Les affaires Comtadine

Négociateur :

Beta , Dog , Tango Charlie , Alpha 

Ils disent qu'ils veulent les noms de chaque participant et aucune fuite d'aucun soldat.
Les soldats de base n'iront pas en prison , les gradés iront en prison avec les peines limitées déja evoqué.

Le Chef:

Nous acceptons.


Il commença à écrire les noms des chefs.

Le négociateur s'adressant à sa hierarchie :

Ils acceptent.

Oui ... non ... oui , d'accord.

Ils disent que vous devez rendre les armes avant 23H vous mais également vos soldats dans la ville du Comtat. 
Vous serez placé tous en etat d'arrestation afin de lancer la procédure puis nous libérerons les soldats de base.

Coup de téléphone et de nombreux bruits.

Le Chef:

Nous acceptons de rendre les armes. Nous allons libérer l'ensemble des otages puis nous metterons nos armes dans les cachots de l'île avant de nous rendre.


Par contre... Le Comtat refuse l'accord. Je suis désolé mais je n'ai rien pu faire.

Le Négociateur :

Oui , non , Hathor , Delta , Vista , d'accord

Si vous , vous rendez les armes maintenant cela ne dérangera pas l'accord , les gendarmes doivent pouvoir intervenir sur l'ile avant 23H comme convenu.
Je leur dirait d'intervenir dès que vous aurez mis les armes dans les cachots.

LA réunion avait commencé au Palais. Alors que hier, l'ambiance était à la fête, les visages étaient mornes. Le Grand-Duc ouvrit la réunion sans enthousiasme avec les principaux leaders, ministres et financiers du pays.

La situation était terrible. Le Comtat n'avait pas perdu un immense marché, ni même perdu Delta, le Comtat avait perdu sa confiance en un gouvernement qui avait "trahit" selon les mots d'Hubert de Prat, speaker de la Chambre législative du Comtat. Chaque discours était amère.

Même le Grand-Duc ne cachait plus son dégoût pour Parmentier, qu'il considérait beaucoup. Il y eu beaucoup de paroles prononcés pendant cette réunion jusqu'à ce qu'Andra Vanhallan lâcha la phrase fatidique.


Andra Vanhallan:

J'aimerais attendre les réponses du gouvernement suites à vos révélations, Hubert. Mais je le dit clairement, si il y a eu une telle défaillance de l'Etat, je crains qu'il n'y ait plus jamais de confiance entre nous et Micropolia.

Andrew de Saint-Auteuil:

Précisez votre pensée, Andra.

Andra Vanhallan:

Pour moi, cela signifierais la rupture avec la Francovie...l'Indépendance du Comtat.

Il y eu alors un silence froid.

Une réunion avait lieu au Palais Comtal ce soir.

Andrew de Saint-Auteuil:

L'avez vous retrouvé?

Un homme rondouillard s'approcha de la cheminée. C'était le remplaçant de Robert Lexro, un des traître, à la tête de la sécurité intérieure du Comtat.


Egon Combre:

Nous savons où ce trouve Louis. Toutefois, c'est assez problématique, il semblerais qu'il se dirigerais vers le Nord. Il va probablement chercher à se réfugier à Prya. Nous devons l'intercepter avant qu'il ne passe la frontière, sinon nous devrons risquer la paix avec Prya.

Andrew de Saint-Auteuil:

Alors interceptez le. Envoyez Red et ses hommes l'abattre, à tous prix.

Il marqua une pause.

Et vous savez si elle est avec lui?

Egon racla le fond de sa gorge.

Egon:

Elle est au courant de la situation. Je crains qu'elle n'intervienne.

Andrew de Saint-Auteuil se leva et donna congé à son nouveau chef de la sécurité. Il était inquiet. Dans les terres vides, entre Aldarnor, Bangana et Prya, il savait qu'il y avait une demeure qui appartenait à une femme dont il a toujours craint l’existence. Pire que son fils, pire que la famille Kold, pire que tout.

Le Grand Duc se baladait sur la place, accompagné d'Egon Combe, chef de la sécurité intérieure.

Egon:

Le pays est calme, Monsieur. Cela change.

Le Grand Duc était silencieux, il semblait soucieux.

Andrew de Saint-Auteuil:

Je craint que ce silence n'annonce de grands changements.

Egon:

Puis-je vous demander lesquels, Monsieur?

Le Grand-Duc regarda, au loin, l'île au Phare qui culminait.

Andrew:

Je pense que la République telle que nous l'avons conçue va s'effondrer. Je pense que le pouvoir de Micropolia est au bout de son souffle et que le pouvoir va revenir aux clans. Pour le meilleur et pour le pire.

Il se tourna vers Egon.

Doublez les équipez de surveillance. Je veux être informé de tout changement à Micropolia.

Le téléphone sonna au bureau d'Egon Combe



Egon Combe:

Oui, Allô? Comment ça le Conseil d'Almara? Au grand complet? Kold veut l'indépendance? Vous êtes sûrs?


Il raccrocha le téléphone et alla informer le Grand-Duc de la situation


Andrew de Saint-Auteuil:

Que l'on prépare mon avion. Prévenez le Palais d'Almara que je souhaite m'entretenir au plus vite avec les hauts membres du Clan.

Appelez Le chef de Clan d'Elvéotie et dîtes lui de se rendre à Almara. Si la République est menacée d'effondrement, je prefère que le Comtat précipite sa chute mais de façon ordonnée vers un système unitaire et démocratique plutôt que d'aller vers l'anarchie et la guerre civile.

Dîtes à Hubert de Prat et Brigitte Bregen de se rendre à Micropolia. Si aucun accord n'est trouvé et que la crise est déclarée, il nous faudra nous assurer du soutien de l'armée et de nos alliés Armaréèns.

Pendant ce temps, au Palais des Caterin occupé par Aliénor de Jullanis d'Auteuil.


Aliénor de Jullanis d'Auteuil:

Bien, Hubert, vous enverrez un message de rétablissement à mon cousin Andrew.

Ho ne soyez pas trop dans le pathos... Ils nous ont volé, tout de même, la couronne du Comtat, ne l'oublions pas.

Elle se posa dans le petit salon pour le thé. Un Hubert vint lui annoncer la venue d'un homme.

Hubert, vous voyez bien que je prend le thé. Et que je demande à ce que l'on ne me dérange jamais lorsque je prend le thé. Vous le savez tout de même! Cela fait vingt ans que vous êtes à mon service!

Mais ho!

L'homme était entré dans la pièce

Aethelred?! Grand Dieu! Vous êtes vivant!

Elle porta la main à son cœur.


Lord Aethelred de Rémoine Saint-Auteuil:

Bonsoir, ma chère cousine. C'est fou, n'est-ce pas, que la famille se retrouve au Comtat à l'heure où s'effondre la République et où Andrew semble à l'article de la mort.

Aliénor de Jullanis d'Auteuil:

Oui, apparemment, l'odeur de la mort attire toujours autant les vieux vautours.

Le Lord grogna.

Que venez-vous faire chez moi à l'heure du thé, mon cher...cousin?

Il s'installa et se prit une tasse de thé.

Lord Aethelred de Rémoine Saint-Auteuil:

Je viens juste voir ma cousine et discuter un peu de l'avenir, du passé... du retour du Royaume de l'Ouest.

Aliénor se crispa à ce nom, si bien qu'elle brisa sa tasse. Un Hubert accouru.

L'Archêveque de Nieba avait reçu immédiatement son confrère Chatillonais.


Anatase de Saint-Auteuil:

Bonjour, Mon ami.

Vous venez à propos de l'église d'Elvéotie... Je suis au courant, les nouvelles ne son guère réjouissante.

Marc de Véleran :

En effet, mon frère. Ces hérétiques infidèles ont profité de le la vacance du pouvoir à la tête de l'Eglise Romane pour essayer d'accaparer notre influence. Il faut réunir les évêque et élire un Souverain pontife au plus vite. Ensuite, nous reconquerront ce qui est à Dieu.

Anatase de Saint-Auteuil:

Nous reconnaîtrons toute initiative de votre part pour élire un nouveau Saint-Père.

Marc de Véleran :

J'ai pour ambition de redonner sa gloire passée à notre Sainte Eglise, et votre soutien dans cette entreprise de restauration de la puissance divine me serait très utile pour fédérer les évêques et cardinaux. Puis-je compter sur vous, monseigneur de Saint-Auteuil ?

Anatase de Saint-Auteuil:

Oui, Nous vous soutenons.

Marc de Véleran :

Je vous remercie, cher ami. Je vais convoquer les évêques de Francovie, il est grand temps de chasser ces Christotantistes.

A Riviere, on avait eu vent des mouvements du côté d'Evrain et d'Almara.


Lord Aethelred de Rémoine Saint-Auteuil:

Cette situation ne peut plus durer. Si Andrew est dans le coma, il faut désigner une régence.

Le vieil Andrew de Saint-Auteuil s'était réveillé de son coma depuis quelques heures. Mais il était considérablement affaiblit et devait se déplacer en fauteuil roulant. Il apprit à contrecoeur la nouvelle du passage de la loi sur la RGST.


Andrew de Saint-Auteuil (d'une voix faible):

Ainsi, nous revoilà au Moyen-Âge: Guerres et armées privées...

Son cousin Aethelred était présent.


Lord Aethelred de Remoine Saint-Auteuil:

C'est pourquoi, mon ami, il nous faut nous préparer. Les rumeurs venant du nord sont mauvaises. Kold veut se forger un trône sur le cadavre des elvéotes... Que ce soit sur leurs ouvriers ou leurs armées.

Andrew de Saint-Auteuil:

Almara n'est pas l'ennemi... Et encore moins l'Elvéotie... Si seulement, ils pouvaient comprendre que le Comtat ne veut qu'une association juste. J'aurais fini par leur céder les Pecheries, j'aurais soutenu économiquement leurs projets...

Lord Aethelred de Remoine Saint-Auteuil:

Les chefs Elvéotes sont des ignares et des lâches! Au lieu de se confronter directement et d'aboutir à un accord, ils fuient vers le plus offrant! Il n'y a rien à attendre d'une Elvéotie qui décide de se soumettre pleinement à Almara!

Le vieillard se fâchat.

Andrew de Saint-Auteuil:

Almara est un allié.

Lord Aethelred de Remoine Saint-Auteuil:

Un partenaire avec qui l'on négocie secrètement des services, des arrangements de pouvoir n'est pas un allié. Nos alliés, ce sont le Vernier, Picabie et Rémipolis. Avec chacun d'entre eux, nous avons eu de lourdes disputes mais jamais nous n'avons cessé les relations.

Il faut que nous nous préparions!

Andrew de Saint-Auteul se redressa et déclara d'une voix forte et sombre.

Andrew de Saint-Auteuil:

Jamais sous ma couronne, le Comtat ne mettra en péril le destin national par la création d'une armée privée!


Aethelred recula puis, avant de partir lâcha:

Lord Aethelred de Remoine Saint-Auteuil:

Peut-être que cette couronne est devenue trop lourde pour toi, mon frère.