Re: 18e sommet de la LEM

**Skotinos** Mar 25 Juin - 0:42

Le toparque Spyros venait d'arrivé, accompagné du ministre des affaires diplomatiques, Krokinos Patakes. La ministre de l'économie et des finances Philomedusa Mavrakis qui avait conduit la délégation skotinecque jusque là avait quant à elle dû rentrer à Facilitae pour des questions d'agenda car elle avait une rencontre prévue avec son homologue mézène.

**Ludovic Le Cam** Mar 25 Juin - 1:22

Lionel Ludonnier regarda avec attention l'arrivée du Toparque Spyros.
Après l'abstention krasslandaise sur le vote d'exclusion de la Francovie il était le dernier espoir avec Prya pour le maintien de la Francovie dans la LEM. Facilitae allait-il utiliser le droit de véto ?

Pour Véran la candidature était rejetée. Le Krassland avait mis fin aux espoirs.

Pour Nadur, Ludonnier annonça le vote de la Francovie : "Abstention".

La Francovie avait décidé de ne pas forcer la LEM à maintenir le pays inactif depuis de nombreux mois malheureusement.
Un blocage aurait pu etre reproché à la Francovie ce qui n'était pas le moment.

**Représentant Mézène** Mar 25 Juin - 6:22

Lefesbure précisa qu'il était également favorable à l'exclusion de Nadür.

**Représentant Mézène** Mar 25 Juin - 9:42

Alors que les participants au sommet semblaient s'être quelque peu assoupis, on vint prévenir le représentant de l'UTO, Modeste Clément, qu'il était attendu dans une salle adjacente, afin de discuter échange de devises avec des fonctionnaires mézènes.

**Skotinos** Mar 25 Juin - 10:20

Spyros était arrivvé de bonne humeur au sommet d'Almara car il venait de concrétiser l'une de ses promesses électorales avec le départ des Edoranais et la rétrocession au Skotinos de la base militaire d'Alatti-la-Vieille. Mais son équipe ne tarda pas à lui résumer la situation et il se rendit vite compte de l'inextricable imbroglio diplomatique dans laquelle les membres de la LEM avaient placé son pays. avec le vote sur la Francovie.

La Francovie, pays avec lequel le Skotinos avait des relations de longue date et même un accord de défense, comptait sur le Skotinos pour faire échouer la demande d'expulsion de la Francovie de la LEM. Mais si la Francovie était maintenue dans la LEM c'est l'UTO qui menaçait de partir. Le Skotinos se retrouvait ainsi dans l'inconfortable position de devoir décider lequel des deux resterait et lequel des deux partirait. Spyros avait l'impression de se retouver dans une de ces émissions débiles de téléréalité que l'on pouvait voir sur des chaines commerciales krasslandaises. Il imaginait déjà la scène : "Pour éliminer la Francovie tapez 1, pour faire partir la Transocéanie tapez 2. Restez avec nous pour découvrir qui va être éliminé juste après la pub".

Depuis son arrivée au pouvoir Spyros avait privilégié une diplomatie ouverte, cherchant a entretenir des bonnes relations avec tous les pays du micromonde et intervenant pour tenter d'apporter des solutions aux crises. Le Skotinos avait joué un rôle important dans l'appaisement de la crise du Bangana en proposant la mise en place d'une constituante et l'évacuation du pays par les troupes étrangères. Il avait aussi étéà l'origine à l'ONA de la résolution créant la cité d'Irénopolis qui avait permis d'apaiser la crise née de l'invasion de l'île de Lohenvé par les forces kolozistanaises..

Mais il était difficile de contenter tout le monde et la résolution sur Irénopolis avait notament créé des tensions avec la CSH dont les positions dogmatiques étaient peu perméables aux nécessaires compromis requis par une aproche pragmatique.

Le Skotinos dévait t'il sauver la Francovie au risque de mettre à mal la LEM ou la sacrifier pour ne pas etre accusé de faire perdurer une crise interne dans l'organisation ? Mais si on expulsait la Francovie la LEM perdait aussi tous les investissements faits dans la base de lancement de l'ASPALEM... et il allait faloir déménager le siège de l'agence. Decidement ce dossier était un vrai bourbier...

Bien conscient que les regards se tournaient vers lui, le toparque Spyros, tout en refléchissant sur la meilleure solution à adopter tentait de gagner du temps en faisant mine de consulter les notes prises par son équipe en son abscence.

**Diplomatie Krasslandaise** Mar 25 Juin - 10:54

Du côté de la délégation krassandaise, le chancelier et la ministre des affaires mikromondiales s'entretenaient à voix basse.

Wulfhard Geldwascher : - Je viens de réaliser un truk... Si la Francovie se fait virer, elle ne pourra pas assurer la présidence de la LEM, du koup c'est le pays suivant ki devra prendre la relève au pied levé... et le pays suivant c'est...

Elize Rabodek : ... euh... le Freineubourg !... ah non merde ils font pas les présidences eux... ben c'est nous du koup !

Wulfhard Geldwascher : - Et on est prêt pour ça ?

Elize Rabodek : ... euh... non pas vraiment.

Wulfhard Geldwascher : ... je krois kil faut k'on les previenne à Neu Krassburg

Elize Rabodek : ... Oui effektivement il vaudrait mieux k'ils soient au kourant .

**Diplomatie Scanthéloise** Mer 26 Juin - 2:35

Le vote d'exclusion de Nadür avait été demandé depuis plusieurs sommets et avait été systématiquement bloqué par la Francovie. C'était l'occasion d'exclure enfin le pays qui était définitivement mort.

L'adhésion de Véran semblait logique pour la CSH alors qu'elle représentait les intérêts consulaires du pays là où la République le lui demandait. Une adhésion faciliterait les choses, même si une opposition s'était déjà faite entendre. Une position claire sur le sujet était toutefois nécessaire pour avancer.

Enfin, la CSH se prononça pour l'exclusion de la Francovie. Les relations entre les deux pays au niveau de la LEM n'étaient plus au beau fixe, et les services diplomatiques se regardaient en chien de faïence depuis que la Francovie avait décidé d'adhérer à la Grande Alliance et avait plutôt favorisé les pays membres de la GA comme ce fut le cas avec Edoran à l'AHLEM en votant contre son exclusion et favorisant ainsi plus ses liens avec un pays de la GA que ses liens avec les autres membres de la LEM au sein même d'institutions lémniques.

La LEM ayant été créée notamment par rapport à une dualité de vision de l'Archipel à celle de la Grande Alliance, la double affiliation GA/LEM et le discours récurrent du Francoexit francovare avaient enfin motivé le vote scanthélois:

Voici le vote de la CSH:

Exclusion de Nadür : - POUR
Adhésion de Véran : - POUR
Exclusion de la Francovie : - POUR

**Ludovic Le Cam** Mer 26 Juin - 4:12

Ludonnier se sentait trahis par le vote scanthélois.
Lui qui défendait corps et âme la présence de la Francovie dans la LEM, voilà que la CSH lui mettait un couteau dans le dos en jouant le jeu des lemosceptiques francovars.

Hito lui en tant qu'ultra libéral et partisan de l'ASPALEM était déçu de ce vote et y voyait la patte de Pirée qui manipulerait selon les critiques vivaces la CSH au détriment de la Francovie.
Il avait fait campagne sur la présence de la Francovie dans la LEM et avait brillamment gagné les élections, cet appel de la population francovare n'avait visiblement pas séduit la CSH.

Tout reposait sur le Skotinos et Prya de façon encore plus conséquente mais Ludonnier cette fois avait les yeux attristés de la défaite.

Diplomatie Véranaise Mer 26 Juin - 11:55

Bernard de Carbalanche, Sénéchal de l'île, avait remplacé Agathe de Pont-Callec à la tête de la délégation véranaise. La plus petite de toute. Lorsqu'il apprit la mise au vote de l'adhésion de son pays, il fut pris par la solennité du moment. Carbalanche était un Lémophile, c'est lui qui, au Conseil de l'Île avait soutenu la proposition. Alors qu'il croyait à un vote formel, la position du Krassland eut l'effet d'un couperet. Il en fut estomaqué, atterré. Le vote krasslandais mettait fin aux espoirs d'adhésion. Abasourdi, il entendit vaguement le vote scanthélois. A l'étourdissement laissa place la révolte : "krasseux de merde", pensa-t-il, loin de toute convenance aristocratique.

Il était scandalisé par la position terroriste du Krassland qui flinguait les états ne pensant pas comme son gouvernement, tout comme il l'était de son ingérence manifeste dans les affaires véranaises. Le Krassland s'était permis de punir Véran et de remettre en cause le choix démocratique des Véranais. Par ce vote c'est la souveraineté et l'honneur de la petite république qui avait été attaqués. Bernard attendit la fin du vote pour exprimer la position officielle de la République de Véran.

**diplomatie piréenne** Mer 26 Juin - 14:05

Voici le vote de L'UTO :

Exclusion de Nadür : - POUR
Adhésion de Véran : - CONTRE
Exclusion de la Francovie : - POUR

**Skotinos** Mer 26 Juin - 15:35

Le toparque Spyros avait la mine sombre après avoir été informé des événements de la nuit et de la mort s'un franco-skotinec lors des émeutes anti-LEM en Francovie. Il demanda une minute de silence à la mémoire du commerçant décédé avant de prendre la parole. Son vote avait été décidé avant les événements de la nuit qui n'avaient fait que le comforter dans sa décision.

Brasidas Spyros : - Le Skotinos déplore les graves incidents survenus cette nuit qui ont causé la mort d'un de nos concitoyens en Francovie. Nous demandons aux autorités francovares de prendre les mesures nécésaires pour assurer la sécurité des citoyens skotinecs présents dans le pays, faute de quoi nous serons contraints de procéder au rappatriement de nos ressortissants. Ceci dit voici le vote du Skotinos.

Expulsion de Nadür : POUR

En dépit d'une relative proximité géographique Nadür et le Skotinos n'avaient jamais entretenu de relations et le Skotinos estimait qu'il était plus que temps de se débarrasser de cet Etat-zombie qui n'avait jamais vraiment participé à la LEM et à ses agences.

Adhésion de Véran : - POUR

Le Skotinos et Véran étaient tous deux des Etats tournés vers la mer et la diplomatie skotinecque aurait vu d'un bon oeil l'arrivée de cet Etat à la LEM bien que les vétos du Krassland et de l'UTO aient désormais fait capoter l'adhésion.

Expulsion de la Francovie : Abstention

Vu qu'une majorité au sen de la LEM semblait se dégager en faveur de l'expulsion, le Skotinos ne voulait pas forcer le maintien de la Francovie et prolonger encore pour une durée indéterminé les tensions au sein de l'organisation ou risquer un éclatement de la LEM. Patakes le chef de la diplomatie avait tenté de convaincre Spyros de voter contre l'expulsion mais le toparque commançait a être lassé par la propention infinie des Francovars à générer des crises aussi bien internes qu'externes. Un veto mis à l'expulsion de la Francovie faisant suite au vote à l'AHLEM contre l'expulsion d'Edoran et à la résolution sur Irénopolis déposée en commun à l'ONA avec Edoran aurait pu faire penser que le Skotinos était trop favorable aux pays de la GA et aurait pu nuire aux relations avec le Mézénas, l'UTO et le Krassland des pays qui étaient des partenaires économiques importants du Skotinos, tout particulièrement le Krassland. Le Skotinos avait toujours privilégié une LEM ouverte et rassembleuse et se désolait de la tournure que prennaient les événements. Il espérait qu'en cas d'expulsion de la Francovie les bonnes relations francovaro-skotinecques pouraient être maintenues au niveau bilateral.

Diplomatie Véranaise Mer 26 Juin - 21:29

Bernard s'étonna du vote de l'UTO : ne s'était-il pas présenté en observateur. Ce qui impliquait de ne pas prendre position. Il le fit discrètement remarquer à Ludonnier. La décision de la diplomatie transocéane, sans motif, le laissa songeur : puisse l'UTO ne jamais avoir besoin du vote véranais

**diplomatie piréenne** Mer 26 Juin - 21:38

Le veranais voulait une explication elle lui fût remise par un billet :

Les prises de positions de vos dirigeants (et en particulier Mme de pont callec) vis à vis de nous à l'ONA nous ont plus que blessé et en particulier un certain vote concernant le Krassland dont une partie de notre population est originaire. A partir de là ne soyez pas étonné de cette décision. De plus nous avons dit et répété que ce n'était pas le moment pour un élargissement. Votre proximité avec la Francovie ne joue pas non plus en votre faveur.

**Ludovic Le Cam** Mer 26 Juin - 22:26

Lionel Ludonnier avant tout s'excusa des graves incidents de la nuit.
Il y avait eu des dérives graves, la LEM avait redeclenché des conflits importants de façon indirecte notamment l'indépendant de la région mezenienne.
Il esperait que cela n'a pas influencé le vote skotinec.
Il était plus que décu de ce vote.

18e sommet de la LEM - Page 3 1520325740923

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Lui qui avait été le premier défenseur de la LEM dans le Micromonde, il en avait fait un grand discours lors du sommet en CSH, voila qu'il assistait impuissant à la sortie de la Francovie de la Ligue.

Hito également était déçu mais lui pensait surtout aux répercussions politiques. Il avait été elu lui aussi en defenseur de la LEM, qu'allait-il pouvoir faire ? Il allait devoir régler les différents tracas administratifs de cette sortie qui contrairement à celle de Nadur ou de l'Abalecon pourrait poser des problèmes. Il se décida à s'engager à fond dans le domaine spatial.

Totalement abattu, Ludonnier ne fit meme pas de remarque avec Véran. Une réunion entre les deux pays était pourtant prévu.
C'est Hito qui prit le relais. Il indiqua à de Carbalanche en privé qu'il était favorable à la négociation des traités évoqués lors du déplacement de Ludonnier à Véran il y a peu. Il s'excusa pour le refus de la candidature véranaise mais malheureusement comme pouvait l'assister lui meme le diplomate, la francophobie était un peu trop forte en ce moment et touchait tous les pays qui de pret ou de loin avaient des bonnes relations avec Micropolia.

Diplomatie Véranaise Jeu 27 Juin - 9:54

Bernard vit Ludonnier exaspéré. Il lui fit parvenir un mot : "Courage cher ami. Nous sommes à vos côtés de cette épreuve. Vive la Francovie ! Vive Véran ! " Il ajouta ce que l'un de ses ancêtres, le baron de Montecler, au XIIe siècle vassal du roi de Francovie avait déclaré à son suzerain abandonné de ses chevaliers : "Même si tous te renient, moi jamais je ne te renierai".

Puis il reçut le mot du Piréen. A sa lecture, il leva les yeux au ciel et fit une mou.Il griffonna quelques mots avant de se raviser. Il hésita à répondre puis écrivit : "Cher Monsieur, pour un observateur vous êtes un acteur de ce sommet. Véran n'a pas à rougir de ses prises de position. Quant à notre amitié avec la Francovie, nous la revendiquons. Belle chasse aux sorcières !"

**Diplomatie Krasslandaise** Jeu 27 Juin - 16:59

Une certaine confusion semblait avoir gagné les participants au Sommet. Ludonnier était visiblement sonné par la désormais très probable expulsion de la Francovie et jettait des regards désespérés en direction de Chistina Kobieta, la représentante pryanne qui avait fait profil bas depuis le début de la conférence. Après l'abstention du Skotinos, un véto pryan était désormais la dernière chance pour la Francovie de conserver sa place à la LEM.

Elize Rabodek, considérant peu probable que Prya sauve la Francovie, s'attelait déjà à prévoir la suite des événements. Il fallait s'assurer que la délégations krasslandaise à Almara et les parLEMentaires krasslandais présents à Schwyterthur soient en mesure de quitter le pays même dans l'éventualité d'émeutes. Il fallait aussi prévoir que le Krassland devrait probablement prendre au pied levé la présidence de la LEM au 1er juillet et organiser un sommet et une session du ParLEMent. Il fallait aussi étudier ce qui allait se passer sur le plan économique : qu'advenait t'il de la présence de la Francovie au sein de la ZELEM si elle quittait la LEM ? La Francovie pourrait elle - et aussi voudrait t'elle - rester au sein de la ZELEM même si elle ne faisait plus partie de la LEM ? Ou faudrait t'il renégocier des traités bilateraux ?Et puis il faudrait aussi se poser la question de la délocalisation de l'ASPALEM...

**Ludovic Le Cam** Sam 29 Juin - 0:51

Constatant le résultat du vote, la Francovie clôtura le sommet.
Les huberts accompagnèrent avec diplomatie les délégations qui allaient devoir se retrouver au Krassland peut etre pour évoquer la suite à donner à la Ligue mais cela ne concernait plus la Francovie.

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