Réactions des députés

Marie-Hélène Denièvre Chatelain

Le camouflet est total pour le gouvernement. Le texte de loi a été rejeté massivement par l'Assemblée et les députés de la majorité présidentielle.

C'est une victoire du peuple. Mais c'est aussi la mise en minorité du gouvernement, nous demandons donc à Robert d'auberly de se présenter au Parlement pour un discours de politique générale où il fixera une vraie feuille de route qui sera soumise à la confiance.

Oui, je demande avec la LID un vote de confiance que nous ne voterons que si le Premier Ministre dévoile un vrai plan d'action pour le pays.

_Loin d'aller jusqu'a dire que le Gouvernement ai pris un "camouflet" je dirais que l'UD-IV ne pouvais pas voter la loi sur les privatisation qui n'apportait rien de bon pour le pays. Je demande a la LDI de calmer car ce n'est pas parce qu'in a pas voté une loi une fois que le Gouvernement est en minorité. Robert Auberly garde toute sa légitimité et n'a pas a aller se justifier devant le Parlement!

Gilles Lambert, Président du groupe parlementaire UPF :

Je crois que les différents groupes se sont emballés trop rapidement. Il n'y a aucun camouflet pour le gouvernement qui garde toute sa légitimité. Tout part d'une incompréhension dans les rangs de nos amis de l'UD-IV, ils pensaient que nous votions la loi et non la motion. Concients de ça, il est donc normal que nous revotions cette motion, c'est pour ça que le groupe UPF en a fait la demande à la Présidente de l'Assemblée.

Raphaël Vinago a écrit:

Gilles Lambert, Président du groupe parlementaire UPF :

Je crois que les différents groupes se sont emballés trop rapidement. Il n'y a aucun camouflet pour le gouvernement qui garde toute sa légitimité. Tout part d'une incompréhension dans les rangs de nos amis de l'UD-IV, ils pensaient que nous votions la loi et non la motion. Concients de ça, il est donc normal que nous revotions cette motion, c'est pour ça que le groupe UPF en a fait la demande à la Présidente de l'Assemblée.

Un député

Pourtant, Dubois vient de nous dire que l'UD-IV ne pouvais pas voter la loi qui n'apportait rien de bon. On n'invente pas, c'est les mots de Dubois.

_L'UD-IV a mal saisie la situation, je l'avoue. Nous pensions voter la Loi et là dessus nous étions divisés mais nous n'avions pas compris qu'il s'agissait de la motion de rejet....Je regrette et prend la responsabilité de cette erreur en démisionnant de la Présidence du Groupe UD-IV a l'Assemblée Nationale....

Serge Filant, député : Le PTR est satisfait du rejet de la loi sur les privatisations qui aurait déstabilisé notre économie en la faisant retourner comme durant les grandes heures libérales et capitalistes. C'est justement cette politique libérale qui est remise en cause et même la politique générale du gouvernement.

Un député UPF fut interrogé par un journaliste sur le référendum.


Etienne Hennebeau, député UPF :

Le Président de la République s'est impliqué personnellement dans ce référendum même si on évite de le dire dans les médias. Il s'expose personnellement et prend ses responsabilité en s'engageant dans ce référendum en s'adressant au peuple francovar. Il est d'ailleurs probable, que ce référendum serve plus de test de confiance pour le Président de la République que vraiment sur le traité lui-même. C'est souvent le cas lors de référendums, et je pense que celui n'y échappera pas, et que c'est le Président qui est directement concerné. Soit le référendum échoue, et le Président est affaiblie, soit le oui l'emporte, et il regagne en légitimité et en force.

Serge Filant, député :
Le programme de l'UD-IV va clairement les mener à la défaite. Les propositions sont tout simplement à rejeter. Ma préférée reste néanmoins celle des budgets des ministères votés indépendamment. Quel temps perdu! L'Assemblée n'a pas à perdre son temps à voter une dizaine de budgets!

Le député Mickaël Figaro fit une déclaration.


Mickaël Figaro, député :

Nous avons décidé avec ma collègue Rose Ambert, de rester pour le moment indépendant au nouveau grand groupe parlementaire MNF. Nous regardons avec méfiance les changements de ce parti. Mais, il n'est pas impossible que nous décidions à l'avenir de le rejoindre, suivant les décisions qu'il prendra, et celui qui le présidera.

Jean-Pierre Rochenbach et Antoine de Carpentier, eux, ont décidé de rejoindre dès maintenant le nouveau MNF.

Marie-Hélène Denièvre Chatelain, Présidente du groupe centriste:

Je demande officiellement des réponses claires du MNF sur son oppositions aux "lois immorales". Si la majorité présidentielle, à laquelle nous n'appartenons pas bien que nous soyons dans la majorité gouvernementale, devait porter en son sein des idées touchant aux lois sociétales fondamentales de la République tel le PCUC ou l'IVMG, le groupe centriste s'opposerais unanimement à toute initiative en ce sens.

La politique est négociable, les valeurs ne le sont pas.

Serge Filant, député : Le gouvernement s'apprête à livrer notre économie aux banquiers, aux grandes entreprises, au monde de la finance. Bientôt plus rien n'arrêtera les grands de l'économie qui se permettront nombre d'abus que le gouvernement libéral ne relèvera pas. Je dis NON à ce règne libéral. Le PTR proposera des amendements qui permettront de "limiter la casse".

Réaction du député MNF, Antoine de Carpentier.


Antoine de Carpentier, député MNF :

Oui, je dois dire que je rejoins les inquiétudes de mon collègue PTR Serge Filant. Malgré le fait que mon parti se déclare favorable à la réforme bancaire, je dois dire que personnellement, en tant que social-conservateur, j'émets de gros doutes sur cette réforme. Je pense que l'Etat doit garder son monopole sur le système bancaire, sur les emprunts, pour éviter les abus, et livrer l'économie nationale, aux grandes bagarres entre les banques. L'Etat ne soit pas se retrouver dépendants des banquiers, c'est pourquoi je m'opposerai à cette réforme, ce qui sera le cas à mon avis de bon nombre de nos députés de l'aile sociale-conservatrice du parti. Après, c'est vrai que beaucoup au MNF sont pour cette réforme, c'est leur droit, et nous restons unis, mais j’émets là mes doutes.

Bruno Rocard:

L'UD-IV est toujours solidaire du Gouvernement mais nous émettons de très grosses réserves sur la Réforme bancaire. Nous entrevoyons de gros problèmes se profiler si l'Etat ne garde pas le monopole du système banquaire!

Jean Aslon
Je suis très inquiet de cette réforme. Non seulement elle autorisera aux banques privées de créer de l'argent scripturale qui n'a aucune valeur réelle, mais aussi d'interdire à la Banque Publique l'exercice de son droit régalien, à savoir imprimer et détruire l'argent francovar à un taux d'intérêt nul. Ce projet de loi est très dangereux, car il permettra aux banques privées de s'enrichir en créant de l'argent imaginaire, à volonté, et gratuitement à l'aide de la Banque Publique. Par conséquent, ce projet de loi veut nous faire construire des entreprises qui s'enrichissent sans faire le moindre geste, qui s'enrichissent sans débourser un seul centime, et qui s'enrichissent en produisant de l'argent à l'infini et gratuitement ! Je trouve que cette réforme va nous pousser à l'endettement et à la crise financière. Nous allons créer une société régit par un système économique corrompu, où le seul moyen d'assurer une stabilité financière est de s’endenter davantage. La LAF est extrêmement déçu de ce projet de loi, et combattra contre sa promulgation.

Réaction de l'Ancien Premier Ministre et actuel président du groupe MNF à l'Assemblée Nationale, suite aux résultats des élections régionales.


Vincent Lacombe :

C'est une pleine et entière victoire du MNF, tous nos candidats ont gagné ! Mais, plus généralement, c'est une victoire de la majorité.

Antoine de Carpentier :

Ce qu'à fait Mathieu Conta est insupportable est inadmissible. Nous ne pouvons pas tolérer que des ministres de la république se comportent en voyoux. J'approuve pleinement la décision du Président de la République de le révoquer. Il doit maintenant assumer ses actes. Aujourd'hui, la politique, et même la République sont salies. Il est temps que nous construisons une politique sincère, et transparente.

Jean-Claude Lepal :

Le PTR et ses parlementaires saluent la décision de monsieur le Président. Les actes commis par Mathieu Conta sont inadmissibles.

Ségolène Boyaux, Présidente de l'Assemblée Nationale:

Ce scandale jette l'oprobe sur nos nobles institutions républicaines. La justice doit poursuivre son cour et si Mathieu Conta est coupable, il sera condamné. Je salue pour ma part, au nom de l'ensemble des députés de l'Assemblée Nationale, la décision du Président de la République.

Nous ne pouvions pas laisser planer un soupçon de corruption sur un tel ministère. J'espère pour ma part que l'on pourra vite oublier cette affaire, au nom de la continuité de l'Etat.

George de Hautecourt, accompagné du Sénateur Coty:

Franchement, je suis sceptique sur le choix du Premier Ministre. Une inconnue qui n'a jamais fait ses preuves, d'un parti qui n'a jamais fait ses preuves et qui va diriger le gouvernement d'un homme qui n'a pas fait ses preuves.

Finalement, je pense sincèrement qu'il faut que le MNF et l'UD-IV quittent leur défaitisme et rassemblent leurs forces. L'idée de passer dans l'opposition n'est pas concevable. Aujourd'hui, notre responsabilité est de tout faire pour ne pas laisser ces gens là gouverner le pays alors qu'ils n'ont jamais fait leurs preuves.

Discution entre les députés MNF Jean-François Maillard, et Raymond Marchand.

Jean-François Maillard :

T'as vu ça ? C'est qui la Premier Minstre ? Je pense vraiment qu'Antoine doit mener la législative.

Jean-Claude Lepal : Monsieur le président a nommé un gouvernement de transition, durant lequel madame Glasuez pourra largement faire ses preuves.

Bernard Mol (a Jean-François Maillard):

Deux jours pour former un gouvernement, trouver les toilettes. 1 jour de vote. Oui, trois jours c'est assez...

Georges de Hautecourt, A Nathan Boncoeur:

Tu te rend compte? Après avoir critiqué mes réformes, la gauche m'a proposé le poste de Ministre. Elle voulait me filer l'éducation!

Ils rièrent de bon coeur

Rose-Marie Debré a écrit:

Georges de Hautecourt, A Nathan Boncoeur:

Tu te rend compte? Après avoir critiqué mes réformes, la gauche m'a proposé le poste de Ministre. Elle voulait me filer l'éducation!

Ils rièrent de bon coeur

_Attend! Apres nous avoir tant critiquer, ils m'ont proposer les Affaires Etrangeres et la Defense! (Rire)

Mais c'est qui le Premier Ministre la? On la connait pas non?