Proposition d'abrogation de la loi d'amnistie

Sebastien Hito , Président de l'Assemblée Nationale :








Le débat sur la proposition de loi suivante est lancé.

Proposition de Projet de Loi portant abrogation de la loi d'Amnistie

Exposé des Motifs:

Ce texte fait suite à une demande et une attente réèlle afin de pourvoir poursuivre et juger les criminels de guerre. La situation de division du pays suivant la libération étant close, le pays peut supporter la suppression de cette loi

Article 1:

La Loi sur l'amnistie des collaborateurs de Jallan est abrogée

La parole est au rapporteur du texte puis au ministère de l'interieur.

Jean-Pierre Rochenbach:

Monsieur le Président,
Mes chers collègues,

A l'heure où la folie à poussé certains extrêmistes dans la rue pour revendiquer le droit à la destruction de tout sens humain, j'aimerais rendre hommage aux services de l'Etat qui gèrent cette situation.

Nous ne nous laisserons pas intimider, nous ne les laisserons pas recommencer. C'est tout l'objet de cette loi.

Aujourd'hui, la loi d'amnistie déclare l'impunité pour les délits de soutien aux jallanistes. Aussi, aucun jugement n'a été prononcé par la justice. Aucune condamnation. Laisserons nous les héros invengés?

Nous ne devons jamais céder de terrains aux jallanistes. Cette loi est une totale erreur, une insulte pour ceux qui sont tombés pour la République! A l'heure où les jallanistes reviennent, je vous pose la question: Serons-nous intraitable avec ceux qui ont été inflexibles face aux Républicains?

A la violence, répondons par le droit et non par le silence.

Alors, votons l'abrogation de ce texte d'amnistie.

Je vous remercie.

Timothée Allëscquot

A l'heure ou les jallanistes resurgissent à cause de la très mauvaise performance économique francovare, nous devons nous montrer exemplaire et éviter de fracturer notre pays. Evidemment que les partisans  du jallanisme constituaient et constituent aujourd'hui un délit grave ! Mais cette abrogation que vous proposez ne suit aucune logique et va empirer la situation. Vous voulez abroger une loi qui impose une amnistie pour tous les anciens partisans du jallanisme ayant participé à des délits mineurs de Jallan. Dans cette loi, il n'est nullement question des jeunes réactionnaires qui défilent aujourd'hui, puisque nous n'avons aucune preuve que ces-derniers ont véritablement participé à la propagande effroyable de Jallan. Nous n'en auront probablement aucune puisque ces jallanistes qui défilent dans la rue, ce sont des jeunes qui se sont radicalisés par le chômage, par la flemmingite et la situation de crise actuelle. Dois-je vous rappeler les piètres résultats économiques elvéotiques Monsieur ? Evidemment que vous ne les connaissez pas ! Aucun journal national ne s'est intéressé à la chose ; on a préféré s'intéresser à la mort d'un malheureux assassin... Et bien, c'est simple : plus de 28 % de la population elvéotique n'a aucun travail ! Le PIB par habitant en Elvéotie est de seulement  800 R$, et il continue de baisser ! La croissance du PIB ? inexistante... négative. Une perte de 8 % du PIB chaque année en Elvéotie, et encore l'avenir est a prévoir. Ce sont ces résultats Monsieur, cette inactivité et cet effondrement de notre économie qui poussent de plus en plus de jeunes à s'allier à la cause jallaniste.

Mais par dessus tout, vous essayez de nous imposer un cercle vicieux, Monsieur Rochenbach. Avec cette abrogation inutile, puisque rien empêche la Justice de rappeler à l'ordre ces jallanistes et de les juger, vous allez envoyer en prison des milliers de jeunes. En gros, pour faire simple, ce sera un marché du travail qui baisse, et en plus des impôts carcéraux qui vont augmenter exponentiellement tant que la crise se fera sentir. Résultat : encore plus de jallaniste sur le territoire francoare, une perte de compétitivité, une machine économique qui sera perpétuellement arrêté et une courbe du chômage qui augmentera.

Décidément, la faillite est le plus grand paradoxe idéologique que je connaisse !

Applaudissement et meme ovation des députés de la gauche qui partageaient totalment l'avis du dirigeant du PACE.


Sebastien Hito se devait d'intervenir :

Monsieur Allëscquot ce n'est pas à votre tour , la parole est au gouvernement , je vous adresse donc un rappel au règlement.

Alors que les députés socialistes applaudissent, le Ministre se lève pour parler et se joint aux députés pour apllaudir le discours du député Allësquot.

François Derue :

Mesdames et messieurs les députés,

La Loi Pardon est le premier texte de loi voté en Francovie par presque tous les députés d'alors. Nous voulions pardonner à ces petits collaborateurs qui avaient collaboré car ils avaient été dans le besoin, ou forcé à le faire. La IIIe République a été proclamée, nous pleurions encore nos morts, ceux qui s'étaient sacrifiés pour la démocratie, mais nous n'avons pas cédé à la basse tentation de la vengeance sur ces gens. Nous avons adopté la Loi Pardon qui porte bien son nom. Elle ne concerne que ces délits mineurs, cette petite collaboration, dont je vous ai parlé.

Les gros collaborateurs de la pire espèce sont pour la plupart en prison à l'heure où je vous parle. D'autres ont peut-être participé à la manifestation, d'autres ont collé ces affiches à Châtillon.

Vous proposer d'aborger une loi qui ne les concerne pas. Pourquoi ? Pour vous venger ? Mais votre vengeance vous l'avez eue : la République, les libertés, la démocratie ! C'est notre vengeance ! Pouvoir parler librement, pouvoir se réunir, adhérer à des idées différentes, c'est notre vengeance !

Abroger une loi historique qui définit l'esprit de la République francovare c'est une erreur. Il faut prendre les mesures nécessaires pour rechercher les derniers gros collaborateurs, parce que les petits, aujourd'hui, vivent une vie comme tout le monde - même s'ils sont sans doute malheureux d'avoir causé du tord. Les mesures pour arrêter l'embirgadement de jeunes, je les ai annoncé : cellules d'aide psychologique, islement des grands collaborateurs dans les prisons, recherche des derniers collaborateurs qui ne sont pas concernés par la Loi Pardon.

Huées à la LPN


McRavage:

Vous insultez encore une fois la mémoire de ceux qui sont tombés! Aucun procès n'a eu lieu!

Vous protégez les jallaniste! Double discours! Collabo!

Si nous avions condamné les jallanistes, ils n'aurait pas été libres de propager dans l'ombre leur idéologie. Encore une fois, vous allez dans l'erreur et la faiblesse. Et on sait ce que ça donne quand la République fait preuve de faiblesse...

Députés du Parti Libéral scandalisé par les doubles diffamations de la LPN


Timothée Allëscquot
Absurdités !

Vous vous permettez de marginaliser encore une fois une partie de la population alors que nous sommes dans l'incapacité de relancer notre machine économique ! C'est absurde ! Et ces gens qui défilent, ce sont de nouveaux radicaux, créés de toute pièce par l'inactivité économique que nous sommes en train de subir. Au lieu de se lamenter et de tenir des discours futiles, agissons ! Ils n'attendent que ça, la population aussi !

Et étant donné votre diffamation impitoyable, je peux vous l'affirmer sans crainte : vous allez nous conduire tout droit vers la faillite... Et qui sait ce qui se passera lorsque nous serons en Faillite ! Jallan II, ce sera vous qui l'aurez créé ! Vous allez fracturer la Francovie ! Merci bien la LPN !

Huées de la LPN à l'encontre de la RCI.

Un député:

Vous insultez la mémoire de ceux qui sont tombés en ne jugeant pas leurs bourreaux!

- Cette loi ne concerne que le délits mineurs de collaboration ! Nous ne faisons en aucun cas honte à nos libérateurs ! Je demande une suspension de séance au vu des propos scandaleux tenus par la LPN à l'encontre du ministre Derue, monsieur le Président et messieurs les Vice-Présidents.

Lucien Chatelin:


_On suspend la sceance le temps que les esprits se calment un peu!

Lucien Chatellin:


_Bon si les esprits se sont calmer nous passons aux amendements, y en a-il?

Aucun du coté de 19 députés PSR.
Etant donné qu'on s'appretait à voter non.

Sebastien Hito :

Le vote est lancée pendant 24H.

5 contre. 1 abstentionniste.

19 contre

11 Pour

19 Contre c'était un symbole de la gauche mais de la politique francovare en générale.