Salle Publique

La Secrétaire Nationale du parti, Sophie de Formenteuil, s'approcha du micro. Elle allait faire une annonce importante.


Sophie de Formenteuil : Les jours qui se sont écoulés ont marqué un tournant pour notre pays. Le peuple s'est exprimé et il a fait un choix important et qui s'impose à nous tous.

Dans deux semaines, nous allons élire le prochain Président de la République. Le Président Carpentier a souhaité se présenter à nouveau face aux électeurs. La gauche francovare se devait de proposer une réelle alternative au souverainisme exacerbé du Président Carpentier.

Au cours des débats qui ont eu lieu à l'occasion du référendum, j'ai pu remarquer combien des personnalités, bien que n'appartenant pas aux mêmes partis politiques, partageaient la même vision, la même ambition pour la Francovie et les Francovars.

Je me suis entretenue une bonne partie de la journée avec Monsieur Peyranne, leader du PPF et nous avons convenu que nos deux partis devaient s'unir autour d'un seul homme, un homme qui a eu le courage de défendre ses positions, quel que soit celui qu'il avait en face, un homme qui soit le représentant d'une gauche moderne, dynamique et qui incarne réellement le renouveau plutôt que des idées du passé.

Cet homme, celui qui sera le candidat du PCF mais aussi celui du PPF, c'est Carlo Lorenzo.

Carlo, je te laisse la parole.

Carlo Lorenzo monte sur l'estrade et embrasse chaleureusement Sophie de Formenteuil avant de prendre sa place devant le micro.


Carlo Lorenzo : Merci Sophie. Mes très chers amis du PCF et du PPF, ce sera pour moi un très grand honneur de vous représenter lors de cette élection présidentielle.

Comme tu l'as rappelé, Sophie, le peuple a fait le choix de sortir de la grille de Schweinwald et je tiens à rassurer toutes celles et tous ceux qui ont souhaité cela que je n'entends pas revenir là-dessus. Ce que le peuple a choisi s'impose à nous tous et il en aurait été de même si son choix avait été différent.

La Francovie est à présent devant un autre choix, un choix qui va l'engager pour les trois prochains mois : le choix du prochain Président de la République.

Sous le faux prétexte d'une union nationale, une partie de la gauche francovare a accepté de s'associer à une droite pourtant en bien mauvais état, une droite embourbée dans les affaires, sans aucune autre ambition qu'un souverainisme dépassé, supposé défendre les intérêts de notre pays face aux attaques imaginaires d'autres pays du micromonde.

Le PCF et le PPF croient au contraire que les intérêts de notre pays sont dans l'ouverture vers les autres pays du micromonde. Bien sûr, certaines choses seront à revoir, comme par exemple le fait que des investisseurs étrangers puissent posséder des parts dans nos entreprises et j'avoue qu'à ce propos, j'ai été bien étonné de ne pas entendre les souverainistes s'insurger.

L'ouverture au micromonde, c'est par exemple la possibilité pour notre pays de rejoindre le LEM, la Ligue des États Modernes, car nous pensons que la Francovie pourra trouver sa place dans cette organisation. C'est aussi apporter notre aide et notre soutien aux peuples qui souffrent sous le joug d'un régime autoritaire, comme par exemple les Zollernois, en ce moment.

Mais bien entendu, ma première préoccupation est d'améliorer le sort des Francovars. Pour assurer à tous nos compatriotes un travail avec un salaire digne, nous devons tout d'abord augmenter le SMIF. Pas un seul Francovar ne soit gagner moins de 1000 R$ mensuels. De plus, si je suis élu, je lancerai de grands travaux d'infrastructures afin de moderniser notre pays. Le Portalysme présente des avantages mais il ne peut à lui seul être le moteur de notre économie. L'État a son rôle à jouer.

Mes très chers amis, il est temps pour notre pays de se tourner vers l'avenir. Je dis à tous les Francovars : n'ayez pas peur ! Rassemblons-nous tous autour de grands idéaux, ceux de la justice sociale, de la paix, de la prospérité et de la liberté.

Vive la Francovie et vive la République !