Bureau du Ministre

Jean-François Maillard :

Madame, c'est toujours un plaisir.

Qu'est ce qui vous amène ?

Ségolène Boyaux:

Monsieur le Ministre,

Je représente un collectif d'entreprise inquiète de la situation au Parlement. Vous êtes au courant de la proposition de loi de Brigitte Bregen?

Jean-François Maillard :

Oui, je suis au courant. Je crois comprendre que vous êtes inquiètes à cause de cette proposition.

Ségolène Boyaux:

Il faut comprendre que nous ne venons pas à cause de la crainte de voir nos marges diminuer. Nous sommes favorable à des quotas monétaire mais notre crainte réèlle porte sur les dettes en cours.

Rendre illégal les dettes à taux variable et non mensualisées vont détruire l'économie. Les banques risquent d'augmenter leurs taux d'intérêts variable en prévision de la mise en conformité des dettes.

Les dettes seront donc mensualisées et beaucoup plus coûteuses... Cela risque de conduire des entreprises en difficultés à la faillite par une explosion du poids de leur dette.

Jean-François Maillard :

Vous préconisez donc de ne pas voter l'article 2 de cette loi ? C'est vrai que cela pourrait être dangereux pour les dettes en cours. Il faudrait amender la loi.

Ségolène Boyaux:

Mais oui. Une entreprise qui pourraient voir leurs frais exploser. Et vous comprenez que ça nous inquiète, des frais qui étouffent, c'est des frais qui ne sont payable et ça fini au tribunal avec le risque de perdre massivement nos investissements.

Jean-François Maillard :

Je comprend. Je vais voir ce que je peux faire.

Ségolène Boyaux:

Sinon, entre nous, vous avez eu des pistes de travail sur le Code de l'Economie? Le discours du Président sur le code qui serait trop libéral nous inquiète tous un peu. Et l'inquiétude entraîne la crainte de l'investissement.

Je sais que certains investisseurs veulent investir dans la savonite... Mais tout le monde est frileux, craignant un raidissement des législations.

Jean-François Maillard :

N'ayez crainte, cette réforme ne sera pas néfaste pour les investissements.

Jean-François Maillard :

Monsieur le Gouverneur, je vous ai demandé de venir, car le gouvernement souhaite nationaliser Kold.Industrie et éponger la dette du groupe afin de sauver les milliers d'emplois liés à la survie du groupe.

Georges de Hautecourt:

Ha! Ben voilà une idée utile, que souhaitez vous faire concrètement?

Jean-François Maillard :

Le plan de sauvetage est très simple. Nous voulons nationsaliser totalement Kold.Industrie. Nous placerons à sa tête un directeur qui gèrera la reprise du groupe avec le gouvernement. Une fois la nationalisation faite, nous souhaitons rembourser les dettes de Kold.Industrie. Une fois tout cela fait, le groupe pourra recommencer à relancer son activité, et sera sous le contrôle de l'Etat jusqu'à qu'il soit pleinement rétablit.

Georges de Hautecourt:

Bien, comme l'entreprise est auto-détenue, il n'y aura pas de compensation à la nationalisation... Et même, franchement, aurait-il été acceptable de verser 40.000 R$ à Kold?

Bon, c'est au politique de prendre les décisions. Moi, je met en suspend le démantèlement.

André Caterin:

Monsieur le Ministre,

Je viens vous voir à propos de Delta. Tout d'abord, j'aimerais vous dire que d'ici la semaine prochaine, nous pourrons livrer le second avion commandé par l'Etat francovar. Enfin, vous êtes au courant de l'appel d'offre armaréèn sur deux avions supersoniques?

Jean-François Maillard :

En effet, je suis au courant. J'ai d'ailleurs cru comprendre que Delta souhaitait faire une offre.

André Caterin:

Le bénéfice d'une victoire sur cet appel d'offre haut-de-gamme serais énorme pour le pays. Près de 100.000 Am£ de rentrée dans le pays. Cela rééquilibrerais les devises entre nos deux pays, créerait de la croissance. Imaginez les rentrées en impôt.

Mais Delta doit se doter d'un outil industriel neuf et fort. Et pour cela, j'ai besoin de mener avec vous une stratégie économique et industrielle. Une stratégie qui dépasse la faible aide de la loi d'aide à l'équipement.

Jean-François Maillard :

Si vous le dites ça, c'est que vous avez déjà une idée. Que proposez-vous ?

André Caterin:

Je compte ouvrir deux nouvelles usines afin d'augmenter la capacité de production de Delta. Une sera construite à Almara, une autre à Rémipolis. Je ferais en sorte que chacune soit construite par chaque entreprise de BTP (Pro-bat et COFRACO).

Mais nous aurions besoin du soutien financier de l'Etat...

Jean-François Maillard :

A combien estimez-vous le coùt de ses deux usines ?

André Caterin:

17.000 R$. Je me fonde sur le code de l'économie et la règle du bonus de production par tranche de 7.000R$ d'infrastructure

Jean-François Maillard :

Environ 12,000 R$ non ? La TVA n'est que de 7%.

Franchement, vu les moyens de la SCBM, je ne pense pas que vous ayez besoin d'un soutien de l'Etat.