avec les francovars , pour les francovars , pour le Peuple , la Patrie et la Nation !

(Applaudissement)

Vive la République ! Vive la Francovie !


Nombreux applaudissement et ovation de celui qui pourrait etre le prochain Premier Ministre.

[i]Alors que le Congrès continuait mais que l'organisation du parti était suspendu pour l'instant à cause de l'election législative , les débats portaient justement sur les idées qu'allait porter le parti à l'election et qui allait ensuite constitué l'idéologie du parti.

Des tables rondes étaient organisé un peu partout au palais des Congrès.
Les adherents lambda eux partaient puis revenait en fonction de leur travail ou de leur disponibilité , le congrès était presque devenu une fete de kermesse car le parti avait mis en place divers stand pour attirer les familles.[i]

Ferdinand Hautelier s'approcha d'Archimède Parmentier qui discutait avec un autre cadre du parti. En le voyant arriva, Parmentier prit congé de son interlocuteur.

- Ah vous voilà, Archimède. Je vous ai cherché dans tout le congrès ! Il faut dire que c'est une réussite, enfin, je pense.

Il fit une pause, puis reprit.

- Je venais vous féliciter pour votre élection. Vous étiez le meilleur choix pour conduire la liste PSR, sans aucun doute.

Il fit de nouveau une pause, espérant que la flatterie ferait effet. Il reprit en parlant moins fort.

- Puis-je compter sur votre soutient pour l'élection du Conseil national ? Je compte présenter une motion. Nous partageons plus ou moins les mêmes idées, je pense qu'une association peut nous être bénéfique.

Hautelier sourit à Parmentier, puis se servit un verre en attendant sa réponse...

Archimède Parmentier avait comme objectif initial de présenter une motion avec lui meme en tete de motion. Si ce mécanisme paraissait bizarre vu qu'il pouvait etre Premier Ministre , il avait pour objectif quand meme de devenir Président du Parti meme non executif le temps de son mandat à la Lenterne en cas d'election. Le score qu'il avait fait à la nomination de la liste aux legislatives ne l'avait que confirmé dans ce choix. Pourtant après avoir reflechis avec ses amis politiques , il existait quand meme un doute. En effet son score s'expliquait aussi par le fait que Hautelier et Heliaud l'avait soutenu , on ne savait donc pas vraiment quel serait le score si il se serait présenté seul.
Au dernier moment Parmentier décida donc de laisser la présidence du parti estimant son election à la lenterne comme évidente :

En effet une telle alliance me parait possible.
Vous voir à la présidence serait un gage pour le Parti.
Je pense donc que nous pouvons nous mettre d'accord pour faire alliance.
Je désire cependant présenter moi aussi une motion mais je vous soutiendrais pour le second tour à la présidence du Parti , meme dans le cas où ma motion serait en tete.
Ainsi nous pourrons nous partager le bureau du parti et il faudrait discuter aussi des fédérations ...

Qu'en pensez vous ?




Plus loin , Jean-Christophe Mariani discutait avec ses proches notamment Sebastien Hito.
Il comptait lui aussi présenter une liste.



- Il va falloir faire alliance pour l'election interne mais quoi qu'il arrive je compte bien présenter ma propre motion.

- Tu vises la Présidence du Parti ?

- Non , je ne pense pas que se sera possible mais si on fait un bon score on aura des bonnes places dans le bureau du Parti et on pourra faciliter l'election de nos membres aux fédérations , d'ailleurs Sylvain Pouffiaud me soutient , en echange il veux notre aide pour prendre la tete de la Fédération micropolienne.

- Avoir l'ancien Maire de Micropolia avec nous est déja une bonne chose mais cela ne suffira pas.

- Je compte faire alliance avec Hautelier , on est les plus proches idéologiquement , lui aussi represente l'aile droite de la gauche , notamment sous Franchet.

- Oui c'est une bonne idée , on ira le voir dans la semaine , je pense qu'il acceptera qu'on le porte à la Présidence.




Plus loin encore , Candy Pantère voulait elle aussi présenter une motion mais elle avait moins de soutien et essayait de faire alliance avec d'autres membres du Parti.
Elle exclua de faire alliance avec Bailly et Heliaud car ils étaient trop puissant et aurait réclamé la tete de la motion , chose qu'elle compte bien se reserver.
Elle se tourna donc vers Carl Tissier qui avait fait un plus mauvais score qu'elle :

Salut Carl , dit moi , ne voudrait tu pas faire une grande alliance de la gauche de notre parti ? Je pense que nous pourrions présenter une motion commune : "Motion socialiste et écologique" et ainsi faire un jolie score n'en déplaise à certain libéraux de notre parti ...

Les mots étaient dur mais honnete.

Le sourire disparut du visage d'Hautelier. Parmentier le soutiendrait au second tour, c'était déjà une bonne chose, mais il aurait préféré en échange de son soutient que Parmentier ne présentât pas de liste.

- Cela me paraît être une bonne idée. J'en discute avec mes collaborateurs. Au plaisir de vous revoir.

Ferdinand Hautelier prit congé d'Archimède Parmentier pour discuter de sa propositions avec ses conseillers et ses soutiens.

Plus loin, Carl Tissier fut abordé par Candy Pantère. Le fait qu'elle aborde les différences au sein du parti et qu'elle soit presque clairement opposée aux libéraux, même s'ils semblaient aussi opposés à elle, surprit Carl mais ne lui déplut pas. Il fut donc d'accord pour s'allier avec Candy Pantère. Il savait qu'elle voudrait diriger la liste, mais il pensait avant tout au succès de l'aile gauche du PSR qui, avec lui à sa tête, irait moins loin qu'avec Pantère...

Le Congrès continuait.
Sebastien Hito , le second de Jean Christophe Mariani avait vu Ferdinand Hautelier il devait lui parler d'un projet d'alliance de motion. Il lui fait signe :



Cependant il fut intercepté par Philomène Heinfurer , la très proche de Archimède Parmentier voulait elle aussi parler avec Hautelier , elle utilisa son charme pour passer devant Hito :



Bonjour Sébastien comment vas tu ?
Elle n'attendait pas sa réponse.
Excuse moi je suis pressé , il faudrait que je parles à Hautelier mais il faudrait qu'on dine ensemble n'est-ce pas ?
Allez on se voit plus tard.

Elle part et se dirige vers Hautelier , lui faisant la bise elle lui glisse à l'oreille :

Archimède m'a dit que finalement il était favorable à la fusion des motions.
En echange il veux la vice-Présidence , la Président du Conseil National et un porte-parolat.
Je dois y aller , je suis pressé mais je suis certain que tu seras pour !

Elle part presque en courant , visiblement elle avait besoin de faire quelque chose. Parmentier avait acceptée l'alliance car il estimait que sa victoire à la législative était obligatoire et qu'une fusion des motions était donc possible avec celle d'Hautelier.

Hito , légerement amoureux de la jeune femme , se précipita sur Hautelier pour lui parler lui aussi d'alliance :

Bonjour Ferdinand , Mariani m'envoit pour te demander de faire alliance. On a pas besoin de fusionner nos motions mais on te soutiendra pour la Présidence du Parti. En echange il faudrait que tu nous donnes certaines fédérations.
Qu'en penses tu ?

Hautelier était plus heureux qu'il y a quelques jours. Mariani le soutenait. L'un des ténors du parti était prêt à le suivre. Il répondit à Hito.

- Je veux bien donner à Mariani Picabie, Micropolia et Mézénas, c'est-à-dire trois fédérations sur neuf. Qu'en dis-tu ?

En attendant la réponse de Sébastien Hito, Ferdinand réfléchit à ce que lui avait dit Heinfurer.
Archimède Parmentier en voulait beaucoup, mais c'était la seule solution pour qu'Hautelier dirige ce qui était l'un des premiers partis de Francovie à l'issue des législatives.
Il s'éloigna de Sébastien Hito et appela Philomène Heinfurer.

- Oui, Philomène, c'est Ferdinand. Je t'appelle au sujet de la proposition de Parmentier. Dis lui que j'accepte ses conditions.

Ferdinand ne pouvait pas réellemet faire autrement. Si Parmentier présentait une motion, il n'était pas sûr de l'emporter.

Ferdinand Hautelier était au congrès de Cheusnon quand le Premier Ministre fut annoncé. Ce n'était Archimède Parmentier, mais le PSR devait participer au gouvernement. Seulement, l'égo et la fierté de Parmentier l'avaient perdu.
Hautelier fulminait, le PSR se retrouvait maintenant dans l'opposition, avec le MNF et l'UDR, par la faute de sa tête de liste, alors que ce devait être une victoire totale de la gauche.

Il rappela ainsi Philomène Heinfurer et lui dit juste :

- Dis Parmentier que notre alliance est finie. Dis lui d'ailleurs qu'IL est fini.

Il raccrocha, toujours aussi énervé par l'attitude de Parmentier.

Archimède Parmentier arriva au Congrès où il expliqua son attitude aux militants mais aussi aux journalistes présent :



Si nous ne participons pas au gouvernement c'est parce que lors de la réunion de coalition , nous n'étions tout simplement pas entendu. Je ne parle pas d'écouter dans le sens que nos conditions étaient acceptées mais bien entendu dans le sens où on ne répondait meme pas à mes questions. Moi j'étais pret à travailler avec le PPF et le PCF notamment mais eux n'avaient pas trop envie visiblement.
Le Parti justicialiste avec qui j'étais pret à travailler a obtenu la présidence de l'Assemblée et nous n'avions rien du tout , vraiment rien , malgré nos 31 sièges.
C'est pour ça , ne sur-réagissez pas avant de savoir pourquoi j'ai refusé pour l'instant la participation à la coalition.

Tous ceux qui me connaisse savent que je ne suis pas quelqu'un qui se vexe pour ça. Loin de là.

Cependant je dis qu'il faut en parler tous ensemble au sein du parti , nous devons voir si la position de l'actuelle coalition change et si ce n'est pas le cas en effet nous serons dans l'opposition. Mais cela c'est au PSR d'en décider.


Parmentier avait aussitot décidé de convoquer une réunion des tenors du parti dont l'objectif était de décider la participation ou non à la coalition ainsi que de parler du groupe parlementaire et de son Président.

Ferdinand Hautelier se rendit à cette réunion avec un but : que le PSR revienne dans la majorité. Et il comptait bien dire à Archimède Parmentier ce qu'il pensait de la situation, et de lui...



Ferdinand Hautelier :

Vous faites erreur, Parmentier, nous aurions eu des ministères. Et nous avons obtenu, ou plutôt Mariani a obtenu, la vice-présidence de l'Assemblée. Le PSR n'aurait pas été mis de côté. Vous peut-être (en appuyant son regard) n'aurez rien obtenu, mais le parti, oui.
Je suis totalement contre le fait que le parti soit dans l'opposition. Que retiendra-t-on de cet événement historique ? Que le PSR, frustré, a décidé de jouer tout seul en rejoignant les perdants de droite !
Allez donc faire une alliance avec la gauche après cela !



Martine Bailly :

Je suis totalement d'accord avec Ferdinand. Nous laissons passer notre chance. Le PCF est prêt à nous tendre la main, puisque j'ai été approchée par Bordemer.

Les regards se tournèrent vers Martine Bailly.

Et le fait que j'accepte ou non ne sera pas lié à l'issue de cette réunion.

Bailly sourit. Elle n'allait pas laisser le PSR lui laisser rater un retour sur le devant de la scène.



Carl Tissier :

Oui, enfin, les justicialistes n'auraient pas dû obtenir la présidence l'Assemblée. Même s'ils comptent dans leurs rangs de grandes figures politiques, ils n'ont pas fait un assez bon score pour prétendre à la présidence de l'Assemblée. Néanmoins, mon avis est mitigé. Doit-on vraiment partir sur ces simples raisons ? Ce serait une occasion ratée pour le PSR. Pour autant, il faut dire aux autres partis que notre avis compte.

Archimède Parmentier répondit calmement :



Vous vous trompez Ferdinand , je vous assure , autant j'aurais préféré etre Premier Ministre autant un ministère m'aurait suffit considérant la coalition actuelle.
Vous n'etiez pas là lors de la réunion , quand je demandais la répartition des ministères , on m'a totalement ignoré , on m'a clairement fait savoir que le PSR n'avait rien à dire ou alors il s'agit d'un quiproquo mais dans ce cas je ne pouvais le savoir , dans le doute je n'ai pas claqué la porte avec violence j'ai simplement dit que le PSR ne participerait pas pour l'instant à la coalition.

Si vraiment les autres partis veulent notre participation j'y suis favorable mais compte tenu de nos 31 députés il nous faut au moins 4 ministères vu que si on fait parti de la majorité on perdrait en plus la Vice-Présidence de l'Opposition que Mariani possède actuellement. Ce qui fait que nous ne serions meme pas au bureau de l'Assemblée.
Les autres partis ont d'ailleurs proposé un groupe commun à l'Assemblée en cas de coalition , personnellement je ne pense pas que se soit nécessaire mais je me plierais à la majorité.


Jean Christophe Mariani , le representant de l'aile droite était lui beaucoup plus critique quand à cette participation avec son ancien parti qui plus ai avec Bordemer en premier Ministre , en plus sa vice-Présidence de l'Assemblée était en jeu :



Non mais c'est une blague ? Vous voulez vraiment vous alliez avec les cocos ? Moi j'y viens de ce parti , je sais qui est Bordemer ! Croyez moi nous allons à notre perte politique avec lui , il veux soumettre le PSR et ne veux pas débattre; Je ne suis pas surpris d'entendre ce que dit Parmentier à la réunion , Bordemer c'est tout ça , il ne veux pas de débat et n'est pas fidèle à ses idées.
Il se dit pour le peuple , il défend plutot le krassland.
Il se dit contre la présidence , il se soumet à lui juste parce qu'il le nomine Premier Ministre.
En plus les communistes n'auraient jamais du présenter de liste ! Normalement elle aurait du etre invalidé étant donné que Mezenas était déja representé par le PPF.

Non pas d'alliance avec le PCF. Essayons plutot une alliance eventuellement avec l'UDR , le PJ ou eventuellement le PPF.

Candy Pantère elle était bien plus favorable à une alliance avec les autres partis :



Il s'agit d'un incroyable imbroglio.
La gauche n'a jamais était aussi puissance et Carpentier va essayer d'utiliser cette défaite historique pour son propre interet. La gauche ne doit pas se ridiculiser , on doit se rassembler ! Unissons nous et demandons la demission du Président de la République.
Unissons nous pour former ce que jamais nous n'avons réussis à faire depuis la Libération : l'Union de la Gauche (UG).
C'est historique ! Faisons le !

Ferdinand Hautelier :

Le PPF et le PJ sont alliés au PCF. Allions-nous à eux tous, qui que soit Bordemer. Le PCF sera au pouvoir durant cette législature et c'est tout, c'est un phénomène que l'on pensait impossible mais il ne durera pas. En revanche PPF et PJ peuvent conserver le pouvoir, et nous en serons écartés parce que nous avons refusé.

Je suis contre un grand groupe parlementaire de gauche, mais pour l'union. De toutes manières, le gouvernement a été présenté au président, il n'y a plus de retours en arrière. C'est un choix qui déterminera l'avenir de ce parti.

Archimède, je comprends votre réaction, mais elle aurait due être moins violente. Mais, ce qui est fait est fait. La vice-présidence de l'opposition a été accordée à Delpiez pour l'UDR-MNF. Donc le siège de Jean-Christophe est celui de la majorité, et on ne le perdra pas si nous entrons clairement dans la majorité.

Archimede Parmentier :

Croyez moi je n'ai pas ete violent du tout.


Candy Pantere :

Si nous leur disons que nous voulons faire parti du gouvernement , Bordemer acceptera surement.


J-C Mariani :

Non c'est trop tard si on leur fait la demande , se serait comme si on se soumettrait et Bordemer refuserait. On serait humilie.

Carl Tissier s'était absenté car il avait reçu un appel téléphonique. Il revint peu après et entendit les propos de Mariani.

Carl Tissier :

On ne se soumettra pas en revenant clairement dans la majorité, on fera ce qu'il faut faire. Jean-Christophe, vous connaissez peut-être Bordemer mais il y a aussi de Carpentier qui dirige, on est pas encore en dictature merksiste. Bordemer ne pourra pas faire comme au PCF.

Je propose que nous passions au vote.

Archimede Parmentier :

Pour si on a 3 ministeres

Candy Pantere :

Pour si on a au moins 2 ministères

J-C Mariani :

Contre

Ferdinand Hautelier :

Pour

Martine Bailly :

Pour

Carl Tissier :

Pour

Ferdinand Hautelier :

Bonne nouvelle, nous avons trois ministères. Je pense que cela vous satisfait, messieurs.

Archibal Parmentier :

Comme quoi vous voyez nous avions besoin de faire ses demandes.

J-C Mariani :

Dans ce cas je veux que se soit Hito qui preside le groupe parlementaire.

Candy Pantere :

Ah non c'est a moi de le presider !

Ferdinand Hautelier :

D'autres candidats ?

Les autres firent non de la tête.

Ferdinand Hautelier :

Eh bien, je propose que nous votions !
Je vote pour Hito.

Martine Bailly :
Candy Pantère

Carl Tissier :

Candy Pantère

Archibal Parmentier :

Abstention

J-C Mariani :

Hito

Candy Panthere :

Moi


Archibald Parmentier :

Nous avons donc une Presidente !

Jean Christophe Mariani quitta précipitamment la salle fou de rage.

Parmentier se dirigea vers Hautelier pour discuter tranquillement avec lui :

Je suis un peu décu de ta réaction de tout à l'heure , cela m'attriste , j'espere maintenant que tu connais la vérité que tu accepteras que nous faisions alliance.
J'ai préparé des statuts pour le Parti je te les presenterait demain en premier puis aux autres après si tu veux.

Ferdinand regarda Mariani quitter la salle en fulminant. "Ce n'est pas son jour", pensa-t-il.

Ferdinand Hautelier :

Je ne voulais pas que le PSR se retrouve isolé parce que tu avais quitter la réunion, même si tu avais tes raisons.
Ma réaction n'a pas été la bonne, je m'en excuse. Notre alliance tient donc toujours.
J'attends que tu me présentes les statuts, à demain.

Hautelier quitta la salle puis Cheusnon pour se rendre à Micropolia afin de voter la confiance au gouvernement.