Opération "Tempête toxike" dans les cieux banganais

La propagande krasslandaise était redoutablement efficace, pour autant, elle l'était nettement moins que son arme aérienne.

Dans la nuit du 25 au 26 août, les radars livadiens s'alarmèrent et l'alerte fut déclenchée. Quelques minutes plus tard, plusieurs missiles intercontinentaux les frappèrent. Néanmoins la défense anti-missile livadienne s'enclencha à temps. Depuis la base fixe de Bombasha et un certain nombre de véhicules,  plusieurs missiles d'interception furent lancés et touchèrent au but les missiles krasslandais.

Après quoi la chasse livadienne s'envola dans les airs en un temps record. C'est que les mouvements de l'aviation krasslandais à Prya avait été repérée depuis belle lurette. Dans les airs, le combat s'engagea. Il fut d'abord à l'avantage des Livadiens. En situation de combat sans portée visuelle, les Livadiens purent tirer quantités de missiles qui firent mouche sur les Krasslandais imprudents.  Une fois à portée visuelle, les différentes passes s'engagèrent. Les Livadiens s'appuyaient sur leur technique favorite, le combat tournoyant , où l'on pouvait abattre l'adversaire avec ses armes de courte portée.  les Super-Dahus étaient de conception datés, mais leurs pilotes ne manquaient pas d'expérience. Aussi, les Livadiens purent utiliser leur vitesse supérieure, qui leur permettaient d'attaquer vivement l'adversaire sans ce que celui-ci ne le prenne en chasse.

Au bout de quelques passes, les Livadiens furent rejoints par plusieurs appareils banganais. Les krasslandais durent à ce moment-là composer avec leur infériorité numérique. Au bout de quelques minutes, leurs chefs d'escadrille donnèrent un signal convenu et les pilotes survivants décrochèrent.

Le raid krasslandais avait donc échoué. Il fallait reconnaitre aux Krasslandais de l'audace, à moins que ce ne fût de la témérité, témérité qui confinait au suicide tant les conditions n'étaient pas réunis pour que l'opération réussisse.

On déplorait la perte de plusieurs appareils livadiens. Néanmoins, les pertes krasslandaises étaient nettement plus sensibles. Au moins, la moitié de leurs appareils ne rentrèrent pas à la base, et les pilotes qui avaient sauté en parachute connurent les geôles sinistres de Bombasha.