Bureau du Premier Ministre

Jacques Dubois

Je pense que jusqu'a ce qu'un choix final ai ete fait il faut suspendre l'appel d'offre.

Du reste j'entend votre avertissement et croyez bien que j'en ferais part au President de la Republique. Nous agirons ensuite de facon a essayer de..heu...respecter vos attentes tout en mettent une priorite a l'interet Francovar.

Lisa Monak : - Nous ne souhaitons pas interférer avek vos décisions souveraines et vous êtes bien entendu libres de changer votre grille de référence si cela vous sied mais nous souhaitons juste vous faire prendre konscience ke cela aurait des réperkutions au niveau du kommerce international. Du reste les ékonomistes krasslandais doutent fortement k'un changement de grille soit réellement une solution aux problèmes ékonomikes de votre pays.

Jacques Dubois

C'est possible Madame la Ministre, mais nous suivons la voie qui nous semble la plus juste. Si on se trompe on prendra nos responsabilite. Ce choix appartient au President Carpantier.

Je dois helas mettre un terme a ce rendez-voys. Veuillez me pardonner mais on m'attend a Fux. Le President, des qu'il sera retabli, viendra au Krassland pour s'expliquer a votre Chancelier.

Permettez, je vous raccompagne a votre voiture.

André Caterin:

Monsieur le Ministre,

Je vous remercie de m'acceuillir. Je viens vous voir parce que la rumeur est vraie. A deux jours de la fin du mois, vous ne pouvez espérez, au mieux, que la croissance zéro. La relance est cassée... Vous aurez beau réprimander les entreprises publiques et privées, vous ne pouvez pas forcer une entreprise à tourner à 100% si elle est sûre de ne rien vendre.

Je pense qu'il faut rétablir le dialogue entre entreprises et Etat, c'est pourquoi j'ai estimé qu'il était de mon devoir, comme Ière entreprise du pays, 3ème du micromonde. Je suis donc venu vous faire part de propositions et conseils.

André Caterin:

Pour la SCBM, il y a eu une crise de flemmingite... Mais 3 jours de délais, c'était trop peu. C'est la raison de notre recours devant la CS, même si ma critique porte davantage sur le non respect de la grille de Schweinwald par le Krassland... Selon cet appel d'offre, je pourrait m'offrir tout seul 5 navires de guerres.

Venons en au fond du problème. Je pense que la Francovie a un problème de cap économique. Le problème, réèllement, n'est pas la fiscalité ou la consommation mais dans le cap.

Voyez-vous, le gouvernement précédent a mis au placard une loi d'équipement alors que d'autres ont continué à l'appliquer. Delta et la GMF ont donc produit des biens... sans pouvoir les écouler puisque le gouvernement semble avoir mit au placard le projet. Nos deux entreprises se retrouvent en déficit ce mois-ci.

C'est d'autant plus inquiétant que la GMF a jusqu'au 31 décembre, suite à la négociation avec le gouvernement Peillon, pour être rentable. Si ce n'est pas le cas, l'entreprise fermera.

Il faut que nous ayons un cap clair, et novateur. La SCBM a un capital très important, 100.000 R$. Nous ne cherchons qu'a investir en Francovie, si c'est rentable. Il faut se mettre d'accord sur une stratégie globale en matière industriel et agricole.

Jacques Dubois:


Pour la grille ce sera au Président de choisir je l'ai déjà dit.

Pour le reste le cap est clair. Du moins de mon point de vue. Permettre a la fois d'un coté la production des entreprises et d'autre part que les Francovars aient les moyens de consommer et donc de faire tourner la machine.

Pour la GMF on peut imaginer de lui allonger son délais. 

Je ne sait pas pourquoi le précédent Gouvernement a rejeté cette Loi.

André Caterin:

Bon, je vais passer au moment des propositions de piste que nous avons imaginé:

- Mise en place d'un système de planification du développement des secteurs économiques.
- Définir des secteurs économiques à privilégier.
- Soutenir l'achat d'équipement des entreprises.
- Rénover la politique agricole
- Mise en place d'un programme spatial.
- Mise en place d'une priorité temporaire de l'accès des entreprises francovares aux marchés publics.
- Création d'un Code des Marchés Publics et rendre obligatoire l'achat de matériel des organismes publics par un appel d'offre.

Pour la mise en oeuvre de cette politique, nous pensons que cela pourrait être appliqué au ministère de l'Economie par un Secrétaire d'Etat à l'agriculture, l'artisanat et aux PME, et un Secrétaire d'Etat à l'Industrie, à la Planification et à la Prospective.

Enfin, je pense qu'il faudra ouvrir des Assises Nationales de l'Industrie pour discuter de l'avenir de notre industrie... Voire créer des élections professionnelles avec élection de 2 sénateurs parmis les syndicats salariés et les syndicats de l'économie

Quand bien même il se serait lourdement trompé le Premier Ministre n'appréciait pas de voir un chef d'entreprise venir lui dicter sa politique.......


Jacques Dubois:


Mon. Je suis prêt a convoquer en Novembre des Assises Nationales de l'Industrie. Chacun, y compris le Gouvernement pourra y proposer ces solutions. car si je vous rejoint sur un point c'est bien qu'il nous faut réagir rapidement face a cette solution. 

André Caterin:

Les Assises ne sont là que pour restaurer le dialogue entre entreprise et gouvernement. Il faut comprendre que nous avons besoin d'un redressement durable. Politiquement, pour vous, c'est nécessaire. Economiquement, pour nous, c'est vital.

Jacques Dubois:


Oh vous savez...la politique..

Je tient au dialogue justement et vous avez vos solutions, certainement le Président de la République, le Ministre de l'Economie et moi-même aurons nous aussi des solutions a proposer aussi donc ces Assises me paraissent importantes et devront avoir lieu rapidement.

André Caterin:

Vous allez être rendu responsable de "l'échec" de Auberly... Même si ce n'est pas totalement sa faute, c'est sur lui et vous que sera porté la responsabilité. Mais bon, le politique c'est vous, un évènement fera oublier cela.


Bon, sinon, j'espère que mes propositions seront entendues. La SCBM, ce n'est plus les magouilles des Auteuils, on sera là pour soutenir l'économie nationale.

Jacques Dubois:


Certaines de vos propositions sont très bonnes, et rassurez vous vous êtes entendu.

Antoine Bordemer avait décidé de fêter sa nomination à la tête du gouvernement francovar dans une des boites à la mode de Micropolia.

L'un des employés de la Lenterne vint le prévenir que la Ministre de l'Économie et des Finances venait de laisser un mot pour lui et les autres membres du gouvernement. Il décida de l'appeler aussitôt.


Antoine Bordemer  : Oui, bonsoir Marie-Hélène. Dites-moi, j'ai trouvé votre note interne et j'aurais une tâche à vous confier. Je voudrais que demain matin, au Conseil des Ministres, vous me communiquiez le solde de tous les comptes de l'État, Trésor Francovar, Centrale d'achats, etc. Je veux tous les chiffres, au centime près. Vous pensez que vous pouvez faire ça pour moi ? Très bien, je savais que je pouvais compter sur vous.

Antoine Bordemer : Ah, Carterin, entrez donc. Tenez, prenez donc un fauteuil.

André Caterin:

Bonjour, je suppose que c'est à propos de cette histoire avec le Trésor, n'est-ce pas?

Antoine Bordemer : Ah, vous savez, la phobie administrative, c'est quelque chose de terrible ! Je vous comprends totalement, toute cette paperasse à remplir, c'est insupportable !

Mais bon, j'imagine que vous serez très prochainement en règle avec le Trésor, n'est-ce pas ? Donc, oublions toute cette histoire !

Alors, dites-moi, où en êtes-vous dans la tâche que je vous ai confiée ? Les entreprises produisent-elles au maximum de leur capacité ? Vous êtes-vous rendu sur place pour le constater ?

André Caterin:

Surtout que cette somme n'aurais pas du apparaître selon mes calculs... Mon chèque mensuel aux associations caritatives auraient du m'exonérer de cette somme mais la droite a supprimé cette exonération.

Oui, j'ai travaillé sur ce dossier dont vous m'avez chargé. Grosso-modo, les entreprises ont bien produit. Il restes encore quelques usines en attente et les Pêcheries SudOcéan mais qui ont un problème financier.

J'aimerais voir avec vous deux chose: Une réforme des capacités de production et la gestion du FSIF.

Antoine Bordemer : Très bien, commencez par la gestion du FSIF et enchainez sur les capacités de production. Soyez concis.

André Caterin:

Il faut commencer à rentabiliser le FSIF, nos actionnaires privés s'impatientent et un problème se pose... Comme de nombreuses entreprises, cela fait deux mois que le solde est en négatif. Si en Décembre, on fait à nouveau du négatif, c'est la faillite selon le code de l'économie.

Il faut donc commencer à rentabiliser.

Concernant la réforme de la production, j'ai eu une idée. Vous savez que l'on fait un bonus de cycle de production pour chaque usine de 30 PP construite ou pour 7.000 R$ d'équipement achetés. Cela pose un cercle vertueux: Si vous investissez, vous produirez plus. Je pense qu'il faut baisser les rythmes de production de un cycle par entreprise... Si on sort de la grille de Schweinwald, il faudra diminuer du tiers celle des entreprises non primaire.