Rencontres bilatérales en marge du sommet

Un membre de la délégation skotinecque, Scyllias Trekorias, du ministère de l'économie et des finances, vient trouver les Mézènes dans la salle de réunions.


Scyllias Trekorias : - Bonjour messieurs. Que puis-je faire pour vous ?

Le Mézène accueillit son homologue skotinec.

Bertrand Durand-Naffert : Bonjour, monsieur Trékorias. Allons droit au but. Comme vous le savez, le système bancaire mézène a subi une attaque informatique de grande ampleur il y a quelques mois. Aujourd'hui l'argent n'existe le plus souvent que sous une forme virtuelle et à la suite de cette attaque informatique, toutes les sommes présentes sur les différents comptes bancaires des banques mézènes ont disparu.

Il n'y a en conséquence plus un seul krios sur le compte de l'état mézène dans cette monnaie (ce qui a donc diminué la masse monétaire skotinecque, comme vous l'avez peut-être constaté).

Aujourd'hui, le gouvernement mézène souhaite que l'on procède à un échange de devises avec les différentes micronations avec lesquelles nous avons des relations économiques. Et il souhaite en plus dynamiser ces relations économiques avec certains des partenaires de Mézénas, afin de relancer son économie et par conséquent, la vôtre également.

Tout d'abord, vous allez sans doute pouvoir répondre à cette question, savez-vous quelle somme se trouve aujourd'hui sur le compte de la Banque Skotinos en mez ?

Le skotinec consulta son ordinateur portable avant de répondre.

Scyllias Trekorias : -Un petit instant je vérifie l'info.... ah voilà... nous avons 29'500 M$.

Bertrand Durand-Naffert : Pensez-vous que l'État skotinec pourrait verser 50,000 K$ ? Et Mézénas de son côté verserait 20,500 M$.

Trekorias fit les gros yeux , surpris par cette demande qui frisait la tentative d'arnaque.

Scyllias Trekorias : - Non... si vous voulez 50'000 krios il faudra nous verser 50'000 mez. Si la Banque de Mezenas s'est fait voler ses réserves de devises ce n'est pas notre problème... c'est le votre.

"Ah mince, c'est un malin... Bon, le pitbull a dit qu'il ne fallait pas froisser les Skotinecs. Donc, on va dire qu'on est d'accord..."


Bertrand Durand-Naffert : Ça me semble un arrangement correct, faisons comme ça ! Les 50,000 M$ seront versés d'ici 24 heures.

Autre chose, Madame Mérieu, en charge de l'Économie dans le gouvernement Seborovska, souhaiterait faire une visite officielle au Skotinos et rencontrer son homologue skotinecque, Madame Mavrakis. Elle viendrait avec une délégation importante et il pourrait y avoir la signature de contrats commerciaux juteux, en particulier dans l'armement.

Pouvons-vous fixer une date dès à présent ?

Scyllias Trekorias : - Dès que nous aurons reçus le versment de 50'000 mez nous vous verserons la contrepartie de 50'000 krios. Madame Mavrakis est actullement ici au sommet mais je pense qu'elle regagnera Facilitae en fin de semaine après la venue du poparque Spyros à Almara. Donc on peut agencer une entrevue en fin de semaine ou début de semaine prochaine si vous voulez.

Bertrand Durand-Naffert : En début de semaine prochaine, ce serait parfait. Lundi dans la journée, ça conviendrait à Madame la Ministre ?

Scyllias Trekorias : - Oui, c'est parfait je note donc cette date sur l'agenda.

Bertrand Durand-Naffert : Entendu, je le note également. Merci d'avoir accepté cet entretien. Pourriez-vous prévenir vos collègues krasslandais que nous souhaiterions les voir, à présent ?

Le Mézène accueillit le Chancelier krasslandais. Il allait bientôt devoir laisser la place pour qu'ait lieu une autre réunion mais il avait le temps de discuter d'un échange de devises.

Bertrand Durand-Naffert : Bonjour, monsieur le Chancelier. Allons droit au but. Comme vous le savez, le système bancaire mézène a subi une attaque informatique de grande ampleur il y a quelques mois...

Durand-Naffert expliqua au Krasslandais la même chose qu'il avait expliquée peu de temps auparavant au fonctionnaire skotinec. Puis il lui annonça qu'il ne restait plus que 80 G$ sur le compte de la Banque de Mézènas en Gulbars.

Vint le moment de l'échange de devises. Il ne se faisait aucune illusion : si un petit fonctionnaire skotinec ne s'était pas laissé abuser, Geldwascher ne serait pas dupe non plus. Avec un merksiste, éventuellement, il aurait eu plus de chances, mais pas avec Geldwascher, lui qui avait été Ministre de l'Économie. Et puis, il fallait décider d'une date pour une rencontre avec Seborovska.

Bertrand Durand-Naffert : Donc, d'une part ce que je peux vous proposer c'est un échange de 50,000 M$ contre 50,000 G$, cela vous convient-il ? Et juste après, la Chancelière Seborovska souhaiterait faire une visite officielle au Krassland et vous rencontrer. Quelle date a votre préférence ? Bien sûr, ce sera après le sommet de la LEM, donc on pourrait caler ça pour dans une dizaine de jours.

Wulfhard Geldwascher : - Pour l'échange de devises vous pouvez konsidérer ke c'est fait. Il ne vous reste k'a nous verser les 50'000 M$. Pour la renkontre avek la chancelière cela me konvient aussi. Et puis elle konnait le chemin de la chancellerie vu k'elle figure sur la liste de mes prédécesseurs.

Bien, maintenant que notre vote est fait. Je suis à vous.

Le Mézène accueillit le représentant transocéanien.

Bertrand Durand-Naffert : Bonjour, monsieur Clément. Allons droit au but. Comme vous le savez, le système bancaire mézène a subi une attaque informatique de grande ampleur il y a quelques mois...

Comme il le fit avec Trekorias et Geldwascher, le fonctionnaire se lança dans une longue explication avant d'en arriver à l'échange de devises.

Comme il n'avait pas trop le temps de négocier, la salle devant rapidement être laissée pour qu'une autre réunion puisse avoir lieu, Durand-Naffert proposa un échange de 50,000 M$ contre 50,000 P£.

Bertrand Durand-Naffert : Pas de problème, je note donc qu'il s'agit d'un échange de 20,000 M$ contre 20,000 P£. Je transmettrai à la Chancelière Fédérale.

À propos de "vieux rapace", le gouvernement mézène a apprécié que l'UTO ait prévu d'abaisser sa taxe à l'importation à 1% mais il vous suggère de la laisser à son niveau actuel, qui est de 7%.  La taxe à l'importation constitue une part importante des revenus de l'État et il faut que vous sachiez que Mézénas a depuis longtemps déjà mis le taux de cette taxe à 10%, avec tous ses partenaires.

Le gouvernement préfèrerait que l'UTO montre sa sympathie à l'égard de Mézénas en achetant en grandes quantités des produits fabriqués par nos entreprises.

Le chancelier krasslandais invita Lefébure et Clément à s'asseoir et les salua avant de prendre la parole.


Wulfhard Geldwascher : -  J'ai pu konstater depuis kelkes temps ke nos pays sont souvent en akkord sur les kestions internationales. Dès lors, face à la montée des tensions et des konflits le Krassland estime k'il serait bienvenue de renforcer la koopération trilatérale sur les kestions stratégikes.  Cela se ferait bien sûr institutionellement hors du kadre de la LEM pour ne pas froisser nos amis pacifistes pryans et scanthélois.  Nous avons vu dans les récentes krises du Bangana et du Belondor k'il peut être utile de se koncerter entre nous pour répondre aux provokations orkestrées par les Etats de la GA.  Je souhaite donk avoir votre avis sur la possibilité de renforcer notre koopération stratégike.

Lefesbure soupira intérieurement en entendant Geldwascher évoquer les voisins pryans et les Scanthélois. Le nationaliste ressentait un profond mépris pour cette notion de pacifisme, qui allait souvent de paire avec l'écologie, un autre concept auquel il était totalement étranger. Selon lui un grand pays se devait d'avoir une grande armée et les pacifistes n'étaient pour lui que des utopistes.

Yves Lefesbure : Monsieur le Chancelier, je suis tout à fait d'accord avec votre analyse, il est vrai que l'UTO, le Krassland et Mézénas ont souvent les mêmes points de vue en ce qui concerne les questions internationales et ils l'ont démontré depuis quelques mois à l'occasion des différentes opérations menées par les pays de la Grande Alliance.

En tant que Ministre des Affaires Étrangères, je suis autorisé à parler au nom de la Chancelière Fédérale sur ce sujet et Madame Seborovska voudrait aller un peu plus loin qu'un simple renforcement de notre coopération. Son projet est la création d'une alliance et d'une organisation militaire entre Mézénas, le Krassland et peut-être d'autres micronations car selon elle c'est la seule réponse à apporter face à la dangereuse montée en puissance de la Grande Alliance.

Elle vous en aurait parlé lors de sa visite la semaine prochaine, mais nous pouvons déjà commencer à discuter de cela dès aujourd'hui, ne serait-ce que pour voir si cette idée vous intéresserait et intéresserait également nos amis de l'UTO.