Bureau du Roi

Les deux hommes étaient sur la meme longueur d'onde :

- "Votre position est logique.
Plusieurs de mes conseillers me demandent cependant d'attendre. Je dois admettre en avoir marre d'attendre. Chacune des réunions de la LEM sont l'objet d'insulte et de mensonge à notre encontre.
Quand je vois que la CSH estime que le Duc de Pirée défend la paix je ne sais quoi en penser.
Il y a vraiment des raisonnements stupides dans cette organisation et quand nous les confrontons à leurs erreurs, pour ne pas dire mensonges, cela se retourne toujours contre nous.

Je pense donc qu'il va falloir sortir de la Ligue. De toute façon il vont nous virer certainement malgré ce qu'en pense certains de nos diplomates qui appellent au calme.

Cependant une telle décision ne pourrait se faire que par referendum. Si les francovars rejettent cette proposition tout sera perdu nous serons décribilisés à l'international.
C'est pour ça que je vous ai convoqué.
Je vais attendre plusieurs jours soit la situation se dégrade et dans ce cas le réferendum sera une formalité soit la situation par miracle s'améliorerait et dans ce cas nous serons obligés d'écarter le referendum en espérant que la Ligue reprenne le bon sens. 
Quoi qu'il en soit le jour où le referendum sera une formalité j'aimerais que vous souteniez publiquement la sortie de la Ligue.
Votre voix est très respectée ici, votre soutien me parait essentiel."

Étant président du Conseil des Sages, la demande du Roi à son égard n'a rien d'innocent. Charles-Henry était à la fois satisfait et suspect de la demande du Roi. Satisfait car cela lui permettrait de se positionner politiquement en Francovie, et donner davantage de pouvoir décisionnel à l'Elvéotie, là où les Delfrous s'accaparent les institutions francovares. Mais à la fois suspect car si ce projet venait à échouer, le Kaiser devrait prendre l'entière responsabilité, et les répercussions politiques seraient dangereuses. Dans ce genre de situation, un choix doit être prit, aussi cruel soit-il. Mais Charles-Henry, le Kaiser, compte bien défendre ses intérêts également, il en va de soi...

Charles-Henry Ier

Vous m'avez l'air honnête. Néanmoins, la sortie de la LEM impliquera sans doûte une contestation par une partie de la population et des politiques de la décision. Afin d'être pleinement sur de la réussite de la sortie, et de le planifier à vos cotés de maniere efficace, il me faut bénéficier de votre totale confiance, et d'une aide politiaue au sein du conseil des Sages. Cette aide pourrait indirectement 'exprimer par la nomination de trois sages Elvéotes de votre part. Cette concesion, qui n'a rien de facile j'en ai conscience, est la garantie de la réussite de ce futur référendum. Dans ce cadre là, je serai en mesure de pleinement soutenir votre mesure logique et douée de clarté.

Le Roi ne s'attendait pas à ça :

- "Je ne peux pas nommer trois élvéotes car je dois garder Sylvain Pouffiaud en tant que representant de Micropolia et trois élvéotes cela deséquilibrerait trop nos institutions.
Cependant je peux en nommer deux : quels sont les noms que vous proposez ?

Face aux ultimatums piréens et krasslandais nous allons utiliser la zone des deux fleuves comme zone tampon le temps que soit organisé les premiers référendums. Cela prouvera que la Francovie est de bonne foi et que ces deux pays sont en tord."

Charles-Henry Ier

Je conviens également que vos dispositions sont les bonnes. Pour ce qui est des deux sages, je pense à Claude de Jeancœur, actuel Premier Ministre d'Elvéotie, et à Timothée Allëscquot, dont le mandat vient de s'achever.

Paul II :

- "Parfait, je vais procéder à ces deux nominations logiques."

Le gouverneur Guillaume demanda un entretien avec le roi.

Une fois dans le bureau le Gouverneur salua le Roi avant de lui tendre l'acte d'abdication de Tommen Ier .

Guillaume Delfrous :

- " Votre Majesté, je suis ici pour vous informer comme le souhaite le protocole de l'abdication de mon souverain "

Paul II :

- "C'est vraiment dommage que Tommen renonce au pouvoir. Pour quelle raison ?
De toute façon il appartient à votre Clan de fonctionner comme bon lui semble mais je crois que le départ de Tommen est une mauvaise chose.
Qui sera son successeur ?"

Paul II :

- "Dans ce cas il faut mieux attendre avant de confirmer sa renonciation. Je vous invite à nommer un régent. Quant à moi je vais demander aux services de police nationaux de le chercher.

Une personne n'a pas le droit (meme volontairement) de disparaître comme cela."

Roi Paul II :

- "S'il y a un litige entre vous il faudra le régler d'abord dans vos tribunaux puis s'il y a un appel devant le Conseil des Sages."

Guillaume Delfrous :

- " Bien nous remercions votre Majesté pour son aide dans la recherche de l'Autocrate, je dois vous laisser maintenant, je suis navrée de ne pas pouvoir parler plus longtemps avec vous majesté. "

Après avoir cordialement salué le Roi, le gouverneur quitta le bureau.

Les deux elvéotes, le Kaiser ainsi que la Première Ministre du Royaume, se présentèrent au bureau du Roi.

Le Roi arriva.
Il n'avait pas le sourire mais c'était son habitude.
Alors que l'on s'attendait à une enguelade, le visage royal se dérida :

- "Très heureux de vous accueillir cher Kaiser et vous aussi madame le Premier Ministre.

Je vous ai convoqué ici car nous devons parler de votre invasion du Vernier.
Je vous le dis tout de suite, je soutien votre initiative."

C'était une surprise mais le Roi avait toujours eu une vision spéciale sur le sujet des Clans.





- "Je crois que les populations des clans inactifs seraient très heureuses de se voir de nouveau activées par les clans actifs.
Votre gestion d'Evrain est exceptionnel et je pense que les habitants du Vernier veulent en profiter aussi.

Cependant il faut aussi tenir compte de ceux qui veulent protéger les clans. Imaginez un jour l'Elvéotie touchée par la flemingite et se faire annexer par un autre Clan, cela ne vous plairez pas, c'est normal.
Il faut donc trouver un équilibre.

Ce que je vous propose c'est de faire en sorte que le Conseil des Sages adopte un Arret législatif autorisant le Roi à nommer des intendants. Ces intendants seraient tout simplement des chefs de clan chargés de l'administration d'un autre Clan.
Ainsi je vous nommerai intendant du Vernier ce qui vous permettra d'administrer toute la région comme vous le faites déja en Elvéotie.

Qu'en pensez vous ?"

Bien que la Première Ministre rechignait quelque peu, elle qui souhaitait une victoire symbolique sur le restant des Clans, le Roi était plus modéré et souhaitait faire bonne figure auprès du Roi de Francovie.

Charles-Henry Ier
A moins que Madame la Première Ministre ne s'y oppose, je suis très favorable à cette initiative équilibrée.

Alicia Beckel
Je n'y voit aucun inconvénient.

Paul II :

- "Pour tout vous dire si vous gerez le Vernier comme vous gérer l'Elvéotie je soutiendrais que vous deveniez intendant d'une troisième région.
Cela doit rester un secret cependant.

Je vous remercie pour votre visite rapide."