18e sommet de la LEM

Mavrakis avait souvent entendu parler de la propention qu'ont les Francovars à créer des usines à gaz  mais elle pensait que c'était un préjugé que leurs adversaires tendaient à éxagérer. En écoutant Ludonnier elle dut reconaitre que la réputation était hélas fondée et elle ne put se retenir de réagir.


Philomedusa Mavrakis : - Monsieur Ludonnier, je ne pense pas que compliquer les règles soit la meilleure façon de les simplifier... La plupart des Etats membres ont au moins 4 ou 5 partis politiques ce qui signifie qu'il doit y avoir entre 20 et 30 candidats dans chaque pays lors d'une élection de la LEM. Vous multipliez cela par 8 ou 9 pays actifs et vous avez  avec le système que vous proposez entre 160 et 270 candidats en vadrouille à travers le micromonde à la recherche de l'appuis d'un second Etat pour leur candidature. Je ne suis pas certaine que cela va dans le sens d'une simplification de la LEM.

Si l'on se base sur la charte de la LEM il y a juste trois points concernant le ParLEMent que l'on ne peut changer sans changer la charte :
- le nombre de députés par pays (5)
- l'endoit où siège le P arLEMent  (sur un navire dans un port du pays assurant la Présidence de la LEM)
- et le fait que le ParLEMent "gère" le budget, ce dernier terme étant suffisament vague toutefois pour nous laisser passablement de flexibilité

Je vous rappelle que la Charte laisse le mode de désignation des parLEMentaires  au libre choix des Etats membres. Un Etat peut donc tout à fait choisir que les députés soient élus par le peuple, ou élus par le parlement national, ou choisis par le gouvernement ou même  tirés au sort... Il peut aussi choisir une durée du mandat de 3 mois ou de 6 mois ou d'un an..

En proposant d'unifier le mode d'élection pour tous les pays, vous suggèrez que le mode de sélection des députés, la date des élections et donc aussi la durée des mandats soit identique pour tous. Vous voulez donc remplacer ici aussi des règles souples par des règles rigides.  Je ne suis pas sûre que lon aille dans le sens d'une de la simplification  des institutions voulue par la plupart des Etats membres.

J'ai l'impression que le ParLEMent est devenu une cible facile que l'on accuse de tous les maux.  Il est facile de dire que le ParLEMent ralentit le fonctionnement des Agences ...  Mais si on y regarde de plus près c'est un mensonge. Le ParLEMent a fait son job et doté les agences de budgets. S'il a cessé de voter des budgets lors des denières législatures c'est parce que les agences ayant toutes déjà des comptes bien remplis ne reclament plus de fonds supplémentaires et ce n'est pas cela qui a bloqué les agences. Le véritable problème ce n'est par le Parlement mais les agences... ou plutôt le manque d'implication des Etats membres dans le fonctionnement et l'animation des agences.

Prenons par exemple le cas de l'ACLEM l'agence qu'héberge mon pays. Sachant que j'allais venir à ce sommet j'ai mené mon enquête et demandé à la présidente de l'ACLEM de quand datait la dernière visite des représentants des divers Etats membres au siège de l'Agence si l'on exclut bien sûr les sommets  des chefs d'Etat qui ont eu lieu dans le bâtiement. Et bien ce que j'ai découvert  n'est pas très brillant...

Prya : juillet 2018
Valdisky : mars 2018
Francovie : février 2018
Mézénas : février 2018
CSH : février 2018
Kassland : novermbre 2017
UTO (Pirée) : octobre 2016

Comment voulez vous que les agences avancent dans leur projets si vos représentants n'y vont jamais et n'y font aucune proposition.  Cessez de coire que le pays présidant l'agence va se taper tout le travail et qu'il va rester motivé à faire avancer les projets alors que personne d'autre ne s'implique. Arrêtez de cogner sur le ParLEMent et posez vous  plutôt la véritable question : comment animer les agences - il faudrait même carrement parler de réanimation parce que là elles sont pas loin de la mort clinique.

Sebastien Hito se moqua :

- "On voit les donneurs de lecons !
Pirée qui devient membre de la Ligue en Avril 2016 vient dire coucou quelques mois après puis on ne les voit plus pendant 3 ans. 
C'est un véritable comportement de parasite et après ce sont eux qui demandent des exclusions ?"

Hito insistait sur la question, il comptait bien se faire réelire rien que sur la detestation de Pirée mais Ludonnier l'interrompit.

- "Mon système d'union Electorale serait moins complexe que vous le pensez. En reprenant les partis actuels representés au ParLEMent il y aurait au contraire que 4 ou 5 candidats par pays. Organiser une élection commune avec une grande médiatisation dans tout l'Archipel permettrait réellement de rapprocher le ParLEMent des peuples ce qui était le but initial et qui je pense que nous serons d'accord ne s'est pas réalisé."

Hito reprit la parole :

- "Je remercie madame Mavrakis pour son intervention.
Le ParLEMent fonctionne, ce sont certaines Agences (et le Conseil de la Ligue pensa t-il) qui posent problèmes par leur inactivité.
Nous avons besoin d'un ParLEMent fort capable de sanctionner ces inactivités notamment par exemple en accordant des subventions qu'aux Agences qui ont réalisé un projet le trimestre précédent, une règle que peu de Président du ParLEMent ont osé appliquer. Moi je le ferai si je suis élu !"

Lionel Ludonnier se tournant vers Mavrakis :

- "Si vous ne souhaitez rien changer au ParLEMent il faut dans ce cas adopter des règles sur les Agences. Devons nous laisser totalement le ParLEMent "gérer" le budget et donc sanctionner éventuellement les Agences ou devons nous faire autre chose ?"

Sebastien Hito :

- "J'en profite pour dire que vous avez oublié de citer le Skotinos (Fevrier 2018) à l'ACLEM.

De mon coté à l'ASPALEM :

EDORAN : Mai 2019
FRANCOVIE : Mai 2019
KRASSLAND : Janvier 2019 
MEZENAS: Décembre 2018
UTO : Mars 2018
VALDISKY : Mars 2018
CSH : Novembre 2017
SKOTINOS : Novembre 2017

On voit si on se base sur l'ACLEM et l'ASPALEM que les mauvais élèves sont plutot Nadur, la CSH, le Skotinos et l'UTO"

Sebastien Hito :

- "Vous etes en flemingite depuis 2016 en ce qui concerne l'ACLEM et les autres agences ..."

Lionel Ludonnier préféra intervenir :

- "Si vous me le permettez nous sommes sur un dilemme. Pirée demande la suppression du ParLEMent et d'autres veulent le garder.
Il faudrait vraiment que la Ligue se décide sur ce point et de façon définitive de préférence. 
Etant donné qu'aucune unanimité ne semble se dégager sur ce point, nous devons donc en rester sur le système actuel et j'espère que le ParLEMent parviendra à redorer sa popularité durant ce trimestre à part si l'un d'entre vous a une proposition à faire qui puisse parvenir à obtenir l'unanimité.

Je vous propose donc de discuter de la relance budgétaire de la Ligue. Etant donné les critiques de certains contre le ParLEMent je suppose qu'ils ne voudront pas accorder de nouvelles subventions actuellement.
Si possible j'aimerais que le représentant de l'AELEM qui dispose des droits sur les comptes de toutes les agences (en dehors de l'AHLEM qui se trouve sur le système économique francovar) transmettent les comptes au Conseil pour que nous puissions faire un bilan.

Nous savons de notre coté que l'AHLEM dispose de 35 000 megs. L'ASPALEM dispose de 30 000 megs."

Sebastien Hito : "Largement insuffisant pour lancer notre programme spatial tellement nécessaire après l’échec de celui d'Edoran. Heureusement nous avons pu construire notre base et le centre de recher..."

Lionel Ludonnier :

- "Oui oui, certains diront que c'est suffisant, la Francovie croit elle qu'apporter des nouvelles subventions dynamiserait la Ligue.
La Francovie est prête à s'engager sur une somme de 30 000 R$.
Le choix final de la subvention (y compris potentiellement 0) sera décidé via la fameuse méthode Fulk.
Vos pays sont-il pret à apporter une nouvelle subvention et si oui Combien ?

J'en profite pour rappeler que l'AELEM devrait travailler sur un système économique commun avec la CSH. Pour ceux qui étaient là nous en avions parlé avec les autorités scanthéloises lors du précédant sommet."

Philomedusa Mavrakis : - Il faut arrêter de dire que l'alternative c'est entre supprimer le ParLEMent d'un côté et ne rient toucher et tout laisser en l'étt de l'autre. On peut aussi trouver des modes de fonctionnement qui permettent d'améliorer les choses et de réduire les lourdeurs bureaucratiques tout en évitant de devoir faire une révision de la Charte.Prenons le cas du vote des budgets. Certains veulent conserver cette prérogative au ParLEMent et d'autres voudraient la transférer au Conseil. Mais on peut aussi trouver des solutions de compromis.

On pourrait par exemple imaginer que le ParLEMent puisse voter des motions demandant d'affecter un certain montant a un certain projet. Toutes les motions adoptées par le ParLEMent au cours d'une législature seraient ensuite soumisees au Conseil de la Ligue a l'occasion du sommet trimestriel qui pourrait alors décider d'intégrer ou non ces dépenses au budget. Deux options se présenteraient alors :
1) Soit il intégre toutes les requestes votées par le ParLEMent au budget et dans ce cas le budget peut être adopté par le Conseil sans qu'il ait a être soumis au vote du ParLEMent.
2) Soit il refuse d'intégrer toutes ou certaines des requêtes et dans ce cas le nouveau budget proposé par le Conseil doit être soumis a un vote d'approbation du ParLEMent au début de la nouvelle législature.
Avec ce système plutôt que des e consacrer a répartir un budget entre les agences sans trop savoir ce que les agences vont ensuite faire de l'argent comme c'est le cas aujourd'hui, le ParLEMent se consacrerait plutôt a proposer des projets concrets en y alouant des propositions de budget, la question de la répartition exacte entre les agences étant déléguée au Conseil.
Se système permettrait une meilleure imbrication des institutions de la LEM : Agences, ParLEMent et Conseil qui en travaillant ensemble pourraient obtenir de meilleurs résultats.

Pour ce qui est du projet d'harmoniser les dates des élections des députés à la LEM, on peut aussi trouver un compromis qui va dans le sens souhaité par monsieur Ludonnier sans pour autant sacrifier la souplesse actuelle des règles. On pourrait par exemple se mettre d'accord pour que la sélections des députés se fasse au moins deux fois par an, par exemple au cours des mois de mars et de septembre, tout en laissant à ceux qui le souhaitent la possibilité d'organiser des sélections intermédiaures (par exemple en juin et en décembre pour ceux qui veulent conserver des mandats trimestriels). Libre a chaque pays de décider du mode de sélection (élection par le peuple, élection par le parlement national, nomination, tirage au sort, cooptation, etc...).

Pour la redynamisation des agences on pourrait par exemple imaginer d'établir un calendrier annuel mettant l'accent chaque mois sur une agence différente. Les pays membres s'engageant a s'investir un peuplus dans dans cette agence au cours du mois attitré. Cela pourrait prendre par exemple la forme d'une "conférence" annuelle pour fairele point sur les projets et en relancer de nouveaux. Ce pourrait être par exemple : conférence sur l'économie à l'AELEM en février, conférence sur le sport en mars à l'ASLEM , conférence sur l'espace à l'ASPALEM en avril, conférence sur la culture en mai à l'ACLEM, conférence sur l'environnement en septembre à l'ASPALEM, conférence sur l'humanitaire en octobre à l'AHLEM, conférence sur les transports à l'ATLEM en novembre. Ce n'est pas nécéssaire de faire quelque chose de très formalisé mais juste de prendre l'engagement de faire un petiteffort ce smois là porur que les délégués soient présents et actifs à l'agence. Si nos délégués sont tous en même temps dans une agence cela sera plus dynamique et générera plus d'nitiatives que si chacun y va en ordre dispersé au cours de l'année et n'y croise personne.

Enfin pour ce qui est du budget le Skotinos est disposé à mettre 30'000 krios mais on aimerait quant même que cet argent aille réelement pour financer des projets et n'aille pas dormir sur des comptes en banque.

Le système proposé par Mavrakis était lui aussi assez complexe mais Ludonnier ne fit pas cette remarque de peur de brouiller la seule intervenante constructive du sommet qui ne demandait pas comme seule solution l'exclusion de la Francovie. Il appréciait en plus la proposition.

- "Que se passe t-il si le budget proposé par le Conseil au ParLEMent, suite au refus d'une ou plusieurs requetes, n'est pas adopté ?"

Sebastien Hito :

- "Le ParLEMent doit avoir le dernier mot quoi qu'il arrive."

Sur l'harmonisation des élections Ludonnier était décu, ce n'était pas ce qu'il imaginait. Pour lui le ParLEMent irait mieux si on permettait la création de ces grands mouvements politiques dans toute la Ligue mais l'idée, proche d'un fédéralisme, n'était pas d'actualité. Tant pis se dit-il.


Le système de conférence mensuel était lui beaucoup plus intéressant. Ludonnier avait recu une proposition similaire pour la Grande Alliance avec un trimestre divisé en mois spécialisé pour chaque institution en dehors de l'Etat-Major qui restait le seul organe permanent. Si cela paraissait possible pour la GA cela était plus compliqué pour la LEM dont les Agences étaient nombreuses. Cela rejoignait un peu l'idée d'Agenda évoqué par Parmentier il y a des années et qui avait été rejetée par la Ligue. Ludonnier apporta son aide :

- "J'apprécie l'idée de ces Conférences. Peut être pouvons nous par exemple laisser le pays présidant la LEM décider quelle agence doit avoir la "priorité" chaque mois. 
Cela aurait au moins le mérite de faire travailler trois agences durant chaque trimestre, en espérant que les autres se dynamisent sur certains sujets parfois."

Yves Lefesbure : Comme vous pouvez facilement l'imaginer, je suis opposé à cette proposition concernant le mode d'élection des ParLEMentaires, laissons les choses telles qu'elles sont actuellement, car de toutes façons, ça n'est pas là que se situe le problème !

Je pense que notre grand tort, c'est de tout attendre des sommets trimestriels. Chaque trimestre, nous nous imaginons qu'après le prochain sommet, les choses iront mieux, mais c'est faux ! On se rend au sommet, on bavarde, on mange des petits fours, on fait semblant d'être tous très satisfaits de ce qui a été dit, chacun rentre chez soi et au final, rien ne se fait, rien ne se décide ! Et c'est sans doute pour cette raison que les gouvernements ne prennent même plus la peine d'envoyer leurs représentants à ces sommets, il n'y a qu'à regarder autour de vous pour le constater ! Et je ne vous parle pas du ParLEMent, dont les élus de certaines micronations brillent par leur absence !

Le gouvernement mézène considère que les agences sont les organes les plus importants de la LEM et que tout le reste ne fait que graviter autour d'elles. Et si les agences sont au point mort, ça n'est pas nécessairement la responsabilité des représentants de chaque micronation qui y siègent, c'est surtout parce que ceux qui sont à leurs têtes ne les font pas fonctionner comme ils le devraient.

Que les agences se redynamisent, qu'elles lancent des projets et vous verrez que tout le reste suivra ! Les budgets votés au ParLEMent auront un réel intérêt et les États sauront que leur argent sert enfin à quelque chose ! Au besoin, que les gouvernements nationaux fassent le nécessaire, peut-être certains présidents d'agence pourraient-ils être remplacés s'ils ne font pas leur boulot !

Philomedusa Mavrakis : - Donc selon vous, monsieur Lefesbure, la solution pour redynamiser les agences c'est... que les agences se redynamisent ! Oh quel brillant raisonnement. Vraiment je ne regrête pas d'avoir fair le voyage de Facilitae à Almara.  Je n'ai plus qu'à finir ces délicieux petits canapés avant de rentrer chez moi avec la satisfaction d'avoir participé à une réunion de si haute tenue... A moins que vous ne souhaitiez encore nous parler des nombreux projtet que votre gouvernement à initiés à l'APELEM pour redynamiser cette agence car depuis le lancement du navire océaographique,  je n'ai hélas eu vent d'aucune activité au sein de l'APELEM... mais sans doute suis-je mal renseignée.

Yves Lefesbure : Madame Mavrakis, vous êtes en effet bien mal renseignée ! Car il vous a visiblement échappé que je ne siège pas à l'APELEM et donc je ne suis nullement responsable de ce qui s'y passe et je ne suis en poste au gouvernement que depuis une semaine !

Et ensuite, chère madame, vous vous trompez totalement sur mon propos, car je ne prétends pas que, pour reprendre votre expression, "la solution pour redynamiser les agences, c'est que les agences se redynamisent". Moi je vous parle de redynamiser la LEM, rien de moins et je suppose que vous êtes suffisamment intelligente pour faire la différence ! Regardez autour de vous, enfin, la LEM se meurt ! Combien avons-nous de micronations actives et membres de la LEM et combien sont représentées à ce sommet aujourd'hui ?  Où sont les représentants de Prya, de la CSH, du Freineubourg ? Ils ne viennent pas parce qu'ils savent très bien que rien ne sortira de bon lors de ce sommet !

Vous pourrez faire toutes les réformes que vous voulez, modifier tous les scrutins électoraux, le fonctionnement du ParLEMent ou la façon dont les subventions sont versées, si derrière ça les agences ne font pas ce pour quoi elles ont été créées, eh bien toutes ces choses ne serviront à rien !

Philomedusa Mavrakis : - Ce qui se passe c'est que les représentants des Etats ne vont plus dans les agences parce qu'il ne s'y passe rien et de l'autre côté les présidents des agences n'organisent plus rien parce qu'il n'y a personne qui vient. Et tout le monde se rejette la responsabilité.

Quand il s'agit de se plaindre de la LEM, du ParLEMent, du Conseil, des Agences tout le monde y va de sa tirade et c'est le brouhaha dans la salle mais lorsqu'on demande d'avancer des propositions concrètes ou de proposer des projets, là on entend soudain voler les mouches dans la salle.

Il faut cesser de se dire qe c'est aux autres de faire le boulot.... L'économie ? On attend que les Krasslandais nous fassent des propositions !... les transports ?... on attend que les Transocéaniens nous fassent des prpositions !... la culture ? ... On attend que les Skotinecs nous fassent des propositions !... l'humanitaire ? ... On attend que les Scanthélois nous fassent des propositions !... l'environnement ?... On attends que les Mézènes nous fassent des propositions !... l'espace ?... On attends que les Francovars nous fassent des propositions. ... le sport ? ... On attends que les Pryans nous fassent des propositions !.... Mais ce n'est pas comme cela que cela devrait fonctionner. Il faut que chaque Etat membre sache qu'il peut être porteur de projets et s'investir dans tous les domaines.

Les présidents des agences dorment peut être mais ils risquent de dormir encore longtemps si personne ne va les réveiller, si personne ne va proposer un coup de main ou amener des nouvelles idées. C'est pour cela que j'ai suggéré l'idée des conférences annuelles qui pourraient servir de catalyseurs de projets , donner une impulsion, offrir un date à la quelle avoir du concret a présenter, constituer de véritables équipes motivées.

Sebastien Hito :

- "Je suis le seul Président d'Agence à se bouger le cul, je ..."

Lionel Ludonnier :

- "Je suis plutot d'accord avec Madame Mavrakis. Comme les agences se sont multipliées, il y a eu une division des efforts peut être un peu trop importante ce qui a participé à cette inactivité. Avec les conférences nous pourrions dynamiser ces agences sans que cela ne gène les autres.
En tout cas je crois que nous devrions essayer de l'appliquer et si cela ne marche pas, eh bien ce sera au prochain sommet d'en discuter ..."

Lionel Ludonnier perdait patience :

- "Monsieur, s'il vous plait comme je l'ai dit nous parlerons de l'exclusion de la Francovie à la fin du sommet tout comme pour l'adhésion de Véran.
Si vous voulez vraiment relancer la Ligue je vous invite à participer activement et pas seulement à vous contenter de demander l'exclusion de la Francovie, quelque soit votre avis sur la question.

Profitez en pour donner votre avis sur la proposition de conférence de la part du Skotinos ?"

Qu'est-ce que les piréens allaient encore inventer pensa Ludonnier.
Hito se mit à rire.  

Geldwascher qui s'ennuyait un peu et passait le temps à suivre les cours de la bourse sur son portable fut tiré de sa torpeur par l'intervention énervée du Piréen.  Il posa son téléphone et un sourire aux lèvres déclara.

Wulfhard Geldwascher : - Ah, Clément, ne vous en faites pas pour cette histoire  de CEGA. C'est juste notre plan sekret makiavelike pour kouler les ékonomies des pays de la Grande Alliance : leur faire adopter un système ékonomike konçu par un Frankovar.  Il va surement leur pondre un truk enkore pire ke le portyalisme, une arme de destruktion ékonomike massive.  Dans six mois ils seront tour à la rue et viendront nous offrir leurs portes-avions en karton en échange d'un fond de kanette de Krass Kola  et d'un bout de kraswürst avarié.

Sinon pour le truc des konférence là, le Krassland est d'akkord... faudrait juste éviter de les placer en plein été lorske la flémingite fait des ravages. Mais si j'ai bien suivi madame Mavrakis proposait d'en faire katre au printemps et 3 en automne puiske c'est la période où on a le plus de chance d'avoir du monde.

Lionel Ludonnier :

- "Il est vrai que les vacances d'Eté tombent mal. Nous pouvons faire la première conférence en Septembre.
Si personne n'est contre ce système de conférence je vous propose de l'essayer durant ce trimestre et de faire un bilan au prochain sommet."

Le sommet allait prendre un autre sens à présent.

- "Pour conclure ce sommet je vous propose de voter sur à la fois l'adhésion de Véran et sur l'exclusion de la Francovie. 
Conformément à nos règles, si un membre (en dehors de la Francovie sur le vote de son exclusion) utilise son droit de véto l'adhésion et/ou l'exclusion seront rejetées. 

La Francovie vote en faveur de l'adhésion de Véran.

Par ailleurs profitez en pour dire si vous êtes prêt à verser 30 000 Megs sur les comptes de la LEM. Il faudrait un minimum de trois pays et pour l'instant seul le Skotinos et la Francovie se sont engagés."


Ludonnier avait été mis au courant d'une réunion sur initiative krasslandaise avec l'UTO et Mézénas. Cela ne sentait pas bon pour la Francovie mais Ludonnier espérait que le Skotinos utiliserait son droit de véto. 

Yves Lefesbure : Pour l'adhésion de Veran, je choisis de m'abstenir. Concernant l'exclusion de la Francovie, je suis évidemment pour.

En l'absence de Président, c'est Christina Kobieta qui s'était rendu au sommet pour porter la voix pryanne.
De mon avis, le problème des agences et leurs présences dans tous les pays de la LEM. Les regrouper en un unique et même endroit leur permettrait d'avoir plus d'activité avec un nombre peut-être même réduit de représentant.

Lionel Ludonnier :



- "Bienvenue en Francovie madame Kobieta.

La proposition de rassembler les Agences en un seul et unique endroit a été rejetée par le passé car cela ne respectait pas les valeurs fondatrices de la LEM qui voulait des Agences dans les pays.
C'était une position défendue par la CSH notamment.
A part si tout le monde a changé d'avis je ne crois pas qu'une telle chose soit possible mais nous pouvons avoir l'avis des autres délégations sur la question.

N'hesitez pas également à donner l'avis pryan sur l'adhésion de Véran, l'exclusion de la Francovie ainsi que sur la subvention de 30 000 Megs (j'ignore si vous avez l'autorisation de voter dans votre pays.)"

Shivana Pal représentait la CSH. Elle était la déléguée de la Table Ronde et avait écouté patiemment les prises de paroles.

Elle commença par se féliciter qu'une grande majorité des membres de la LEM étaient présents tant ici que pour le ParLEMent, et rappela que le fiasco du sommet de la CSH était aussi causé par la non-participation active de beaucoup de membres de la LEM et que cet échec était un échec collectif et de groupe.

Elle continua et fit savoir à son tour qu'elle approuverait l'entrée de Véran dont la CSH assurait déjà la présence et représentation consulaire véranaise sur demande de cette dernière.

Elle prit la parole concernant les Agences. Elle rappela que la CSH désirait maintenir les agences dans chaque pays permettant ainsi le meilleur fédéralisme LEMnique en offrant à chacun la place qu'il voulait. Elle rappela aussi que sur l'île internationale, la LEM tenait une permanence indiquant les votes en cours et débats dans les différentes agences.

En outre, elle informa que l'AHLEM avait décidé d'exclure Edoran de ses rangs sur un vote à la majorité (4:3), demande d'exclusion présentée par les EFM et soutenue par l'UTO, la CSH et la SRK, rejetée par Skotinos, Edoran et la Francovie. En effet, le double jeu des edorannais de faire la guerre puis de venir panser ses propres guerres avec de l'Humanitaire n'avait plus tenu devant l'AHLEM.

Concernant l'ASPALEM, elle rappela que la CSH vivant dans une théorie de la bulle et que si elle était membre de l'Agence, elle pouvait ne pas forcément y trouver son compte. Elle rappela aussi le Francovare qui pointait du doigt la non-présence de Nadür, alors que la CSH avait demandé à maintes reprises l'exclusion de ce pays, toujours refusé par la Francovie.

Enfin, elle aborda rapidement le sujet de l'Île d'Eru et de la position de la CSH qui avait crispé certains membres de la LEM et rappela à juste titre que désormais, le Kolozistan avait fermé ses pseudo-fontières aux non-membres de la GA sur l'Île d'Eru.

Elle aborda finalement rapidement le sujet concernant l'exclusion de la Francovie et dit que pour la CSH, pour l'instant, la Francovie était membre de la LEM mais que ses actions sur deux tableaux LEM et GA ne satisfaisaient pas la CSH.

Lionel Ludonnier remercia Pal pour son intervention :


- "Merci à la CSH pour son soutien, certes par défaut. J'ose croire que les crises à répétition entre la LEM et la Grande Alliance vont prendre fin au cours de ce trimestre notamment parce que la Francovie compte bien utiliser sa position de présidente des deux institutions pour pacifier les conflits."


La Francovie ne serait donc pas exclu de la LEM... pour l'instant. Le prochain trimestre pouvait changer les choses si les crises se multiplieraient malgré la présidence francovare de la LEM et de la GA. 


Ludonnier demanda des précisions sur un autre sujet :

- "Quel est l'avis scanthélois sur le système des conférences proposées par le Skotinos ?"

Lionel Ludonnier :
- "Dans ce cas je vous invite en plus du vote sur Veran et la
Francovie a voter également sur le cas de l'exclusion de Nadur.

La position du Krassland sur ces trois objets avait été longuement débatue au sein de la délégation krasslandaise et un accord avait fini par émerger.

Wulfhard Geldwascher : - Voici le vote du Krassland sur ces trois objets...

Exklusion de Nadür : - POUR

Exklusion de la Francovie : - Abstention

Adhésion de Véran : - KONTRE... du moins tant ke Mme Pont-Callec sera au pouvoir.


Le Krassland n'avait toujours pas pardonné à Pont-Callec d'avoir fait voter l'annulation de la résolution 2016-007 à l'ONA et la considérait depuis lors comme une dangereuse zozophile qu'il ne fallait pas faire entrer à la LEM.  On s'était par contre souvenu qu'à l'époque la Francovie avait voté contre la résolution proposée par Pont-Callec et c'est ce qui avait fait pencher vers une abstention plutôt qu'un vote en faveur de l'exclusion.  Pour Nadür  c'est la ministre des affaires mikromondiales Elize Rabodek qui avait insisté pour l'exclusion de ce pays car elle avait gardé un très mauvais souvenir des années passées là bas comme ambassadrice du Krassland dans ce pays rongé par la flémingite.