Ministère Public - Bureau du Procureur

Ludivine Pontelois :

Oui Monsieur Peyranne je parle bien de votre intervention. Celle-ci fut télévisée.
Bref là n'est pas le problème.

Savez vous que la sécession est strictement interdite par la loi et pas la Constitution ?

Rebecca Langlette fit son entrée sans frapper.


Rebecca Langlette : Bonjour, Madame la Procureure. Maître Langlette, avocate. Je représente les intérêts des personnes ici-présentes.

Je souhaiterais tout d'abord savoir si vous avez informés mes clients de leurs droits.

Ludivine Pontelois :

Oh maitre Langlette , je vous en prie , vous pouvez entrer.

Vos clients ne sont juste que des temoins assistés , le code pénal ne prévoit pas un rappel des droits. Mais ils ont le droit à un avocat.
Ils ont aussi le droit de répondre à mes questions j'ai envie de dire.

Jean Peyranne se pencha à l'oreille de l'avouée et lui murmura quelques mots.


Rebecca Langlette : Le code pénal ne prévoit pas un rappel des droits, c'est vrai.

Cela dit, Monsieur Peyranne vient de me confirmer que vous avez commencé à interroger mes clients. Ne vous êtes-vous pas étonnée qu'ils ne soient pas assistés d'un avocat ?

Bien, je vous demande de bien vouloir me faire parvenir tout ce qui leur est reproché afin que j'étudie la question.

Et vous voudrez bien me prévenir à l'avance de toute nouvelle audition.


En attendant, mes clients et moi nous allons vous laisser et vous souhaiter une bonne fin de journée.


Les quatre personnes se levèrent pour partir.

Ludivine Pontelois :

La présence d'un avocat n'est là aussi pas obligatoire , ils ne sont que témoin assisté.

Je laisse vos clients quitter ce bureau mais ils restent sous le statut du témoin d'assisté.


Les policiers commencèrent à menoter les trois accusés.


Ludivine Pontelois :

Non non non ! Nous ne sommes pas en période de loi martiale ! Le Président n'a aucune autorité pour demander l'arrestation de francovars.
Laissez les partir.
Mais je conseille à vos clients madame Langlette de ne pas franchir la ligne rouge.

Émile Bogendorfer : Ma petite Rebecca, je vous félicite, vous venez de nous sortir d'une bien mauvaise situation !


Les quatre mézéniens pressèrent le pas et quittèrent le tribunal.

Conférence de presse du Procureure de la République

Bonjour à tous ,

Le service du ministère public a décidé de faire un petit topo des affaires en cours.

Tout d'abord sur l'affaire de l'indépendance de Mezenas. Les trois accusés , conformement à la décision de la Cour Supreme , n'ont pas été arreté. Cependant ils sont encore soumis au statut de témoin assisté.

Sur l'affaire Kold à présent , je suis dans l'obligation de demander de relacher Richard Kold. En effet l'ensemble des preuves que disposait le ministère public ont été détruite il y a déja plusieurs semaines. Notamment notre principale pièce du dossier qui était une vidéo. Une enquete est en cours pour connaitre les raisons de ces destructions.

Monsieur Kold sera liberé à 18H aujourd'hui.

Le procureure de la République a prononcé le placement en garde à vue de Madame Sandrine d'Auteuil pour une durée de 24H à partir de son arrestation.

Elle interrogera la Présidente du Conseil Régional directement au commissariat.

(Merci de précisez ici quand tu es t'es fait arreté pour l'interrogatoire).

Dans son bureau la procureure de la République avait recu des ordres précis conforme au discours du Président.
Elle ne savait pas quoi faire. Elle avait peur de se faire sanctionner par la Cour Supreme. Elle pensait à sa carrière mais ne voulait pas non plus etre considéré médiatiquement comme soumise au gouvernement , prete à sacrifier la justice.

Elle aura réflechis ... longtemps ... très longtemps ...



Commissaire !

Annoncez à Maitre du Maurier que ses trois clients sont mis en garde à vu.

La procureure était dans sa paperasse :

Bonjour , que voulez vous monsieur Kold ?

Kols souriait ironiquement a l'idee de sa venue dans un lieu de justice

_Bonjours. Je suis venu vous apporter mon temoignage dans les affaires des attentats de Quantum et du detournement de 40 000 R$ de Kold.Industrie.

Procureure :

Oh , je vois.

Eh bien je vous ecoute cher monsieur Kold.

Kold:

Vous savez sens doute qu'apres la tentative d'assassinat dont j'ai fait l'objet j'ai longuement enquerer sur Quantum. J'ai pu en denicher deux de ces chefs, Jonathan Lockley ancien Jallaniste notoire et mon pere, Russel Kold. C'est Russel qui a ordonner les attentats de Micropolia et Zaffrania.

Pour les 40 000 R$ je sait que c'est mon ex majordhomme Edgar Lincholn qui a voler cet argent.

La procureure n'aimez pas Kold. Il etait certains qu'il avait tué Kikojiro mais il n'y avait plus de preuve.

Comprenez monsieur Kold que votre témoignage ne suffit pas.

Avez vous des preuves ?

Kold:

Pour Edgar, si vous l'interrogez je pense qu'il avoura. Il sera heureux de se soustraire a moi, il se cache depuis qu'il sait que je suis sorti de prison.

Pour mon pere ce sera plus difficile.

Procureure :

Et pourquoi se cache t-il ? Parce qu'il a peur ? La disparition de mon predecesseur et de la juge de la République y sont certainement pour quelque chose. N'est-ce pas ?

Kold sourie mais ne dit rien.

_J'ai dis ce que j'avais a dire. A vous de coffrer ces deux criminels ou de les laisser libres.

il se leva, pas contrarier, juste agacer, et retourna a Almara, laissent la Procureur la.

La garde à vue de Sandrine d'Auteuil est prolongée de 24H

Robert Auberly, qui agissait comme avocat de la Reine, contesta cette décision.


Robert Auberly:

Voilà plus de 24 heure que Madame d'Auteuil est en garde à vue. Elle n'a pas été interrogée, pas été présentée au procureur ou a son substitut, les faits reprochés sont actés et ne peuvent être détruits et la tension au Comtat s'est apaisée.

En vertu de l'article 2 alinéa 2 du Livre II du Volet IV du Code Pénal, aucun des objectifs de la garde à vue n'étant menacé ni assuré, je demande la libération immédiate de ma cliente. Cette détention, au regard de cet article, est abusive.

Ludivine Pontelois :




Les enfoirés du gouvernement !

Voila ce qui arrive quand on les ecoute , on se fait avoir et la Cour Supreme nous sanctionne puisqu'on ne respecte pas la loi.

Eh bien qu'ils se demerdent , ils n'ont qu'à liberer Auteuil de toute façon le Président lui ai soumis.

Elle avait fait ses affaires et avait quitté son bureau sans attendre la nomination de son successeur.

Patrick Ciacometti venait de prendre place à son bureau.



Bon , sur le dossier Sandrine d'Auteuil , l'Etat a déja utilisé ses 48 heures de garde à vue donc c'est mort , on pourra juste l'inviter à venir au bureau.

Par contre sur le dossier des indépendistes de Mezenas ils ne sont pas venu à la convocation de garde à vue , procedez donc à leur arrestation ! Je veux les voir dans ce bureau !

Jean Peyranne : Cela ne sera pas nécessaire, Monsieur. Nous sommes là.

Patrick Ciacometti :

Ah vous etes en retard ! On vous avez donné jusqu'à hier soir , pouvez vous m'expliquer la raison de ce retard qui pourrait aggraver votre cas ?

Votre avocate est t-elle présente ?

Rebecca Langlette : Je suis là.