Bureau du Roi

L'homme souria.
Gabriel:

J'apprécie votre humour, Grand Moff Tark...Heu Général Tarque. Mais le Comtat, historiquement, est opposé à la sphère d'influence Krasslandaise. C'est faire insulte à votre esprit que de le rappeler d'ailleurs.

C'est justement parce que nous refusons que certains clans, inféodés à la racaille krasslandaise, ne prennent Micropolia et n'imposent un régime fantoche gouverné par... Des Chatillonais et des Elvéotes.
Il fit une grimace.

Je dois vous avouer que cela ne m'enchante guère. Et l'Impératrice craint que cela amène à ce que notre politique militaiore soit décidée à Kataïn, l'économie à Neu Krassburg.

Si vous êtes un vrai patriote, vous vous rendrez compte que votre échec est réèl mais vous pouvez éviter qu'il soit total en permettant au Comtat d'écarter les racailles de la "victoire"... Si victoire il peut y avoir dans une guerre entre francovars.

Vous et les autres clans vous faites manipuler par le Krassland depuis des années.
Vous vous etes soumis à Ecomicro, à leur grille, vous leur lechez les fesses à l'ONA. 

Si vous voulez sauver la Francovie du Krassland et des traitres mezènes il vous suffit de me soutenir.
Mettons fin à Picabie, à l'Elvéotie et à Chatillon et nous pourrons ensemble gouverner un pays appaisé libéré du Krassland.

Vous semblez oublier une chose: Ce n'est par l'*Impératrice qui est enfermée dans un Bunker avec 120.000 hommes prêt à la descendre.

Il y a le jeu de pouvoir. Et à ce jeu là, vous avez perdu. Ralliez-vous à nous et vous serez sauf et la Francovie aussi.

A moins que vous ne préfereriez un autre arrangement qui pourrait peut-être vous permettre de regagner le pouvoir un mois ou deux.

Comment voulez vous que je face confiance à votre Impératrice ?

Vous admettrez que le Comtat est quand meme spécialité dans la trahison.
D'ialleurs vous venez me voir alors que vous etes dans la résistance.

Je ne souhaite pas retrouver le pouvoir pendant "un ou deux mois". Je souhaite aider la Francovie ! 
Je suis persuadé que les patriotes et avec l'aide de Dieu nous vaincrons.

Il le faut.


De l'autre coté le Général Mangien de l'armée de Terre regardait la discussion. Il n'entendait pas tout mais comprenez pas mal de chose.

Le Comtat est spécialisé dans la trahison, certes, je ne le cache pas. Mais toujours dans son intérêt.

Au moins il y a une ligne qui ne change pas. Je peux toutefois vous proposer un accord. Si vous acceptez, le Comtat-Francovin retirera ses armées et rendra le siège de l'Etat-Major.

Il suffit juste que vous reconnaissiez la constitution autonomiste du Comtat qui était en vigueur avant votre arrivée au pouvoir.

Je dois admettre ne pas avoir lu votre Constitution. Elle ne m'interessait pas.
Je ne connais donc pas votre système mais si votre proposition est une indépendance je refuserais totalement !

Autonomie complète mais domaine militaire et diplomatique réservé à Micropolia.

Voilà ce que dit cette constitution.

Et vous avez l'accord de votre Empereur ? Enfin je ne sais pas comment trop vous fonctionnez mais je sais que votre Impératrice est marié avec Rayal Picaban.
Je serais etonné qu'il accepte votre proposition.

Rayal Picaban n'a aucun pouvoir au Comtat. Ce sont les femmes de sang comtadin qui peuvent prétendre au trône.

Ah oui j'avais entendu cette histoire.
Bizarre d'ailleurs cette tradition mais soit.

Le problème c'est que j'ai un passif avec votre Empereur.
Offrez moi son cadavre et l'accord est conclu.

Je peux aussi bien envoyer un SMS et provoquer la déferlante de 120.000 soldats sur le Palais. A vous de choisir.
Il regarde les soldats.

N'essayez même pas, si je n'envoie pas de signal à la fin de cette réunion, tout accord sera caduque et 120.000 soldats viendront vous écraser.

Je ne peux pas vous confiance ni à vous ni à votre impératrice et encore moi à votre Empereur ou le nom que vous lui donnez.
Je suis pret à faire une concession, donnez le moi vivant et je ne le tuerais pas.
Je dirais que je l'aurais capturé.
Ainsi nous aurons chacun envers l'autre une garantie.

Vous l'avez dit votre Empereur ne vous sert à rien et moi cela me rendrait service de l'avoir à mes cotés.

L'Impératrice refuse, apparemment.

Elle aurait pour lui de l'affection... Je ne comprend pas vraiment pourquoi mettre tant de sentiment humain dans une affaire d'Etat mais il s'avère qu'elle refuse.

Dans ce cas je refuse. Vous ne me proposez rien. 
Votre proposition est une quasi capitulation sans condition. Je ne m'abaisserais pas à cela.

Le problème est que les Elvéotes voudront votre tête. Ce n'est pas le cas du Comtat.

Mais soit, priez donc pour que ce soit le Comtat qui l'emporter et non les Elvéotes.

Une dernière chose avant que vous partiez.
Vous savez ce que vous à fait Picaban au moins j'espère ?

Cette question là n'est pas le sujet de cette soirée, Général.

Il concerne les services secrets comtadins et l'Impératrice.

Tarque était satisfait.
La résistance ne tiendrait pas.
Incontestablement elle allait se foutre sur la gueule.


De son coté le Général Mangien alla à la rencontre discretement de Gabriel.
Lui prenant le bras il lui souffla :

Nous savons tous les deux que le jallanisme est mort.
Quand je capitulerais je voudrais que vous m'extradiez.
En échange je pourrais capituler en faveur uniquement de la résistance comtadine et pas des autres.

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Le Premier Ministre arriva au Palais Royal pour communiquer en privé aux services des Louvrières la composition du gouvernement et afin de le nommer officiellement. (mp bientôt)

Le convoi du ministre Hito arriva au Palais royal.
En sortant de la voiture, le ministre Hito avait annoncé la venue du diplomate Yssois :

- Son excellence monsieur Heroneuf voudrait rencontrer le Roi.


Un conseillé souffla quelque chose dans l'oreille du ministre.

- Monsieur Herodys pardon. 

Le diplomate yssois devait attendre dans le palais avec l'excellente compagnie de Hito. 

Hito semblait avoir oublié que le Roi était déjà parti en Pirée, et ce fut le Chambellan qui fit son apparition dans l'antichambre.

Hubert Cautrais : Sa Majesté étant actuellement en voyage diplomatique en Pirée, Son Excellence sera reçu par le Gouverneur Derue.

Le chambellan précisa qu'Hito était le bienvenu. Le Roi voulait démontrer que si la diplomatie était son domaine, il était ouvert aux suggestions du gouvernement. Cautrais conduisit les deux hommes dans le bureau de François Derue, Gouverneur de Francovie et conseiller du Roi. Ce dernier les y attendaient et les invita à s'installer après les avoir salué.

François Derue : Excellence, c'est un plaisir de vous accueillir en Francovie. Il me semble que vous y êtes venu pour parler de possibles relations diplomatiques.

Le Ministre fit servir du champagne des côtes du Pican à l'ambassadeur et à Hito, puis reprit.

- Le Roi avait fait part de sa volonté de mettre en place des relations entre nos deux pays. Il s'agit avant tout pour la Francovie de reconnaître la fusion d'Armara et d'Ys, mais aussi d'assurer le Sérényssime Empire que nous n'avons aucune intention hostile à son égard. J'espère, sur ce dernier point, qu'il en est de même pour Ys même si je n'ai pas de raisons d'en douter.

- Ah oui c'est vrai.

Hito avait totalement oublié ça.
Pas de chance pour le délégué yssois, il se tapait le cinquième gouverneur.
Derue avait l'air content de pouvoir avoir des prérogatives, chose assez rare pour lui.

- Monsieur Herodys, je vous présente monsieur Derue, cinquième Gouverneur de Francovie.
Il a toute autorité en absence du Roi pour discuter avec vous.

L'yssois garda sa contenance dés le début, malgré le raté du ministre Hito qui était à peu de choses de l'incident diplomatique. On faisait déjà la blague à Virgile en primaire...

Heureusement qu'il y avait le gouverneur pour rattraper la chose, il accepta l'étrange liquide pétillant que les gens du crû appelaient champagne.

"Votre Excellence.

Je puys vous certifier qu'à l'instant ou nous parlons, le Sérényssime Empire n'a aucune doléance envers votre Royaume qui pourrait justifier une actyon hostile à son encontre. Ce qui est plutôt une bonne chose étant donné que vous ressortez d'une période de troubles peu apprécyable. Et nous en connayssons un rayon aux sujet des tyrans. Voyez-vous nous avons également eu un tyran il y a voilà dix-sept ans.

Cecy étant dit, je viens princypalement pour mettre en applicatyon différents points du traité d'Alexandrys, qui règle la fusyon entre le Sérényssime Empire d'Ys et l'Union Fédéral d'Armara. Le traité implique notamment que les traités armaréens soient dénoncés et que la diplomatye armaréenne soit désormays réglée par le Conseyl du Dehors. De fait nous avons hérité de nombres de textes qu'il conviendrait de régularysé.

Il se trouve qu'entre Armara et la Francovie, il y avait des relatyons diplomatiques plutôt productives en matière de traité bilatéraux n'est-ce pas ?"

- Oh ça oui ! 

Hito attendait la réponse de Derue, il devait etre au courant des toutes dernières actualités de la rencontre piréenne du Roi qui à n'en pas douter aurait des conséquences sur la relation avec Ys.