Au siège du NPC

Georges après réflexion arriva pour la réunion avec plusieurs secrétaires de la liste Delfrous

Jules Carignon le chef du NPC installa la délégation dans les bureaux.
La négociation s'annonçait difficile :

- "Monsieur Waters, nous sommes ici pour nous mettre d'accord sur un nom pour les Sages.
Je sais que vous etes actuellement allié avec la gauche mais je crois que nous sommes d'accord sur le fait que nous devons defendre les valeurs conservatrices au Conseil des Sages qui est rempli de gauchiste autant le dire. 
Je voulais savoir si vous seriez pret à faire cette alliance avec le NPC ?"

Jules Carignon :

- "Ecoutez je comprends tout à fait votre alliance avec la gauche. C'est le jeu de la politique. Ils avaient gagné les élections et vous avez négocié des ministères en échange. Je ne vous en veux pas c'est normal.
Mais bon là le Conseil des Sages nous nous devons d'éviter que des gauchistes s'emparent de cette noble institution. 

Aussi je vous propose de nommer un conservateur (et non un Delfroussien) mais du Clan du Brindas.
Etes vous d'accord ?"

- Oui cela nous conviens parfaitement, un candidat a peut-être attiré votre attention dans le Brindas ou bien, il faut que nous cherchions ensemble encore un peu le candidat idéal  ?

Jules Carignon :

- "Etant allié je vous invite à nous proposer un nom. Expliquez nous son profil."

Jules Carignon :

- "Un ecrivain ? Parfait ! le monde de la culture est peu présent au Conseil des Sages !"

Eugénie, Sébastien, (les trois personnes, collègues pendant une législature, se connaissaient), permettez moi de vous félicité pour vos élections et les scores de vos partis. Je n'irais pas par quatre chemins, je souhaite gouverner avec l'UPF et le FDP ensemble... Asseyez-vous, je vous prie, un café ?

Je vous propose l'Union des droites : rien de plus, rien de moins, de manière équitable. Pour les sièges du gouvernement :
- la primature nous revient
- à vous Sébastien et au FDP le Ministère des affaires étrangères et de la défense et l'Intérieur et la Justice. Je souhaiterais pour ce dernier poste un Patriote qui ne remette pas en cause - disons bruyamment - les accords mézèniens. M. du Halga pourrait faire l'affaire car il a voté pour la Constitution mézénienne, mais c'est à vous d'en décidez. Proposez un autre nom si vous voulez, mais j'ai un véto. J'imagine que vous, Buisson, prendrez les affaires étrangères et la défense ? Ces deux ministères rejoignent les thématiques que vous avez soulevés durant la campagne, j'espère qu'ils vous siéront.
- à vous Eugénie le Ministère de l'Economie et des Finances, vos électeurs sont soucieux de l'utilisation des deniers publics, vous avez montré une grande rigueur dans ce domaine, je pense qu'il vous siéra également.
- pour le ministère du développement, nous le conserverons. J'y placerai un de mes lieutenants, M. Ausone de Valençay, élu avec moi.

Pour les compétences des ministères, je ne change pas fondamentalement leur architecture à l'exception du développement
Voilà les compétences de chacun des ministères, dans l'ordre protocolaire souhaité :

Affaires étrangères et défense : affaire étrangères, armées et anciens combattant
Economie et Finance : Action et comptes publics, budget, économie, industrie, agriculture, pêche, travail.
Intérieur et la Justice : Protection civile, sécurité publique, sécurité intérieure, affaires claniques, relations avec les collectivités territoriales, justice.
Développement : Santé, solidarités, transition écologique, cohésion des territoires, transports, éducation, jeunesse, enseignement supérieur, recherche, innovation, culture, sports.


Naturellement, je conserve un compétence générale.

Pour ce qui est de la répartition des postes à l'Assemblée, je souhaite que notre coalition soit bien représentée au bureau, c'est pourquoi :
- nous conservons la Présidence de l'Assemblée.
- le FDP conserve son groupe et donc sa présidence de groupe.
- l'UPF ayant un nombre inférieur à 10 députés rejoint le groupe NPC dont nous trouverons le nom : disons "Centristes et Conservateurs", nous en assumerons la présidence et afin que l'UPF soit représentée au bureau de l'Assemblée, elle obtiendra la Vice-présidence aux comptes. Je propose de donner la Vice-président aux Lois au premier groupe de l'Opposition ainsi que le stipule le règlement.

Enfin pour ce qui est du programme, je propose pour l'heure :
- Je souhaite me faire remettre les pouvoirs diplomatiques.
- L'adoption d'un code de procédure pénale via une simple loi en application de la loi organique sur l'organisation de la justice et l'arrêt du Conseil des Sages du 2 février dernier.
- M. Buisson, je ne souhaite pas que vous vous engagiez dans une course à l'armement, mais une amélioration de la formation et du recrutement me parait souhaitable sans une trop grosse hausse budgétaire, ni un branle-bas général dans la région.

Pour le mode de fonctionnement : un maître mot  : solidarité
- on définit ensemble notre stratégie aux élections locales.
- on prévoit une stratégie commune pour les élections des Sages de Mai.
Je propose de créer un comité de liaison de la majorité gouvernementale dont vous serez les membres.
Tous vos lois et décrets doivent être soumis en Conseil des Ministres se tenant chaque mercredi (EL/en permanence). Je ne veux pas de couac.

Qu'en dites-vous ?

Sebastien Buisson :

- "Ce n'est pas tellement l'exclusion de la LEM, cela a été une bonne chose pour la Francovie même si ce n'était pas la volonté de Mézénas. Toutefois proposer l'exclusion pendant le sommet en Francovie avait une volonté d'insulter notre pays.
Non, ce que je leur reproche c'est l'abrogation du traité de reconnaissance. 
Il est évident que s'ils veulent un jour rétablir les relations avec nous il faudra qu'ils s'excusent d'avoir abrogé le traité, c'est la moindre des choses et qu'ils facent en sorte que le nouveau traité ne soit pas abrogé lors d'un changement de majorité.
De toute façon il n'y aura pas de nouveau traité avec la majorité actuelle, nous verrons bien avec leur prochain chancelier.
Après il n'y a rien d'urgent à recommencer des relations avec ce pays du tiers-micromonde."

L'armée était un sujet épineux.

- "Si vous le souhaitez nous débattrons ensemble d'un livre blanc qui objectivera les moyens militaires sur la législature. Nous verrons comment investir dans notre armée pour nous protéger en nous alignant sur les investissements fait par nos ennemis à l'exterieur.

Concernant Picaban, je dois admettre ne pas etre opposé à son maintien comme Maréchal des armées."

Rayal Picaban était un partisan d'importance du FDP même si Buisson et lui n'étaient pas du meme courant. Visiblement Buisson appréciait d'avoir un nationaliste à la tete de l'armée. 

- "De toute façon seul le Roi peut nommer les généraux."

Montignac se rallia à l'avis de son futur ministre des affaires étrangères et de la défense :

- Bien, je suivrais donc votre avis sur les affaires étrangères. Pour ce qui est de la défense, nous aurons l'occasion de prévoir des investissements adaptés à la réalité de nos menaces. Vous pouvez y travailler. Pour ce qui est de Rayal Picaban, puisque nous sommes en désaccord, nous laisserons le Roi trancher. Cela vous convient-il M. le Ministre ? fit Montignac d'un clin d'oeil.

Je crois donc que nous avons un accord, je communique les noms des membres du gouvernement au Roi.

Sebastien Buisson :

- "Oui laissons le roi trancher."

Visiblement Picaban et Montignac ne s'entendait pas du tout pensa Buisson.
C'était évident pour lui que Montignac en bon mézénien n'avait pas apprécié l'attitude de Rayal pendant le litige sur l'autonomie.

Sébastien et Eugénie, je vous remercie de rejoindre mon gouvernement. Nous allons faire du bon boulot ensemble ! Eugénie s'il vous plait, pourrez-vous me transmettre le nom du député que vous souhaitez voir nommer à la Vice-présidence aux comptes de l'Assemblée nationale.

- Je souhaite faire nommer par le Président de l'Assemblée nationale un rapporteur du budget issu de l'Oppostion, afin qu'il puisse jouer pleinement son rôle de contrôle. Êtes-vous d'accord avec la proposition ?

Ils étaient d'accord.
C'était assez logique et devait être prévu par le règlement en toute logique.

Marie-Hélène salua chaleureusement le leader conservateur. Elle s'installa en face du bureau et se mit à parler à Hubert de Montignac avec un accent fortement bourgeois.


Marie-Hélène Denièvre Chatelain :


Bonsoir Hubert, c'est un vrai plaisir de vous voir.

Comment allez-vous depuis... cette défaite ?...Qui sachez le, nous a tous affecté !