Bureau du Premier Ministre

Archimède Parmentier comprenait la tournure de la conversation :

Très sincèrement , je ne pense pas qu'il soit dans l'interet de la 2e flottille ni de la RON de demander des compensations.
Le problème de ce dossier epineux c'est que vous n'etes pas souverain sur le territoire de Tolpan et cela je pense qu'Avaricum et d'ailleurs les autres nations de l'archipel l'ont bien compris.
Vous ne pouvez donc pas demander des compensations maintenant.

Ce que je vous propose est donc different.
Je vous demande à ce que le Stratégos par Interim Fisher et le Stratégos Svalborg face pression sur le commandant Scheer pour qu'il accepte de quitter Tolpan plage dès maintenant sans demander immédiatement des compensations.

En echange , je m'engagerais à defendre la reconnaissance de Noddia par la Francovie et votre bonne foie vous apportera j'en suis sur de la part d'Avaricum et des autres nations de l'archipel des compensations qui dépasseront vos esperances.

Si vous demandez des compensations maintenant , toutes les nations vont les refuser car elles vont considérer que vous leur apposer un diktat sur un territoire qui ne vous appartient pas.
Soyez donc un bon tacticien et un fin diplomate , faites tout votre possible pour demander à ce que la flottille quitte Tolpan et vous verrez que vous pourrez récolter les fruits de ce succès diplomatique.

"Monsieur le Premier Ministre ... Permettez-moi de récapituler certains points, ou de les éclaircir, afin d'être certain que nous sommes bien sur la meme longueur d'onde. Tolpan est occupée dans son entièreté par la 2e Flottille, pas uniquement Tolpan-plage. Ce territoire est actuellement considéré par l'URO comme propriété privée du Commandeur Scheer, et non comme territoire nôddien. L'intérêt de Tolpan pour Nôddia est Tolpan-plage dont les installations portuaires permettent la maintenance de ses navires quand ils progressent vers le Nord, et accessoirement Château Tolpan pour le vin qui y est produit. Je suis sensible à vos propositions ... mais comme vous le dites, le dossier est épineux. Ceci dit, ne serait-il pas envisageable de rencontrer l'autorité avaroise compétente pour négocier l'utilisation des installations portuaires et la reconnaissance de Château Tolpan en tant que domaine privé de Werner Scheer? Nous serions prêts à concéder également au changement des noms de lieux, afin qu'ils fassent plus avarois. En signe de bonne volonté et dans un premier temps, les activités de l'OSMP se dérouleraient en-dehors du territoire tolpanais, le Bataillon de Chasseurs envoyé en renfort par la RON rentrerait dans ses quartiers, et la présence de l'infanterie de marine de la 2e Flottille se ferait très discrète ..."

Archimède Parmentier :

Si Avaricum est d'hors et déja pret à négocier eh bien je ne serais pas contre à ce que la Francovie soit la terre d'accueil de ses négociations.
J'espère néanmoins qu'en cas de refus d'Avaricum vous prendrez la bonne décision.

Le premier Ministre se lève.

Je vous remercie d'avoir accepté mon invitation , j'espère que vous l'aurez juger fructueuse , j'attend de vos nouvelles avec impatience et en fonction de la diplomatie orionnaise , je defendrais un traité de reconnaissance avec votre nation devant le sénat francovar mais pour cela il va falloir que vous apportiez des concessions fortes et claires pour résoudre ce contentieux territorial qui ne doit plus exister dans notre époque comptemporaine.

Frans van Eigenbrakel remercia le Premier Ministre pour son accueil et l'entretien constructif qu'ils avaient eu. Il le salua et quitta son bureau pour rejoindre au plus vite l'aéroport ...

La nouvelle de la mort s'était répandue comme une trainée de poudre à travers Micropolia et toute la Francovie, relayée par les journaux et les chaines d'informations en direct. Ferdinand Hautelier l'appris par l'un de ses conseillers. Le ministre de l'Intérieur était en réunion avec lui.

Ferdinand Hautelier :

On doit s'attendre à ce que Kold porte plainte, il est prêt à tout pour récupérer un peu d'argent en attaquant l'État, même à dire qu'il aimait son terroriste de père. Quant à sa fille, ce sera une occasion de plus de nous attaquer. Derue, convoquez le Procureur, il nous faut des informations sur cette affaire. Qui est le coupable de ce regrettable - pas tant que ça - oubli...

Ferdinand Hautelier : -Monsieur Ciacometti, entrez, entrez. Installez-vous.

Le procureur installé, Hautelier reprit.

- Je pense que vous avez entendu que Russel Kold est mort en prison, sans avoir eu un procès comme chacun à le droit d'avoir. A cause de cela les associations des droits de l'Homme d'Almara - sûrement manipulées par son fils - vont sans doute porter plainte contre l'État. Comment est-il possible que Russel Kold soit passé inaperçu aux yeux du Bureau du Procureur ?

Tout simplement de la meme manière que pour son fils monsieur le Premier Ministre.
Les décès du tout premier procureur monsieur McVoy a été accompagné de la disparition d'un nombre incalculable de dossier et de preuve.

C'est ce qui avait causé d'ailleurs la libération de monsieur Richard Kold. 

Néanmoins malgré cette faute du bureau du procureur je peux vous assurer que l'Etat ne sera pas condamné dans cette affaire car nous avons un argument de poids que je préfère garder pour moi pour l'instant.

Ciacometti la jouait tactique , la COur Supreme devait en effet dans plusieurs jours nommer le premier "Procureur d'instruction" et il était d'hors et déja candidat.

Ferdinand Hautelier :

Tout cela n'excuse pas la mort d'un homme qu'on a laissé croupir en prison sans même daigner s'occuper de lui. François, vous aurez une discussion avec le directeur de la prison de Micropolia, il est tant pour lui de prendre sa retraite...

Monsieur Ciacometti, j'espère pour vous que cet "argument de poids" réussira à ne pas faire condamner l'État.

Je m'y engage monsieur le Premier Ministre.


Et voila il avait fait tapis comme au poker. Maintenant il fallait pas que cela se transforme en bluff. 

Jules de la Tour entre rapidement dans le bureau de Rose-Marie Debré, il semblait stressé.


Jules de la Tour:


_Madame le Premier Ministre. Je viens vous voir pour une question extrêmement urgente et c'est en ma qualité de Ministre d'Etat que je viens vous voir, pouvez-vous m'accorder un moment seul a seul...

Il lança un regard soupçonneux au Hubert qui déposait des dossiers sur le bureau du Premier Ministre. 

Rose-Marie Debré:

Ha Jules... Je voulais vous voir. Je pense que nous devons envisager la mise en place de l'intérim pour pallier à la crise présidentielle.

Rose-Marie Debré:

J'entend ce que vous me dites... Et que me conseillez-vous?

Jules de la Tour:


D'abord faire un grand ménage dans l'Etat-Major, on sort les Généraux actuels et on nomme des gars a nous, que des Almaréens, Comptadiens ou Elveotes, car actuellement ces trois Clans sont les seuls a se préparer a un putsch et a y faire face.

Rose-Marie Debré:

Je suis méfiante... Nommer des gens de trois clans, qui se préparent au "putsch"... Cela est quand même assez gros.

Jules de la Tour:


Mélangeons-les a d'autres...après tout il n'y a pas que trois postes a l'Etat-Major.

Rose-Marie Debré:

Quels noms me proposez vous pour l'Etat-Major?

Rose-Marie Debré:

Vous pouvez publier la liste. Je l'approuve.

Jules de la Tour:


Très bien j'y vais.

Jules de la Tour:


Madame, j'ai lancé, via le nouvel Etat-Major un grand exercice de sécurité sur tous le pays. Je tenait a vous en avertir.

Rose-Marie Debré:

Jules?! Qu'est-ce que ça veut dire? Je vous ait demandé de purger l'armée, pas de faire un exercice militaire de grande ampleur. Vous me stoppez tout ça!

Elle prit son téléphone.

Les communications sont coupées. Que se passe t'il, Jules?