Débat sur la Constitution

Josiane Ebwélé-Ebwélé : Pour tout vous dire, Monsieur Domingo, je préfère une répartition à la proportionnelle car cela oblige à faire des alliances. Et ce que je n'aime pas dans votre proposition, c'est qu'elle risque d'avoir pour conséquence qu'un parti n'ait aucun élu dans la prochaine assemblée !

Si nous gardons le mode de scrutin que nous avons utilisé lors de la première élection, nous ne devons rien changer. Tel qu'il est, il me convient.

Aucun député, il fallait vraiment rater l’élection mais après tout le risque n'en valait pas la chandelle :

- "Très bien contentons nous de revoter avec le précédent système."

Antanarivo proposa un redécoupage électoral très favorable à l'UPB (+30 dés). 

La Présidente s'apprêtait à déclarer la loi électorale adoptée et à prononcer la dissolution de l'Assemblée quand Antanarivo fit une proposition.

Josiane Ebwélé-Ebwélé : C'est quoi ce redécoupage électoral que vous nous proposez, Monsieur Antanarivo ?

La Présidente interrompit l'explication d'Antanarivo car elle s'aperçut que cela provoquait un certain remue-ménage parmi les députés de l'opposition. Certains commencèrent même à sortir leur machette et avaient un regard menaçant...


Josiane Ebwélé-Ebwélé : Monsieur Antanarivo, je ne vais pas accepter votre proposition et nous allons en rester là.

Bien, mesdames et messieurs, je considère que nous nous sommes mis d'accord, l'élection de la prochaine assemblée constituante se déroulera comme lors de la première élection. Et je vais donc pouvoir sous peu déclarer cette assemblée dissoute.

Monsieur Maloku reste en poste, il est toujours Président, mais devra céder sa place après la proclamation des résultats de l'élection à venir. Ou il se succèdera à lui-même.

Merci à tous, l'assemblée est dissoute dès à présent.

Applaudissements des Impérialistes suite à la dissolution.

Innocent Sépamoa : - Cool mec mais on aurait pas oublié un truc... comme la date des élections par exemple ?

La Présidente - ou plutôt, l'ex-Présidente - de la Constituante rangeait des dossiers dans sa mallette quand elle aperçut Sépamoa. La plupart des députés étaient partis, surtout les pro-Francovars et les monarchistes. Il ne restait que quelques républicains.


Josiane Ebwélé-Ebwélé : Monsieur Sépamoi, la question a été réglée. J'ai habilement manoeuvré afin de précipiter ces élections. Le vote aura lieu demain soir, ainsi les pro-Francovars et leurs amis monarchistes vont à peine avoir le temps de faire campagne.

(Elle arrive à sa hauteur et le tape amicalement sur l'épaule) Allez, suivez-moi donc, je vous offre un verre.

Innocent Sépamoa :  . Un petit verre ça se refuse pas pour célébrer cette dissolution... mais faut pas que j'abuse j'ai encore plein d'affiches à coller ce soir et j'ai pas envie de confondre la colle et l'alcool.