Dans la demeure d'Émile Bogendorfer

**Représentant Mézène** Jeu 6 Juil - 9:59

Depuis un peu plus de 2 semaines, les enfants Vernius coulaient des jours heureux dans la demeure d'Émile. Son domicile qu'il qualifiait de "modeste" avait épaté les jeunes gens. Émile avait expliqué que pour lui les affaires marchaient plutôt bien.

Il avait été un adversaire du régime jallaniste mais s'était efforcé de rester discret et cela lui avait réussi. Grâce à lui, de nombreux Francovars avaient quitté le pays pour rejoindre Mézénas.

Après les événements de 2015, il n'avait pas participé à l'exode. Il avait préféré rester en Francovie et lorsqu'une épidémie de flémingite s'était déclarée dans le pays, il était resté très actif. Il avait vécu de trafics et lorsque les Jallanistes étaient arrivés au pouvoir, ses contacts lui avaient été très utiles.

Il ne souhaitait pas tout quitter pour partir à Mézénas, sa vie était ici, dans cette région où il était né et qu'il avait dirigée.

**Représentant Mézène** Dim 24 Sep - 9:19

Les Vernius assistaient à la retransmission de la cérémonie d'ouverture des JMO à la télévision. Ils auraient bien voulu se rendre au stade, mais Émile leur conseilla de ne pas le faire, cela leur aurait fait prendre bien trop de risques. Pour l'instant, ils devaient encore se faire discrets.

Mézénas leur manquait tant ! Cela faisait à présent 3 mois qu'ils avaient dû fuir leur pays et il leur tardait de pouvoir y revenir un jour. Mais aussi longtemps que Paul Pathyne règnerait sur le pays, un retour n'était pas envisageable. Peut-être son fils Faÿkan leur accorderait-il la grâce, c'était une chose fréquente lorsqu'un souverain montait sur le trône.

Il y a quelques mois de cela, jamais Rhombur n'aurait souhaité la mort de quiconque. Mais les choses étaient différentes, aujourd'hui, et le jeune homme n'attendait qu'une chose, que le Prince-Padishah passe de vie à trépas. Rhombur haïssait Paul Pathyne, pour lui il était responsable de la mort de son père. Kailea ressentait la même chose, même si le Prince-Padishah était son véritable père.

Pendant le défilé de la délégation mézène, les enfants Vernius reconnurent des visages familiers. Kailea et Rhombur se tournèrent vers Augustin quand Rowid Lufrus et Henri Armirus apparurent. Il ne faisait aucun doute qu'il aurait souhaité se trouver à leur côté en cet instant. Henri tenterait de décrocher une médaille en voile. Quant à Rowid, il concourrait dans l'épreuve du rallye. Augustin devait avoir été surpris quand il avait appris que Rowid serait le copilote de Rabban van Dorrenn, il s'attendait à ce qu'il coure avec Léto Atrèdes. Rowid avait-il choisi de se ranger du côté des Van Dorrenn ? Le Baron van Dorrenn était l'ennemi juré du Duc Atrèdes, ami des Vernius. Les deux jeunes hommes ignoraient qu'Augustin était en Francovie et ils ne devaient surtout pas l'apprendre. Augustin trouverait la réponse à ces interrogations plus tard...

Le Prince-héritier apparut lui aussi un bref instant à l'écran. Kailea sentit son coeur se serrer. Ils avaient manqué de peu de devenir amants puis elle avait appris qu'il était son demi-frère. Pour les dégénérés d'Almara, cela n'aurait pas été un problème, mais Kailea ressentait du dégoût lorsqu'elle repensait à cela.

Émile voulait que ses invités se sentent chez eux, aussi il avait sorti un drapeau mézène qu'il avait fait faire et l'avait accroché au mur. Puis il leur avait servi un repas typiquement mézène. Les brochettes de lochon en sauce piquante succédèrent au sanglier au vin, accompagné de riz-pundi. Sans oublier le vin de Cardolane. Tout cela, importé à grands frais par Émile.

En dépit de leur exil douloureux, les Vernius avaient tout de même retrouvé le sourire. La cérémonie se terminait, les jeux allaient enfin commencer...

**Représentant Mézène** Mer 8 Nov - 14:26

Lorsqu'ils apprirent que leur condamnation avait été commuée en exil et qu'Augustin était définitivement gracié, les enfants Vernius réagirent de façon contrastée.

Rhombur et Kailea étaient heureux pour leur cousin et bien entendu, ils étaient soulagés de ne plus être condamnés à la peine capitale, cela allait de plus éloigner les chasseurs de prime qui s'étaient mis à leur recherche, sans succès jusqu'à présent. Mais ils auraient eux aussi souhaité pouvoir retourner à Mézénas, bien que grâce à Émile Bogendorfer, il ne manquait de rien.

A présent, la question se posait de savoir ce qu'allait faire Augustin. Il pouvait rentrer à Mézénas, il en avait le droit. Mais en avait-il l'envie ?

Un après-midi, ils lui posèrent la question.

Rhombur Vernius : Mon cousin, Kailea et moi sommes heureux pour la grâce qui vous a été accordée. Que comptez-vous faire, à présent ? Allez-vous retourner à Mézénas ?

**Tommen II Delfrous** Mer 22 Nov - 21:37

Augustin qui sirotait un cocktail se retourna vers son cousin

Augustin Vernius :Bien que j'aime vivre ici en Francovie,, je veux rentrer chez nous, désolé de vous abandonner je le regrette beaucoup

**Représentant Mézène** Mer 22 Nov - 22:48

Rhombur Vernius : Nous le comprenons, mon cousin. Espérons que nous nous revoyions bientôt.

Vous partez quand ?

**Tommen II Delfrous** Sam 25 Nov - 7:47

Augustin Vernius : Un avion doit me déposer dans quelques heures, la guilde va sûrement me ramener en vérité

**Représentant Mézène** Sam 25 Nov - 9:27

Quelques heures plus tard, un aéronef de la Guilde se posa sur l'aérodrome de Bourg-Mézénas.

Augustin repartait en direction des États Fédérés. Il était triste de quitter ses cousins, mais en même temps, il était heureux. Quelles nouvelles péripéties l'attendaient là-bas ? Et où allait-il vivre ?

Il ne le savait sans doute pas encore. Mais il espérait bien recommencer sa vie après ces tragiques événements...

**Tommen II Delfrous** Sam 25 Nov - 9:37

Augustin embarqua donc pour regagner "la maison" sans beaucoup d'affaire avec lui deux ou trois valises de souvenirs et autres affaires

**Représentant Mézène** Mar 25 Juin - 11:22

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Les conseillers d'Émile Bogendorfer passaient de très mauvaises nuits depuis que Mézénas avait rompu ses relations avec la Francovie. En effet, l'homme d'affaires avait fait quelques investissements chez les voisins mézènes et cette rupture tombait bien mal.

Mais le Mézénien n'était pas de ceux qui se laissent abattre. Et il l'ignorait encore, mais des événements inattendus allaient bientôt se produire et cela allait lui donner l'occasion de rebondir...

**Agathe Youbeb** Ven 13 Sep - 6:59

Après un long chemin parcouru en faisant du stop et qui s'était terminé par plusieurs heures de marche, Agathe arriva enfin à la demeure de Bogendorfer. Ce dernier l'accueillit et lui proposa de se restaurer.

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Après un bon repas, ils partirent tous les deux en direction de l'aéroport de Bourg-Mézénas. Un ornithoptère de la Guilde les attendait.

Émile Bogendorfer : J'ai pensé que vous pourriez avoir besoin d'un moyen de transport pour vous rendre à Talamanca. J'ai fait fonctionner mes relations et voilà le résultat.

Agathe Youbeb : Je trouve que vous avez une excellente initiative ! Je parlerai de l'aide que vous m'avez apportée au Leader Maximal Akilébo !

Agathe n'était guère rassurée en montant à bord de l'engin qui lui paraissait bien fragile, mais Émile lui promit qu'il était sûr et le Navigateur était un professionnel. Puis l'orni décolla, direction Talamanca...

**Ludovic Le Cam** Ven 20 Sep - 21:30

Le Groupe d'Elite de Gendarmerie s'était positionné près de la luxueuse résidence.

Dans la demeure d'Émile Bogendorfer GIGN

- "Coq 1 à l'avant, Coq 2 en couverture à l'arrière !"

Les militaires se précipitèrent à l'interieur de la maison.
Les gendarmes attendaient depuis plusieurs heures. Les ordres étaient clairs.
Ils devaient intervenir à la seule condition qu'Emile Bogendorfer ne devait pas être dans la maison. Cela tombait bien le leader autonomiste était retenu pour des interviews dans les rues mézéniennes.

Les gendarmes se précipitèrent.
Ils allaient arreter tout ceux qui s'y trouvaient et ils comptaient bien fouiller scrupuleusement l'immeuble.

**Émile Bogendorfer** Sam 21 Sep - 17:47

Ludovic Le Cam a écrit:

Le journaliste : Cela remet-il en cause le processus d'autonomie ?

Rayal Picaban : Le processus d'autonomie doit être stoppé immédiatement. Nous avons retrouvé dans certaines cachettes des autonomistes des armes mézénes, krasslandaises et piréennes. Tout le monde sait que ce conflit est nourri par ces Etats ennemis de la Francovie. Que les francovars ne tombent pas dans ce piège et surtout pas le Conseil des Sages et le Roi.

Émile suivait les actualités à la télévision. Pour lui, ça ne faisait aucun doute : Picaban voulait sa peau, il n'y avait pas d'autre explication !

Il repensa à un classement fait quelques années en arrière par la Francovie dans lequel les États Fédérés de Mézénas n'étaient pas classés parmi les pays les plus démocratiques, sous prétexte que les juges étaient désignés par le Ministre de la Justice. Mais alors que dire de la Francovie, où un homme nommé par le roi est en droit d'agir de sa propre initiative et de court-circuiter l'action du Premier Ministre qui lui, est responsable devant les élus du peuple ?

Ce que Picaban venait de faire était totalement aberrant, et surtout, c'était terriblement dangereux ! Car il venait de donner aux indépendantistes les plus radicaux un excellent prétexte pour reprendre leurs actions et ces derniers étaient sans doute encore plus remontés qu'avant !

S'il y avait des morts, Picaban en serait responsable...

**Émile Bogendorfer** Dim 8 Mar - 16:33

Émile se resservit un autre verre de Kirana, cet alcool fort provenant du Dorbasse et qu'il achetait à grand prix à des contrebandiers. La rupture des relations commerciales avec les États Fédérés avaient au moins fait quelques heureux.

Il était sous le choc. Pour lui, les choses étaient loin de se dérouler comme il le souhaitait. La victoire du NON au référendum était une surprise, car il était convaincu que le OUI l'emporterait. Les indépendantistes avaient-ils quelque chose à voir dans ce résultat ? Avaient-ils truqué le scrutin ? C'est ce que beaucoup pensaient et à présent qu'une autonomie en douceur avait été rejetée par les Mézéniens, il aurait bien du mal à contenir les indépendantistes les plus acharnés...

**Émile Bogendorfer** Lun 27 Sep - 9:52

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Le bouchon de la bouteille sauta en faisant un plop ! et Émile servit rapidement un verre de vin pétillant de Cardolane à ses invités. Tout le monde fêtait la victoire au Microvision de Sétissi Youth Choir, le groupe qui avait signé avec Bogen Prod. Cette victoire était certainement une bonne chose pour le label mézénien et ce dernier allait pouvoir s'offrir d'autres artistes, car son catalogue n'était pour l'instant pas très étoffé...

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