Siège de l'UPB

Le cortège francovare entra au siège de l'UPB pour discuter avec ses chefs politiques. A la surprise générale, le chef de cortège était Timothée Allëscquot, le fils du Kaiser.


Timothée Allëscquot, sage elvéote et membre de l'Ordre éternel

Nous sommes honorés d'être reçus par l'UPB pour une discussion cordiale concernant la situation banganaise. Nous avions vent de la situation d'instabilité politique au Bangana grâce à l'appel du président Maloku à la communauté internationale. Pour éviter de sombrer dans un marasme politico-juridico-médiatico-diplomatique, à notre modeste mesure, nous souhaitions vous soumettre une proposition équilibrée pour sortir de cette crise. Cette proposition prend la forme d'un système politique fédéral parlementaire. Sa spécificité est de contraindre à l'échelle nationale, via un article constitutionnel, l'interdiction de l'autorité centrale de statuer entre l'indépendance complète et le protectorat ; cette décision est déléguée aux parlements fédéraux qui devront choisir si oui ou non ils souhaitent le protectorat, et donc une assistance économique, politique et juridique par leur protecteur. Évidemment, le but de cette proposition étant de faire pencher à terme la population du côté du protectorat, deux choses devront être faites afin que ce système profite à votre mouvance :

1 - le jeu électoral étant au coeur de ce système parlementaire, il vous faudra parvenir à diviser les différentes tribus banganaises qui existaient antan afin de donner une justification solide de ce système fédéral ;
2 - il faudra parvenir à l'acceptation par l'état du Bombasha-Capitale du protectorat, pour donner un signal fort aux contestations politiques.

Qu'en pensez vous ?

*hum*

La venue des élveotes étaient appréciés des UPB.
C'est Kita qui les accueilli :





- "Vos propositions sont le bon sens meme mais l'opposition n'acceptera jamais. Il faudrait une victoire éclatante aux prochaines élections et cela parait peu probable que nous parvenions à réunir une majorité des deux tiers, la majorité simple serait déja une bonne nouvelle je trouve.

Je ne vois pas comment nous pourrions faire pour que votre proposition soit acceptée."

Pour que votre proposition soit acceptée, dites que le mouvement UPB renonce au protectorat à l'échelle nationale et écrivez la constitution fédérale de telle sorte que les États fédéraux puissent statuer sur le protectorat. Autre chose, il est nécessaire de faire émerger des tensions tribales au sein du pays, de telle sorte que le système fédéral soit accepté par la population. Puisque vous connaissez mieux le Bangana que nous, vous êtes en capacité de faire émerger ces tribus.

Kita était un peu en délicatesse avec cette dernière option :

- "En tant que membre de l'UPB je defend la stabilité et je souhaite justement mettre fin à ces stupides tensions tribales. 
Faire en sorte d'accentuer ces tensions meme pour gagner les elections seraient une catastrophe selon moi."

Antanarivo écoutait avec attention. Il comptait bien agir de son coté.

Le Champagne (au frais du contribuable) était de sortie pour cette nouvelle victoire du parti aux élections.



Les ténors du parti s'étaient isolés dans une salle pour discuter de la suite à donner notamment du discours de victoire.
Le Président Maloku était présent, il appela à une victoire constructive et un appel à l'ouverture envers l'opposition.


Cependant ses propositions furent accueillies par des rires de la plupart (pas tous heureusement) des députés présents.
Oscar Domingo qui était l'un des seuls à ne pas rire s'approcha du chef de l'Etat par Interim :

- "Monsieur le Président je suis désolé mais vous n'etes plus le Président du Bangana.
- Comment ça ? L'UPB a gagné !
- Je sais mais il a été décidé que vous ne pouviez plus etre président."

Maloku surpris protesta un peu et fut isolé à son tour par Domingo.

- "Pourquoi ? demanda le président sortant.
- Parce que Boneimar l'a décidé ... vous savez bien comment cela fonctionne.
- Il ne m'avait pas mis sur la liste des députés en plus.
- Je sais.
- Pourquoi m'a t-il évincé ?
- Il a appris vos manigances avec l'opposition et n'a pas apprécié.
- Il est bien trop puissant, je suis persuadé que la Francovie ne le soutient pas, il agit que pour lui.
- Peut être mais personne ici ne le lâchera, il gagne toutes les élections."

Maloku ne pouvait pas lui donner tord.

- "Je ne suis pas quelqu'un qui s'accrochera au pouvoir mais j'espère que mon remplaçant saura travailler avec l'opposition. Qui sera mon successeur ? Kita ?"

Avec tristesse Domingo lui posa une main sur l'épaule et lui souffla le nom du prochain président.

- "Oh sérieusement pas lui quoi !"

Le discours de victoire avait été organisé près de 23H dans la soirée au siège de l'UPB.
C'était une nouvelle victoire pour le parti et comme convenu l'UPB devait désigner le Président par interim.
Tout le monde s'attendait à la reconduction de Maloku mais c'est avec stupeur que l'on annonça que ce serait quelqu'un d'autre qui dirigerait le Bangana pendant deux mois.


De façon hautaine, c'est Ambinintsoa Antanarivo l'un des co-leader du parti à l'Assemblée qui s'avança devant une foule de militant en délire suite à la victoire.


Il prononça :



- "Chers banganais ! 
Que je suis fier de vos choix aujourd'hui !"

Ovation du public.

- "Ces résultats qui confirment la victoire initiale de l'UPB démontrent de façon incontestable que les banganais veulent un protectorat fort et puissant.
L'opposition ne peut plus se cacher et dénier cette réalité ! Notre peuple veut ce protectorat et il l'aura !"

Ovation des francophiles.

- "Malgré les menaces de mort et les assassinats les banganais n'ont pas eu peur de répondre qu'ils étaient pret à se sacrifier pour protéger leur famille et leur nation !

Nouvelle Ovation.

- "En tant que Président du Bangana, je défendrais le choix des banganais et je protégerais ceux qui se font menacer par l'opposition ! Cette opposition qui n'a qu'un seul programme pour essayer de gagner : tuer ses adversaires !

Je le jure sur mes enfants : je ne les laisserait pas faire !"

Ovation, les propos de la nouvelle dirigeante du MRB faisaient peur à tout le monde.


- "Dès ce soir tous ensemble nous mettrons en place un Bangana fort, stable et développé où le peuple se bénira dans la démocratie et la prospérité et je ne laisserais aucun ennemi de l'interieur comme de l'exterieur gâcher notre bonheur.

Mes amis, je vous souhaite à tous de feter cette victoire ! Que votre bonheur soit eternal et que vos ennemis perissent dans les flammes de l'enfer !

Pour notre Peuple ! Pour notre Patrie ! Pour notre Nation !
Vive le Protectorat, vive le Bangana !"

Les deux dernières phrases faisaient références clairement à la devise francovare.

Les députés de l'UPB et une bonne partie de ses soutiens étaient touchés par une terrible épidémie de flemingite.
L'épidémie (qui touchait aussi la Francovie ce qui ne faisait que confirmer les liens entre Micropolia et les banganais de l'UPB) bien que non létale était particulièrement puissante et obligeait les malades à rester clouer au lit.

Ce n'était pas le bon moment car Octave et les militaires avaient agi tandis que l'opposition se retrouvait désormais majoritaire à l'Assemblée.

Cette coïncidence faisait l'objet de moult rumeurs dans les faubourgs de Bombasha. Plusieurs personnes accusaient l'opposition d'avoir empoisonné délibérément les pro-francovars pour justifier leurs "coup d'Etat législatif" à l'Assemblée tandis qu'une autre partie de ces personnes jugeaient Octave responsable estimant qu'il avait trouvé ce stratagème pour écarter cet ancien allié peu constructif pour ses plans de putsch militaire.

Les flemingologues francovars de l'Institut Filin arrivés peu avant le decret de renfermement du Bangana sur lui meme ne parvenaient pas à régler la pandémie et estimait une amélioration de la vitalité des malades pas avant mi-Septembre.

Si cela s'averait quel serait le prochain équilibre politique au Bangana ?

Un communiqué fut donné aux principales presses banganaises en réponse à celui du MRB.

L'UPB est outré de la demande du MRB de la dissolution de notre parti pour les prochaines élections.
Au moment où les banganais doivent etre rassemblés il n'est pas opportun d'appeler à la dissolution de tel ou tel parti, encore moins du premier parti du pays.

L'UPB est le seul parti historique à n'avoir pas participé au coup d'Etat parlementaire ou aux actions octaviennes. 

Les déclarations du MRB ajoutées à leur tentative de coup d'Etat d'il y a quelques semaines ne présagent rien de bon pour la bonne tenue de notre démocratie.

L'UPB est prête à pardonner ces insultes ainsi que les tentatives de déstabilisation de notre démocratie par le MRB mais sera attentive à ce que cela ne se reproduise pas et que le Mouvement Républicain Banganais stoppent ces agissements contraires aux intérêts des banganais et qui rendent plutôt services aux piréens, mézénes et krasslandais qui soutiennent le MRB et inversement.

Vive la Démocratie, Vive notre relation avec la Francovie, Vive le Bangana !