Les affaires Comtadine

C'était la fin d'après-midi au Palais Universitaire de Nieba. Anatase de Saint-Auteuil, Archêveque, travaillait sur son prochain ouvrage intitulé "Les flammes Christotantes". Il y eu tout à coup du bruit à l'extérieur. Un bruit d'hélicoptère.

Anatase se leva à la fenêtre.




Il vit sortir de l'engin des hommes armés, puis quelques gardes Comtadins se mettre en position de combat, pendant que d'autres verrouillaient les portes du Palais. Anatase allait se précipiter vers l'intérieur et fermer la fenêtre lorsqu'il vit l'impensable... Certains des gardes Comtadins fixèrent leurs armes vers leurs collègues qui furent contraint à la reddition.

Les hommes virent Anatase à la fenêtre qui la ferma violemment et se précipita dans la bibliothèque pour aller protéger le "Clans Comtatus Codex".

On entendit une explosion au rez-de-chaussée. La grande porte avait été sauté à l'explosif. Des hommes s'approchèrent de la bibliothèque. Antase crut que son heure était venue. Il avait échoué à protéger l'héritage du clan...

De nouveaux coups de feu retentirent.


Une femme entra violemment dans la pièce.

La femme:

Saint-Auteuil, par ordre du Grand-Duc, allez sur le toit. Un hélico vous y attend.

D'autres hommes arrivèrent. Elle ouvrit le feu pour couvrir l’Archevêque et le conduisit vers le toit. L'hélicoptère décolla et s'enfuit vers l'horizon.

C'était le soir. Le Grand Duc était assis à boire son thé, il était calme. Dans la nuit, du bruit se faisait entendre. Des coups de feu.

Il savait ce que cela signifiait. Une chose qu'il avait comprise depuis bien longtemps: La maison de Saint-Auteuil est une maison noble, mais fragile. Dès qu'il y a un héritier, il y a forcément une lutte avec le père et le frère. Des hommes entrèrent.


Andrew de Saint-Auteuil:

Louis, je t'attendais.

Son fils le regarda, ses hommes avaient les armes levées vers le Grand-Duc.

Franchement, tu crois que ces deux-là vont me faire peur. Tu veux prendre le pouvoir, pas me tuer... Ce serais dévoiler au pays ton putsch. Et le déclarer ouvertement, par les armes, avec tes ...bons amis, ce serais provoquer la colère immédiate de Parmentier.

Tu tiendrais quoi? Un mois, aux prix de milliers de morts? Tu ferais un bien piètre chef. Alors, baissez vos armes et toi assied toi.


Louis de Saint-Auteuil:

Je ne m’assiérais pas devant celui qui a détruit notre pouvoir. Cédé nos pouvoirs à des politicards, cédé notre force économique à la République. D'avoir bradé l'héritage de notre clan.

Andrew ria

Andrew:

Parce que ce n'est pas brader notre héritage que de s'allier à des jallanistes? Oui, je sais qui te finance et te contrôle. Ce sont d'étranges alliances que tu a nouées. Elles te perdrons.

Son fils ne l'écoutait plus. Il lui tendit une feuille.

Louis:

Signe cette abdication et tu aura la vie sauve...

La porte s'ouvrit violemment. Un homme, arme au point, ouvrit le feu et abattit les deux hommes de Louis, lequel se jeta à terre.


Andrew et l'agent quittèrent la pièce et prirent la fuite. Louis fut rejoint par d'autres de ses hommes. Il prit l'acte d'abdication et le signa lui même.

Andrew de Saint-Auteuil était en contact avec le chef de la police locale à la mairie pour décider de la marche à suivre. Les 30 hommes du SFP étaient présents pour protéger le Grand-Duc. Tout à coup, un agent de police surgit dans la pièce.

L'agent:

Messieurs! Les rebelles attaquent!

Le Grand Duc:

Combien sont-ils?

L'agent:

Un bon millier...

Les hommes se regardèrent. A 430 contre mille, ils ne tiendraient pas.

Le Grand-Duc:

Capitaine, avec nous?

Le Capitaine:

Toujours, jusqu'à la mort.

Andrew de Saint-Auteuil prit ses deux fusils de chasses et les mit à son épaule et partit dans les rues avec ses 30 hommes. La population était effrayée. Il venait des rebelles de partout depuis la porte est de la ville. Rapidement, les policiers furent contraient au replis. Seuls les hommes de Saint-Auteuil se battaient avec vaillance


L'agent:

Dîtes, Saint-Auteuil, soyez honnête, on est foutu?

Andrew de Saint-Auteuil:

A quel moment ais-je dit le contraire?

L'agent tomba mort. Andrew se retourna, fusil chargé... Il faisait face à Gabriel, armé. Il s’apprêtait à tirer sur Andrew quand un hélicoptère arriva dans les airs. Un homme, c'était John Red, ouvrit le feu et tua Gabriel.


John Red:

Venez, Andrew. C'est fini. Le chef de la police est mort, ils sont finis. Si vous tombez ce soir, s'en est fini de la Résistance.

Andrew de Saint-Auteuil:

NON! Cette ville à tenu mains sièges, maintes attaques et à toujours tenu. Je ne la laisserais pas tomber par fourberie.

John Red:

Andrew, c'est trop tard. Comtat est déjà tombée.

Le Grand-duc laissa son arme tomber au sol. Ainsi Comtat était tombée... Il monta à regret dans l'hélicoptère, direction micropolia. C'était fini: Ses hommes étaient morts. la SFP avait échoué. Lui, avait échoué dans sa mission première: Protéger son peuple, Défendre Comtat.

Des blindés de gendarmerie arrivaient depuis la Picabannie depuis une demi-heure pour renforcer la présence de la République dans l'est du Comtat. Le général Cruchot supervisait lui-même les opérations sur le terrain.



Général Cruchot : Ils vont moins faire les malins les péquenauds de l'est du Comtat dans quelques heures !

Lieutenant Caupf : J'ai toujours cru que c'était les Châtillonais les péquenauds...

Général Cruchot : Tout le monde nous prend pour des péquenauds, mais maintenant qu'on a accédé aux postes clé et qu'on s'y maintient, on est passé au stade supérieur. Non, ce sont les Comtadins les péquenauds, avec leurs traditions et leur langue d'arriérés incompréhensible !

Andrew de Saint-Auteuil fut mis au courant de ce qu'il se passait à Micropolia.

Andrew de Saint-Auteuil:

Ainsi, c'est comme ça que la République s'effondre... Anatase, quand Louis aura été battu, j'aimerais que tu fasse ordonner le Comtadin Exilium lex... J'en ai le profond regret, sache le.

Mais notre participation à la nation francovare ne se justifie que par la République, rien d'autre.

Nouvelle attaque des gendarmes sur la ville.
Ils parviennent à la prendre d'extreme justesse , ils ne sont plus que 80 hommes sur place.


Un gendarme : On va se faire défoncer par les renforts rebelles
Un autre : Nous aussi on veux des renforts serieusement !!!

Il indiqua qu'avant de commencer toute négociation il voulait etre présenté avec la totalité des membres du Hen Cyngor et voir leur état de santé.

le négociateur :

Qu'avez vous fait de De Prat ?

Si je vous laisse commencer les négociations je veux votre promesse de voir immédiatement De Prat.

Le Chef:

Monsieur de Prat va bien. Nous vous l'assurons. Vous pourrez l'avoir au téléphone si vous le désirez. Mais pour le voir, il faudra mettre le prix.


Sinon...

Il prit son arme et s'approcha de Brigitte Bregen.

Le négociateur :

Ce n'est pas comme cela que l'on negocie.
Posez cette arme immédiatement et la prochaine fois que vous me n'avez un otage cela met fin aux négociations.

Passez moi De Prat au téléphone.

Allô monsieur De Prat je suis le négociateur du gouvernement.
Je souhaiterez savoir si vous êtes blessé?

Le vieil homme toussa.

Hubert de Prat:

Blessé? Non... Mais j'en connaît qui vont l'être si ils se ramènent ici!

Le négociateur :

Comment ça monsieur De Prat ? 

Pouvez vous également me dire : test , un deux trois , test.
Il s'agit d'une procédure pour savoir si je ne parle pas à un enregistrement.

Hubert de Prat:

Non, rien... Test, un deux trois, test.

Le négociateur s'adressant au chef :

bon qu'est-ce que vous proposez en echange de baisser vos armes ?

Le chef:

Nous demandons le retrait de vos troupes de l'Île et du lac afin que nous puissions quitter le pays via le canton de Comtat.

Le négociateur contacta le QG des armées , c'était le Président en personne qui rendait les décisions mais ça les rebelles ne le savait pas :

Oui tout à fait , procédure 41 , alpha centaure , non , oui , oui 

Toute sorte de code fut prononcés avant que le négociateur traduit enfin la volonté de sa hierarchie :

Ils ne sont pas d'accord , ils vous proposent de déposer les armes et en échange vos peines seront fortement diminuées. Le Gouvernement prévoira également une loi d'amnistie.

Moment de réflexion.

Le Chef:

Nous maintenons notre demande. Toutefois, les différents chefs de la rébellion et les gradés de la Garde Comtale veulent bien suivre votre proposition. Nous demandons juste que les soldats, non gradés, puissent quitter le territoire sans être inquiétés.

C'est la loi de la guerre: Les gradés sont responsables des ordres qu'ils ont donnés et des actes commis sous leurs ordres.