Conseil de la Table des Clans

La République d'Elvéotie se prononce POUR la présente Constitution francovare.

Eléonore de Jullanis:


Concernant la question de la "régionalisation", j'ai une proposition à faire. Le principal problème a toujours été la quête de plus de pouvoirs et de moyens pour les régions sans pouvoir assumer sur le long terme.

Ce que je propose, c'est de conditionner l'extension des compétences à l'activité de long terme. C'est-à-dire que plus un clan sera actif dans la durée, plus il recevra de compétences. Par exemple, un clan commencerais sa période avec comme compétences le sport, le transport public urbain et rural et la culture. Au bout de 2 mois d'activité continue, il obtiendrais la police non armée. Et tous les deux mois, il pourrais obtenir des compétences nouvelles, dans un cadre défini par la loi, jusqu'à une relative autonomie dans tous les domaines non-régaliens. En cas d’inactivité, il fait le chemin inverse.

Concernant la Constitution, le Comtat-Francovin est sceptique sur la question du nombre de députés. Nous préférons que ce chiffre soit fixé par le Conseil des Sages.

IRL/ Pour une raison de représentativité des clans et de faisabilité. L'idée de mon système électoral est fondée sur des circonscriptions fixes: Si à chaque apparition, disparition de clan etc il faut réformer la carte électorale, je le dis clairement, je ne ferais pas ce boulot de refaire à chaque fois la carte. C'est contraire à l'esprit du système que j'ai proposé. /IRL

Archimède Parmentier :

- Très bien nous pouvons modifier le nombre de député en le laissant au Conseil.

Spoiler:

Eléonore de Jullanis:

Et nous souhaitons amender l'article 22:

Lorsque l'Assemblée Nationale est incapable de nommer un gouvernement dans les deux semaines suivant l'élection ou si deux gouvernements sont renversés en un mois, le Roi peut dissoudre le Parlement.
L'Assemblée peut se dissoudre elle même par un vote à la majorité absolue.
En absence d'investiture d'un Gouvernement, le Roi nomme un gouvernement technique. Le gouvernement technique ne peut recourir ou bénéficier de l'article 23 de la Constitution

Et amender l'article 8:

Le Conseil des Sages est la plus haute institution judiciaire et administrative. Il élit le Roi et vote sa destitution. Il joue le role de Conseil d'Etat en dirigeant l'administration. Il est également la Cour Supreme de Francovie en organisant les élections, en interprétant la Constitution et en étant une Cour d'Appel. Il peut prendre des arrêts législatifs ayant force de loi dans le cas où une législation serait inexistante. Ces arrêts doivent être ratifiés par le Roi et le gouvernement ainsi que le Parlement sont incités à légiférer dans les deux mois sur le sujet.

Et nous serons d'accord.

Archimède Parmentier :

Je suis d'accord pour les deux articles. Cela permettra d'agir rapidement tout en obligeant le Parlement a agir ensuite.

Pour

Le Clan Châtillonais valida les deux amendements comtadins.

Archimède Parmentier :

- Bien je propose que nous facions valider cela par referendum si vous le voulez bien.
En attendant je propose de confier le gouvernement provisoire à Edouard Maréchal comme par le passé.
Après adoption du réferendum, le Roi règnera avec le Conseil des Sages.

Parmentier avait comme plan de placer Maréchal chef de gouvernement provisoire afin de l'écarter pour la suite pour pouvoir etre nommé lui premier gouverneur au nom du partage du pouvoir.
Il était interessant de constater que beaucoup de personne se retrouvaient proche du prochain Roi.
Parmentier fit une remarque.

- Quel sera le nom de votre règne Paul ?
Charles X pour marquer le retour de la dynastie charlesienne ?
Hubert X pour marquer la présence des mezzanines ?
Othon XV pour etre plus généraliste ?

Eléonore de Jullanis:

Cette question en revient au Roi qui, je pense, décidera cela pour son sacre.

Je pense qu'il y a plus important comme la mise en place d'un gouvernement provisoire.
Eléonore de Jullanis n'aimait pas voir se former "une cour de courtisans" autour du Roi. Elle n'avait rien à demander ou à quémander, le Comtat était assez puissant pour ne pas multiplier les génuflexions hypocrites.

Toutefois, la formation du gouvernement l'intéressait. Elle n'avait pas beaucoup de prétentions mais il y avait un ministère qu'elle lorgnait, pour un de ses proche.

Edouard Maréchal :

Il serait malvenu d'imposer au Roi un tel choix, il doit prendre cette décision souverainement, que ce soit le nom ou le chef du gouvernement.

Mezzanines remercia chaleureusement Edouard Maréchal, en se gardant bien de préciser quelles étaient ses intentions futures.

Paul Mezzanines : Et pourquoi pas Paul Ier, monsieur Parmentier ? Enfin, nous verrons cela plus tard, nous avons bien plus important à faire, comme former un gouvernement provisoire. Il me semble évident que celui-ci doit rassembler des membres de tous les Clans pour maintenir un certain équilibre.

Archimède Parmentier :

Paul 1er oui bien sur ! A vous de voir !
Nous vous écoutons majesté.

Arrivant au Palais Présidentiel suite à une tournée triomphale dans Micropolia, Mariani leva les bras sur le perron avant de pénetrer dans la salle de la Table des Clans.





Voulant réformer le pays il entra dans la salle et commença à parler.



- Je vous remercie d'etre tous venu. 
J'ai croisé l'impératrice du Comtat mais elle va surement revenir.

Je pense que nous devons mettre en place une république démocratique rapidement avec un pouvoir fort où les clans auront un pouvoir régional.
Le Gouvernement central lui serait élu par le peuple Francovar et il y aurait un parlement monocaméral.

Je vous propose que je prenne la tete du gouvernement provisoire en attendant l'élaboration d'une Constitution et les élections.

Timothée Allëscquot
Monsieur Mariani, désolé mais votre présence n'est plus nécessaire. Les Clans se sont accordés sur la prochaine constitution de la Francovie pendant votre petite parade militaire improvisée. Il ne s'agira pas d'une république, mais plutôt d'une monarchie. Et non, vous ne serez point le Président d'un gouvernement provisoire. Le choix d'un roi a déjà été effectué.

Antoine Debré regarda Mariani puis regarda Binden.


Robert Binden:

Mariani, puis-je vous rappeler, d'une façon très diplomatique pour le moment, que cela fait déjà de nombreux mois que vous avez perdu la Présidentielle face à Raphaël Villeneuve et qu'il est temps de passer à autre chose? Vous pourriez aller à la pêche et laisser les adultes responsables régler les affaires de ce pays qui s'en est très bien sorti pendant que vous courriez les dîners mondains.

C'est juste une proposition comme une autre, hein.

Mariani explosa de rire



- AAHAHAHAHA
Ecoutez restons sérieux, discutons ensemble du nouveau régime si vous le voulez bien.

Maréchal foudroya Mariani du regard.



Edouard Maréchal :

Je vous conseille de quitter ces lieux, Monsieur Mariani.

Timothée Allëscquot, sur le ton de l'ironie.
Alors Mariani, c'était comment l'exil ? Agréable j'espère.

Ferdinand Hautelier ne put se retenir d'esquisser un sourire durant le discours de Mariani. Quand Mariani sembla faire une pause pour attendre, l'avis des Clans, il lui répondit avec le même sourire qu'auparavant.

Ferdinand Hautelier :

Monsieur Mariani, le Conseil des Clans a adopté en votre absence une Constitution qu'il soumettra au Peuple dès que possible. Il a décidé de nommer Chef d'Etat de la Francovie Sa Majesté Paul Mezzanines, Roi de Francovie. La Francovie n'a pas besoin de lâches, elle a déjà assez souffert avec les jallanistes.

Je propose que nous écoutions le Roi.

Paul Mezzanines :

Mesdames, messieurs, monsieur Mariani,

La Francovie a besoin d'un gouvernement efficace et représentant les Clans de Francovie pour maintenir un équilibre des pouvoirs. Monsieur Mariani, vous n'avez pas votre place dans ce gouvernement. Votre action en tant que "président" en exil vous ont totalement discrédité aux yeux des Résistances et des Francovars.

J'ai proposé à monsieur Parmentier d'occuper le poste de Premier Ministre, ce qu'il accepté. Il dirigera le gouvernement suivant :
- Ministre de l'Intérieur et de la Justice : Yves Genevois (Fux)
- Ministre de l'Economie et de la Reconstruction : Alvia Glasuez (Elvéotie)
- Ministre de la Défense : Robert Binden (Comtat-Francovin)
- Ministre des Affaires étrangères : Emile Lourre (Châtillon)

Ce gouvernement est volontaire resserré, mais il est composé de membres ayant déjà largement prouvé leur aptitude à gérer des postes aussi importants dans des périodes aussi troublées. La Francovie compte sur eux pour réaliser les chantiers prioritaires qui l'attendent : la reconstruction économique et politique, le retour de la Francovie sur la scène internationale et le maintien de la Sécurité.