Le Mézénien

Journal libre et insolent.





« Le vikettysme est en train de tuer la Francovie »

Nadia Vallaud-Bogendorfer ne s'en est jamais caché, c'est une farouche adversaire du vikettysme, qu'elle a qualifié dans une formule devenue célèbre  de « plus grande connerie depuis l'invention du merksisme ».

La belle-fille du Président Bogendorfer a profité de la grève des agriculteurs pour critiquer une fois de plus la doctrine économique. Selon elle, c'est le vikettysme qui est responsable de la crise agricole. « À cause du vikettysme, la Francovie n'est devenue ni plus, ni moins qu'un état collectiviste, où les moyens de production sont la propriété de l'État. », explique-t-elle à notre journaliste. « La solution pour résoudre la crise est de faire sortir le secteur primaire du vikettysme et par la suite, l'ensemble de la production en Francovie. »

Hélas, même si beaucoup de responsables politiques mézéniens sont d'accord avec elle, très peu d'entre eux sont disposés à la soutenir ouvertement. « On sait que N.V.B., comme on la surnomme, a été l'élève de François Chamard, le Ministre de l'Économie mézénien, lui-même très lié aux milieux d'affaires mézènes », nous explique un député mézénien qui a préféré gardé l'anonymat. « Les États Fédérés ont tout intérêt à voir la Francovie sortir du vikettysme, car ça leur permettrait de venir produire chez nous, et alors que les relations entre les deux pays se réchauffent, cette critique du vikettysme pourrait être perçue comme une ingérence. »

Selon des rumeurs, il aurait été demandé à Nadia Vallaud-Bogendorfer de ne plus évoquer le sujet. Une consigne que l'électron libre de la politique mézénienne n'a apparemment pas l'intention de suivre...

Journal libre et insolent.





QUITTONS-NOUS BONS AMIS !

Le résultat est tombé en début de soirée : à 53,85%, les Mézéniens ont dit oui à l'indépendance. Aussitôt, le Président Jean-Yves Baudry s'est exprimé sur ce résultat et sa déclaration peut se résumer à cette phrase : quittons-nous bons amis ! Le Président a assuré qu'il souhaitait garder de bonnes relations avec la Monarchie de Francovie mais qu'il était "désormais temps de partir chacun de son côté".

Bernard Futon, le Président de Força Mezenas, a pris acte du résultat du référendum et a déclaré : "La voix du peuple mézénien doit être entendue". Les MEUFS, que certains qualifient de branche armée de l'indépendantisme mézénien, sont pour l'instant restés silencieux, mais il est certain qu'un refus des autorités francovares de reconnaitre l'indépendance de la République de Mézénas signifiera la fin de la trêve que les MEUFS avaient eux-mêmes instaurée.

Il n'y a plus qu'à espérer que le roi de Francovie et le Premier Ministre, Elias Dagerfield, comprendront qu'il est dans leur intérêt de se montrer conciliants et de ne pas se laisser influencer par les unionistes qui voudraient garder la République de Mézénas dans le giron francovar et ce, à n'importe quel prix...

Journal libre et insolent.





JEAN-YVES BAUDRY, PRÉSIDENT !

La toute jeune République de Mézénas, officiellement créée le 1er juin 2021, vient d'élire aujourd'hui son Président : l'indépendantiste Jean-Yves Baudry.

Il recueille 73,33% des voix face à l'indépendantiste merksiste Jacqueline Tourneur.


Jean-Yves Baudry n'est pas un inconnu pour qui suit la politique mézénienne. Il a été le dernier Président de la République Francovare de Mézénas et a été l'artisan de l'indépendance de la micronation. Il a ensuite présidé le Conseil de Transition qui s'est officiellement dissous avant-hier.

Un gros dossier attend le premier Président de Mézénas. En effet, des perturbateurs, appartenant tous au mouvement unioniste, prétendent que les Accords de Bourg-Mézénas n'ont pas été respectés. En effet, selon ces accords, les Francovars encore présents sur le territoire de la République avaient jusqu'au 31 mai pour renoncer à leur nationalité francovare et choisir la nationalité mézénienne ou bien quitter le pays. Mais les autorités mézéniennes affirment ne pas avoir reçu leur demande de naturalisation avant cette date et ont donc logiquement ordonné leur expulsion, mesure prévue dans les accords.

Hubert de Montignac, qui s'est prématurément arrogé le titre de Premier Gouverneur et Consul de Francovie 48 heures avant sa nomination, soutient évidemment ses amis unionistes. Il a eu recours à un odieux chantage et a menacé la République de Mézénas de rendre caducs les Accords de Mézénas si les unionistes ne recevaient pas la nationalité mézénienne avant la fin de la semaine.


Jean-Yves Baudry n'a pas encore fait de déclaration à ce sujet, mais selon des sources bien informées, il n'aurait pas l'intention de céder. Il a reçu un appui de poids, puisque les États Fédérés de Mézénas, comme on pouvait s'y attendre, ont été en début de soirée la première micronation à reconnaitre officiellement la République de Mézénas.