Bureau du Roi

Romain VIII :

- " Attention de ne pas vous étouffer avec vos propres ambitions consul Ludonnier, l'empereur du Comtat, Rayal Picaban et le Premier gouverneur de Francovie, néanmoins je vous informe également que j'ai décidé de vous offrir une place pour siéger au conseil des sages. "

Lionel Ludonnier remercia le souverain :

- "Pardonnez moi majesté. Je vous remercie de votre soutien.
Je vous tiendrais au courant de mes actions internationales."

Le deuxième Gouverneur et Consul se retira. 

Ludonnier invita le Roi à nommer Gerard Artisson, un ancien ministre des Affaires Etrangères comme ambassadeur à l'ONA.
Ce genre de decret ne pouvait se faire par un Consul.

Lionel Ludonnier envoya un courrier au Roi :

Votre Majesté,

Je vous annonce mon intention d'organiser le sommet de la LEM à Almara ce week-end ainsi que le sommet de la Grande Alliance à la fin du mois à Peterhofen, un palais qui sera apprécié des monarchistes.
Il serait bon que vous soyez présent à l'ouverture de ces sommets quitte à ensuite partir.

Bien à vous.

La Palais convoqua le Consul de Francovie ainsi que le Premier Gouverneur pour une réunion d'urgence sur le cas mézéne.

Après que le Roi fut introduit dans le bureau, il s'installa avant les deux autres avant de les inviter à prendre place, ensuite Romain VIII commença à parler calmement.


Romain VII :

- " Bien le bonjour messieurs, je vous convoque aujourd’hui pour parler avec vous du cas des sauvage que l'on nomme mézéne, je pense que l'insulte que la Francovie a subie de nouveau par la faute de ce perfide royaume sera la dernière, j'attends de vous des propositions sur la punition que la Francovie devra enclencher contre notre voisin ainsi que la  marque de clémence qui suivra plus tard ,  Je suis ouvert à toutes propositions. "

Lionel Ludonnier :

- "L'ignorance serait la meilleure des sanctions."

Rayal Picaban :

- "Vous devez les humilier quand ils arriveront en Francovie pour le sommet de la LEM ou mieux faire en sorte qu'ils viennent pas ou encore mieux que l'on quitte la LEM."

Rayal Picaban :

- "Votre majesté ?"

Romain VIII :

- " Je propose l'expulsion aux frontières de toute personne détentrice de la nationalité mézéne pour un deuxième examen de leurs passeports, cela servira à démontrer que la Francovie n'ait pas la honte du micro monde qui prend des claques sans réagir. "

Rayal Picaban :

- "Il faut les mettre dans des camps !"


Lionel Ludonnier :

- "Contentons nous de la décision du Roi de limiter l'arrivée des mézénes sur le territoire à un strict minimum."

Romain VIII :

- " Que les plus Téméraires est odieux reçoivent des amendes pour outrage envers la couronne, Bien consul Ludonnier, Lord Picaban, je vous laisse prendre conjointement les dispositions nécessaires à l'application de ma volonté, je vous souhaite le bonjour. "

Le Roi sonna une petite cloche qui permit d'ouvrir les portes pour que les deux hommes quittent le bureau, avant son départ le Roi donna en plus une lettre à Ludonnier qui l'autorisait à réquisitionner le Palais de Peterhofen pour les différents événements ainsi que l’autorisation requise pour l'organisation des sommets.

Ludonnier quitta le bureau.
Picaban le laissa partir avant de rester quelques instants pour murmurer au Roi :

- "Et Georges ? Il a disparu ou non l'avons arreté ? N'oubliez pas qu'il nous faudra prévenir le Conseil des Sages."

Romain VIII :

- " Pour le moment l'autocrate Georges et toujours chef du Brindas , nous attendons avant de décider quoi faire de lui "

Rayal Picaban :

- "Est il toujours en liberté ?
Si non il faudra prévenir le Conseil des Sages car Georges pourra justifier sa libération avec la Constitution."

Romain VIII :

- " Nous le gardons en résidence surveillé dans le Palais de Peterhofen , Picaban je compte donc sur vous pour la destitution , la maison royale vous soutiendra dans la démarche. "

Le Palais convoqua le Consul de Francovie, le Gouvernement ainsi que le Premier Gouverneur pour une réunion d'urgence sur le cas de la LEM.

Le Roi resta dos à l'ensemble des personnes avant de rajouter d'une manière imposante et dure, lui qui détestait les défaites.

Romain VIII :

- " Bien messieurs, je vous convoque aujourd'hui, car l'heure est grave, j'attends vos avis sur la marche à suivre concernant la LEM , et plus généralement pour les bâtiments de l'organisation présents en notre Royaume. "

Rayal Picaban avait travaillé sur ce dossier depuis des mois :

- "La Francovie dispose de 30 000 unités monétaires à l'AHLEM, il nous suffit de garder cet argent à titre de sanction.
En ce qui concerne l'ASPALEM ces biens stratégiques sont sur territoire de la Francovie, nous ne devons pas autoriser leur utilisation par la LEM ce serait une absurdité sans nom, meme les diplomates de la LEM le savent très bien."


Ce Francoexit hard n'avait pas du tout le soutien de Hito et Ludonnier.
C'est Hito qui intervint :

- "Nous devons prendre acte de notre sortie de la Ligue mais nous ne devons pas non plus les voler. Nous devons leur rendre les 30 000 unités monétaires et leur laisser les subventions déja versées. 

Picaban ragea face à cet affront mais Hito continua :

"Par contre nous devons garder les biens de l'ASPALEM que nous avons financé en grande partie et qu'ils ne peuvent de toute évidence pas déplacer. De toute façon la CSH a dit que cela ne les interessaient pas. 
Ainsi nous reglons le problème avec facilité."

Romain VIII :

- " Bien l'ASPALEM n'existe donc plus en notre royaume , place à l'ASPAFRAN , néanmoins concernant les échanges économiques, conservons notre investissement, l'argent offert par la Francovie aux traîtres appartient légitimement à la Francovie. "

Sebastien Hito :

- "Oui contentons nous de donner la base de lancement et le centre de recherche à l'Agence Spatiale Francovare."

Le Roi avait repris la terminologie de Picaban des "traitres".
Il fallait admettre que les pays de la LEM l'avaient trahis lui qui en tant que Roi avait ramené l'équilibre entre la GA et la LEM en Francovie.
Il se retrouvait à subir cette exclusion.
Cependant Hito ne voulait pas qu'une crise économique s'enclenche avec la LEM :

- "Essayons d'obtenir un accord avec les pays de la LEM. Nous entraîner dans une valse de nouvelle sanction n'amenerait à rien.

Picaban ria :

- "Vous croyez vraiment que vous arriverez à un accord avec le Krassland ? Avec Pirée ? Avec Mézénas ? Avec la CSH qui se fait manipuler par Pirée ? Allons Hito soyez serieux.
Vous allez vous faire rouler dessus, les krasslandais vont faire exprès d'amener cette crise.
Nous n'avons pas besoin d'eux, concentrons nous sur les économies de la Grande Alliances."

Hito insista :

- "Votre majesté, si vous détenez certes les pouvoirs diplomatiques, je détiens en grande partie les pouvoirs économiques du gouvernement. Je souhaite à ce titre obtenir la compétence de négociation sur la sortie de la Francovie de la LEM."

Ce pouvoir appartenait constitutionnellement au Roi. Hito n'était pas parvenu à l'obtenir via un vote du Parlement mais les socialistes pourraient éventuellement lui accorder ce pouvoir car ils étaient Pro-LEM. Cependant pour l'instant le Roi restait populaire dans l'hemicycle. Tout dépendrait de la gestion de crise. 
Ludonnier en tant que Consul était celui qui devait avoir cette responsabilité mais il expliqua :

- "De mon coté je me permet de déposer ma lettre de démission à sa Majesté. Il va falloir que vous nommiez un autre Gouverneur pour gérer le sommet de la Grande Alliance. Cette décision est définitive, je ne changerai pas d'avis.
- "Et heureusement !" se moqua Picaban qui continua "Majesté, laissez moi m'occuper de ces négociations. Faisons participer le Premier Ministre s'il le veut mais laissez moi en votre nom faire en sorte que ces négociations se déroulent en faveur de la Francovie. Nous avons été manipulé par les pays de la LEM dans trop de dossiers, le Portalysme, le Bangana et maintenant la sortie de la LEM. Nous devons etre fort et imposer nos volontés !"

Le Roi allait devoir remplacer rapidement Ludonnier pour organiser le Sommet de la Grande Alliance ce Week-End en tant que Gouverneur représentant Picabie. Cela ne pourrait etre Hito qui n'était pas assez proche du Clan. La favorite était l'actuelle ambassadrice de la Grande Alliance Enora Bartley dont le Roi avait fait l'éloge (avec celui de Ludonnier) mais le Roi était un homme de surprise. 
Surtout il allait devoir décider quelle serait la ligne de négociation avec la LEM : dure avec Rayal en Consul ou constructive avec Hito en maître des négociations. 

Romain VIII :

- " Malheureusement vue votre incapacité à empêcher notre mise à mort par les membres de la LEM, a mon grand regret, je ne vous confie pas la charge du dossier monsieur Hito, je note votre candidature Picaban néanmoins j'ai une mission bien plus importante pour vous je vous prie de rester plus longtemps pour en prendre connaissance à la fin de la réunion. "


Le Roi observa le vide avant de réfléchir, il rajouta finalement

Romain VIII :

- " Albert de Chambre va vous succéder dans toutes vos fonctions mon ami ( regardant Ludonnier ) ,considérant votre loyauté pour l'instant sans égal envers moi et plus généralement pour la couronne, je vous accorde en accord avec la chancellerie royale le titre de Comte honorifique de Micropolia, surtout n'oubliez pas vos projets, j'espère vous retrouver un jour en de meilleures occasions. "

Ludonnier apprécia l'intention.
Picaban ne comprenait pas pourquoi le Roi s'attachait à ce "raté" de la diplomatie micromondiale mais préféra ne pas faire de remarque, le plus dur avait été fait avec sa démission.


Ludonnier quitta la réunion tandis qu'Albert de Chambre arriva prévenu par les services du Palais de sa prochaine nomination par le Roi.
Le sevère juge avait été honoré de cette nomination. Il trouvait cela opportun de confier ce dossier très technique d'un point de vu juridique à un ancien Président de la Cour Supreme.
Cependant n'étant pas un réel diplomate il comptait demander au souverain ce qu'il voulait : un francexit dur ou constructif ?

Albert de Chambre :

- "Votre majesté, je suis venu dès que l'on m'a convoqué.
Je ferai en sorte d'appliquer une juste sortie de la Francovie d'un point de vue juridique.
Cependant je me dois de connaitre votre décision en cas d'absence d'accord avec la LEM : devons nous accepter des concessions ou devons sortir unilatéralement ?"

Romain VIII :

- " Ah Chambre vous voici , je vous charge donc d'établir un dialogue constructif avec les membres de la LEM pour un francoxit équitable et en faveur de la francovie , en cas de mépris des traîtres , n'hésitez pas a déployer l'ensemble de vos dons juridiques. "

Ensuite, le Roi attrapa un papier et invita le Premier Ministre a venir vers lui.